Le consommateur est pris entre le marteau et l’enclume à Tizi-Ouzou. Il est victime de la démission des pouvoir publics d’un côté, et de l’autre par les commerçants qui ne reculent devant rien et profitent de la moindre occasion pour augmenter les prix des fruits et légumes.
Depuis hier, les prix des produits de premières nécessités ont été revu à la hausse. Certains prix ont même doublé. Les consommateurs sont restés stupéfaits de voir le prix affiché. « C’est normal, c’est la fête d’Awal Moharem, jour de l’an des musulmans », explique, sans ambages, un commerçant à la haute ville de Tizi-Ouzou.
Cette fête religieuse est une occasion idoine pour les commerçants de dépouiller les pauvres consommateurs qui sont toujours les dindons de la farce. Le prix de la pomme de terre, par exemple, était, avant-hier, affiché à 15 dinars, et la veille de cette fête religieuse, qui passe inaperçue en Kabylie, le prix est de 40 dinars ! Le prix a augmenté de plus de 20 dinars en espace de 12 heures.
Les services de la direction du commerce n’interviennent jamais. La mafia des marchés sévit à sa guise. Le laxisme des autorités est flagrant. Le comble est que le pauvre producteur vend quant à lui son produit à bas prix. Ce sont les commerçants malhonnêtes qui profitent et réalisent des gros profits sur le dos des paysans.
R. Moussaoui
Une fête qui passe inaperçue mais qui fait augmenter la patate à plus de 250% ,
pas logique !!!