Les actions de rue se suivent et se ressemblent à la ville de Draâ El Mizan, 55km au sud de la capitale du Djurdjura. Les résidents des cités 144 logements, 48 logements et 20 logements sont dans la rue depuis le jeudi matin dernier. Ils réclament le raccordement de leurs foyers au réseau de gaz naturel.
Les protestataires ont occupé les principales artères de la ville et ne veulent rentrer chez eux qu’une fois leur revendication satisfaite. Ils menacent même d’hausser le ton. Un climat tendu règne à la ville de Draâ El Mizan depuis quatre jours. La colère ne cesse de s’amplifier dans cette localité du sud de Tizi-Ouzou.
Les protestataires réclament également la mise en place de l’électricité, l’alimentation en gaz de ville, l’aménagement et la viabilisation des espaces de leurs quartiers. Une grève générale a été observée hier dans toute la ville. Seules les pharmacies et les boulangeries ont assuré un service minimum. Le reste des commerçants ont tous baissé leurs rideaux pour se solidariser avec les protestataires et réclamer l’amélioration des conditions de vie dans toute la ville de Draâ El Mizan. Même la RN 25 qui mène à Tizi-wezzu et la RN 30 qui mène à Voghni ont été bloquées à la circulation automobile par les manifestants qui ne veulent pas baisser les bras.
Le chef de cabinet du wali de Tizi-Ouzou, le directeur de la Sonelgaz et celui de l’OPGI ont proposé un dialogue aux protestants, mais ces derniers campent sur leurs positions. Ils veulent du concret et se méfient des manipulations des représentants du pouvoir.
R.Moussaoui
Ils feraient mieux de se mobiliser pour retenir leurs enfants chez eux et les prevenir de l’abrutisation inevitable dans l’ecole arabe et commencer peut-etre a se defaire de l’assitanat. Il y a peut-etre du gaz sous leurs pieds qu’en savent-ils ?