KABYLIE (Tamurt) – Alors que Farid Djennadi, ex-secrétaire général du MAK, a été arrêté, à Bgayet, avant d’être relâché quelques heures plus tard, Bouaziz Ait Chebib, ex-président du MAK, a été arrêté, à deux reprises, avec d’autres militants, dans la journée d’aujourd’hui, à Tuviret.
En effet, après avoir subi un interrogatoire, dans un commissariat de la ville, il a été relâche puis arrêté une seconde fois pour être interrogé dans un autre commissariat. Il semblerait qu’un billet de recherche aurait été émis à l’encontre de l’ex-président du MAK. Mais alors pourquoi le relâche-t-on à chaque fois ?
Ne sachant quoi faire, le pouvoir d’Alger procède à des arrestations arbitraires tout en confisquant les drapeaux kabyles. C’est ce qui a été fait à Tuviret lors de l’arrestation de Bouaziz Ait Chebib. Par contre à Bgayet, il y a eu une centaine d’arrestations avec confiscation de drapeaux. Ces militants ont été relâchés dans la journée excepté quelques uns, d’entre eux, qui ne le sont pas encore. Pour empêcher la tenue du rassemblement au niveau de la placette Saïd Mekbel, les services de sécurité ont confisqué le mégaphone mais c’était sans compter sur la volonté des militants présents. D’ailleurs Mouloud Mebarki en intervenant, il dira que la voix du MAK résonnera des montagnes du Djurdjura jusqu’à celles des Babors et ceci sans mégaphone.
Massidida pour Tamurt
Ces répressions sont vraiment utiles pour le MAK qui récolte de plus en plus de sympathie. Les citoyens comprennent maintenant parfaitement que l’algérie est un Etat policier qui élargit le fossé entre la Kabylie et le reste de l’algérie. Je ne suis pas du MAK, je suis MAK.
Le jeux du chats et de la souris ne peut pas empéché un pays désirant d´accédé a son indépendance, si le régime colonial voudrait se légitimé avec les moyens de ses caprices habituel , la partie est perdu d´avance pour lui!
Le peuple Kabyle a donné une leçon de courage et de pacifisme au pouvoir d’Alger. Malgré le froid et les obstacles, le peuple Kabyle était au rendez-vous de l’histoire. Ceux qui pensent et qui disent que le MAK n’a pas d’assise populaire en Kabylie, se trompent. De plus en plus, les gens adhèrent au discours du MAK.
Peut on obliger quelqu’un a être autre que ce que le bon dieu l’a mis au monde? ceci relève de la pure colonisation et du mépris.
il est fini le temps où il étai aisé de pervertir un peuple .Mieux informé il prend peu à peu conscience et confiance en lui et s’acharner revient trop cher aux colonialistes de tout poil qui comprennent finalement qu’il faut plier bagages .Les Français ont assimilé cela en leur temps.Les arabo baathistes doivent à leur tour faire leur deuil quant à l’assimilation de notre contrée insoumise.
Il faut qu’on apprenne l’histoire ,la vraie, à nos enfants sinon les kabyles continueront éternellement de subir comme ils l’ont toujours fait. Ils sont toujours tenus dans l’ignorance et ceux qui savent sont trop peu nombreux et ils sont empêchés par tous les moyens,jusqu’a la liquidation physique,de propager la vérité. les pouvoirs successifs ont confisqué le pays et l’ont toujours exploité pour leurs intérêt personnel! Celle là est notre chance car avec internet on peut rétablir les vérités historiques pour que le peuple kabyle sache d’où il vient et où il devrait aller pour ne pas disparaître entièrement!
Voici un petit article que j’ai glané ,bonne lecture!
En s’emparant d’Alger en 1530 après avoir chassé les Espagnols du Pénon, le corsaire turque Aroudj surnommé Barberousse, fit étrangler Salim Toumi des Beni Mézghana (prince d’Alger) avant d’épouser sa femme Salima. Par ce geste de terreur, il voulut marquer les esprits des habitants d’Alger qui avaient refusé dans un premier temps sa présence en s’alliant à la dynastie Berbère des Hafsides qui l’avait combattu durement.
Il y instaura alors un régime de répression inouïe pour les punir.
Dès la prise d’Alger par les pirates Ottomans jusqu’à leur départ forcé en 1830, tous les deys qui s’étaient succédés à la régence étaient tous sans exception des janissaires (pirates) d’importation venus d’Albanie, de Venise, de Bosnie, de Crête, du Caucase mais aucun d’eux ne fut un autochtone. Et pourtant, jusqu’à preuve du contraire les Berbères étaient et restent en majorité musulmans.
Les Turcs avaient institué un apartheid en Algérie. Au sommet de la hiérarchie sociale se trouvaient les janissaires ottomans, puis les Koulouglis ( issus des mariages entre les turcs et les algériennes) les Chrétiens, les Juifs puis au bas de l’échelle pataugeaient les algériens de souche.
A la tombée de la nuit, les autochtones étaient chassés de la Casbah d’Alger et seules les femmes y étaient tolérées pour assouvir l’ardeur sexuelle des janissaires.
Chaque année partaient d’Alger vers la Porte Sublime( Istambul) des bateaux, les cales pleines d’or et de marchandises ainsi que des esclaves berbères sexuelles, la plus âgée ne dépassait guère les dix huit ans. C’étaient des cadeaux d’allégeance au Calife Ottoman.
Pour montrer la cruauté et la haine que nourrissaient les ottomans à l’égard des Algériens, un Bey (gouverneur) de Constantine du nom de Chaker au XVIII siècle exigea de ses subordonnés que chaque matin quand il sortait de son palais, il devait voir sur son passage au moins une vingtaine de têtes d’hommes plantés sur des piquets. On racontait qu’il entrait en transe en apercevant un tel spectacle. Il murmurait alors : » c’est tout ce qu’ils méritent ».
Une autre histoire qui reste encore vivace dans l’esprit de nombreux Kabyles pour édulcorer la barbarie que pratiquait les Turcs dans la régence d’Alger. Un jour un commandant de janissaire qui devait récolter les impôts, s’arrêta auprès d’un chef de mechta de Kabylie. Ce dernier végétait dans l’indigence; il égorgea alors l’unique poulet de ferme qu’il possédait pour faire honneur à son invité de marque.
Ce chef de tribu avait un garçon qui était âgé à peine de cinq, se mit pleurer en voyant le poulet. Sa mère lui donna une cuisse pour le calmer. Et lorsque il présenta le plat de couscous avec le poulet, le commandant des janissaires constata qu’il manquait une cuisse. Il entra dans une terrible colère et demanda où était passée sa « cuisse ».
Le pauvre chef de tribu bafouilla quelques instants en tremblant de peur puis finit par avouer la vérité.
Le commandant turc exigea qu’on lui ramène sur le champ le garçon et avec rage, il l’écartela en criant : » C’est ainsi que je tue celui qui me désobéit. »…
Hussein Dey, le dernier gouverneur d’Alger, en signant la reddition déclara: » Je n’ai que faire de ces vauriens d’Algériens, qu’ils aillent au diable » avant de s’embarquer pour Gênes. Mais il n’omit pas de garantir la sécurité des biens des Ottomans auprès des nouveaux maîtres d’Alger. Drôle d’esprit pour un chef musulman… Et au lieu de combattre, il préféra s’occuper du mariage de sa fille et laisser les soldats du maréchal de Bourmont prendre Alger sans tirer un coup de feu.
Mr Erdogan oublie peut-être qu’en 1827, les chefs de tribus berbères s’étaient réunis dans un village à l’est d’Alger pour demander par écrit au roi de France Louis Philippe de venir les délivrer de la tyrannie des janissaires turcs et que c’étaient ses ancêtres qui avaient permis la colonisation de l’Algérie par la France à cause de leur lâcheté et surtout de leur cruauté…
Mr Erdogan est amnésique, car jusqu’en 1972, la Turquie refusa de reconnaître l’indépendance de l’Algérie qu’elle considérait encore comme sa province lointaine qu’elle avait vendue à la France en 1830 et pensait encore la récupérer.
Je ne doute pas que Mr Erdogan nourrit l’ambition de restaurer le Califat Ottoman et c’est pour cette unique raison qu’il s’est emparé de la colonisation de la France en Algérie et se placer ainsi en sauveur du monde arabo-islamique qui est en proie à son fameux printemps arabe. A vrai dire, il fait de la gesticulation pour noyer le poisson dans l’eau…
J’espère que les historiens algériens s’emparent de la colonisation ottomane en Algérie qui avait duré trois siècles sans aucune réalisation digne d’être citée et surtout qu’ils ne soient pas atteint par la fraternité et l’amnésie islamiques pour mettre à nu la présence janissaire dans leur pays qui fut terrible.
Hamdane Ammar