KABYLIE (Tamurt) – Des centaines de citoyens ont fait le déplacement vendredi 24 décembre au village Ath Hmed, dans la commune d’Ait Yahia (daira de Michelet), pour se recueillir sur le tombe de l’ancien président du Front des forces socialistes (FFS), décédé le 24 décembre 2015 en Suisse et enterré le 1 er janvier 2016 en Kabylie.
L’équipe dirigeante du FFS était présente en force à l’instar d’Abdelmalek Bouchafa, le premier secrétaire du parti, d’Aziz Bahloul et Ali Laskri, membres du présidium du FFS. Le premier anniversaire de la mort d’Ait Ahmed a été également marqué par la présence de tous les élus de la formation politique à l’instar du président de l’assemblée populaire de wilaya de Tizi-Ouzou, des députés et sénateurs du parti et même des cadres dirigeants qui ont été éjectés pour avoir protesté contre le mode de fonctionnement du FFS ou pour d’autres raisons comme le sénateur Moussa Tamadartaza et de tant d’autres. Il est évident que leur présence à la cérémonie de recueillement sur la tombe d’Ait Ahmed ne signifie nullement un éventuel retour. Il s’agit juste d’un devoir de mémoire envers celui qui a été le chef suprême du FFS jusqu’à son décès. En plus de ce personnel politique, la famille d’Ait Ahmed, à l’instar de sa veuve et de ses trois enfants, ont tenu également à faire le déplacement de l’étranger afin d’assister à la même cérémonie.
D’ailleurs, Jugurtha, le fils d’Ait Ahmed, a exprimé son émotion devant tant de solidarité de la part des militants et sympathisants du FFS en cette occasion commémorative. La présence de tant de monde à ce premier anniversaire du décès d’Ait Ahmed, a fait dire à Jugurtha, que l’espoir est désormais permis quant à l’avenir. Quant à Abdelmalek Bouchafa, le premier secrétaire du FFS, il a fait une déclaration brève à la presse pour dire qu’il « n’y a pas de crise actuellement au FFS et que tout ce qui se dit et s’écrit à ce sujet n’est que pure affabulation ». Pour Abdelmalek Bouchafa, bien sûr.
Tahar Khellaf
Feu Ait Ahmed a fait son parcours dont il appartient à l’histoire de le juger, il n’était ni ange ni démon, c’était un homme avec ses qualités et ses défauts, il a fait de bonnes choses comme il s’est trompé sur d’autres. Ceci dit, certains nostalgiques des temps révolus doivent se rendre à l’évidence que le zaïmisme appartient désormais à une autre époque où l’ignorance doublée de crédulité faisaient des ravages. Qu’à cela ne tienne, le monde a changé depuis ce temps là et de faux mythes ont été dévoilés dans leur vraie nature. S’il faut rendre hommage à un disparu, il faut aussi se garder de le magnifier outre mesure au risque de frôler l’adoration mystique. De là où il est Feu Ait Ahmed (paix à son âme) ne peut rien pour nous, à l’instar de ceux et celles de sa génération il a fait son temps et il revient à chaque génération de construire sa voie en fonction de ses idéaux et surtout en évitant les erreurs des prédécesseurs.
oualah finalement je me retrouve loin de ces deux partis FFS ET RDC pour une seule raison ils sont les serviteur de systeme chaque echeance ils leurs donnent quelques places à l’APN c’est tout
tamurt est devenu le porte voix du ffs ou quoi ,je pense que ce journal est infiltré ou retourné
chiche publier moi
Pour reprendre Soummam, parmi ces erreurs, c’est de placer à la tête du FFS, un Arabe un future Zaim, comme à l’époque de l’ENA, PPA etc de triste mémoire pour faire croire que le parti a une audience nationale et faire adhérer les arabes. Or tout le monde sait qu’en dehors de la région Kabyle et Mzab, les sièges obtenus sont octroyés par le régime que ces partis Algérianistes légitiment en participant aux mascarades organisées à chaque échéances.
Bourika fika ya soumam
il est beau votre drapeau arabo islamique derrière
C’est un grand homme, un grand politicien un charisme indiscutable, une culture générale immense, un polyglotte rare, une probité morale exceptionnelle mais à mon avis il n’était pas un un visionnaire en raison peut être de son intégrité ou de sa naïveté.Un visionnaire pour moi est ce politicien qui prévoit des événements ou des situations politiques qui se concrétisent quelques années après et non les événements qui n’ont aucune chance de se réaliser comme ceux auxquels M. AIT Ahmed a crus à savoir la démocratisation de l’Algérie et l’instauration d’une culture nationale basée sur les droits de l’homme en Algérie. .Il a quand même eu un sursaut magistrale en décidant son enterrement dans sa Kabylie natale qui est le seul pays qui l’a aimé voire idolâtré.
Ait Ahmed se voulait Algerien ou arabo-islamiste. Il l’as paye cher et nous afait paye la sauce!