55e anniversaire de l’indépendance : Algérie : le fleuve détourné

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Célébration 5 juillet

ALGÉRIE (Tamurt) – Ce mercredi, toute l’Algérie est censée commémorer, avec faste, le 55 ème anniversaire de l’indépendance du pays. Un anniversaire qui n’est malheureusement fêté que par les officiels depuis plusieurs années.

Quant à la population, qui a pourtant payé un lourd tribut pendant les sept années de guerre contre l’armée coloniale française, ne se sent désormais pas concernée par cette date pourtant historique, la plus importante de l’histoire de l’Algérie contemporaine aux côté du 1er novembre 1954. A force de falsifier l’histoire et de galvauder cette dernière, les officiels algériens ont fini par vider tout ce glorieux passé de sa substance. Des décennies après le recouvrement de l’indépendance et dont la Kabylie a payé pour sa part le plus lourd tribut, on ne retrouve aujourd’hui que de la désillusion partout. Les jeunes sont las. Ils n’ont qu’un ultime rêve : partir vivre en Europe, au Canada ou aux Etats Unis. Même s’il faut mettre en péril sa vie en optant pour l’aventure dite harraga. Le système éducatif algérien, dont l’école fondamentale, mise en place au milieu des années soixante, a formé des générations de citoyens qui n’ont aucun repère identitaire.

La preuve, ce sont les jeunes de l’école fondamentale mise en place en 1976, qui ont été exploités par le pouvoir et par le Fis-dissous, au début des années quatre-vingt-dix durant la guerre civile fratricide qui a déchiré le pays et dont les séquelles sont loin d’être cicatrisées. Pis encore, avec la réhabilitation des criminels du GIA, qui ont été derrière cette folie meurtrière d’un autre âge, les algériens ont tout perdu suite à cette décennie rouge. Ce mercredi 5 juillet 2017, la majorité des algériens resteront chez-eux ou iront à la plage (car il fera très chaud), contrairement au 5 juillet 1962 où tout le monde est sorti dans la rue pour crier victoire. Tout ça, à cause du pouvoir qui a dirige le pays depuis 1962 contre la volonté du peuple.

Tahar Khellaf pour Tamurt

2 Commentaires

  1. Le choix de feu AIT-AHMED d’être enterré parmi les siens est un exemple que doit suivre tout Kabyle fier de ses origines, refuser d’être enterrés au milieu des ennemis de la Kabylie, Boumedienne et consorts, à cet effet nous recommandons à Nordine Ait-Hamouda le fils du Colonel Amirouche de transférer le corps de son père à TASSAFT -UGUEMOUN , pour qu’il repose parmi les siens et non parmi ceux qui l’ont vendus à la France coloniale.
    Da l’hocine, il est et il sera l’un des symboles de l’histoire contemporaine de la Kabylie, ancré à jamais dans notre mémoire collective.
    A l’annonce de son décès, les Janissaires d’Alger (qu’il n’a jamais porté dans son cœur) ont par hypocrisie annoncé un deuil de 3 jours ils ne pardonneront jamais au fondateur de l’O.S. en 1952, son opposition à leurs règne absolu.

  2. en 1962 il n’y a pas eu d’independence ,les troupes française sont partie c’est tout .
    1-sur le plan économique on est encore plus dépendent qu’avent ,on craint la famine parce-que le prix du pétrole a baisser .
    2-sur le plan social on a garder le système colonial ,le wali a remplacé le bachagha ,et le chef de daira a remplacé le caid ,c’est une societé de colonisé qui est a l’origine de tout nos problème .
    3-sur le plan politique il n’y a plus d’institutions ,c’est le même niveau d’organisation que les janissaires ottoman .

    l’organisation politique on a jamais fait mieux ,l’histoire nord africain est une sucession d’etat tribue qui tombent au bout de 150 ans ,mais sur le plan social et economique on a tout perdue .
    globalement l’independence a ete le plus grand cataclysme de notre histoire.

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