Clôture du festival du film Amazigh à Tizi-Ouzou : L’olivier d’or attribué à un ami !

7
453

CULTURE (Tamurt) – La treizième édition de ce que le pouvoir appelle le festival du film Amazigh a été clôturée hier soir au théâtre régional de la ville de Tizi-Ouzou. Le prix de l’olivier d’or a été remis à un film muet dit de fiction de 12 minutes seulement, c’est-à-dire sans aucune parole lorsqu’il s’agit d’un festival du film Amazigh, et qui n’a ni queue ni tête.

Intitulé « le banc d’Algérie », le film a été réalisé par le chanteur Djamel Allam avec uniquement quatre comédiens. Une médiocrité qui a suscité l’indignation même des plus opportunistes des Kabyles.
La raison de l’attribution de ce prix, qui n’a aucune valeur en réalité, n’est autre que ce chanteur Kabyle qui a tant rôdé autour du sérail est un ami du président du jury et également à El Hadi Ould Ali.

Le film primé, qui n’a d’ailleurs aucune histoire, est à vrai dire inspiré d’un sketch du célèbre humoriste Anglais, Mister Bean. Donc le film de ce Djamel Allam qui n’a rien à avoir avec le septième art est une œuvre de plagiat.

L’autre film primé et qui a obtenu le prix du jeune talent, est celui de Slimane Belharet. Ce réalisateur de 56 ans a eu le prix, tenez-vous bien, de l’olivier d’or pour….jeune talent ! Comme quoi on peut être jeune à 56 ans avec le festi….vol de Khalida Toumi.

Divers autres prix sont décernés à d’autres catégories le tout dans une ambiance morose. D’ailleurs la cérémonie de clôture n’a duré que quelques minutes pour cacher un tant soit peu l’échec de cette édition.

Toutefois, il faut reconnaître que certains jeunes artistes et comédiens ont fait de leur mieux et ont présenté des travaux cinématographiques honorables lors de cette manifestation. Ils essayent de se perfectionner dans le domaine du septième art en dépit des moyens rudimentaires en leur possession. Ces jeunes méritent encouragements et aides, mais avec ce festival et ses pratiques honteuses, ils sombreront dans la médiocrité. Dommage …

Le forcing d’El Hadi Ould Ali

Les fiascos répétitifs du festival du film Amazigh, sédentarisé à Tizi-Ouzou depuis 2010, fait l’affaire d’autres « prédateurs » du secteur de la culture. Vu l’épaisseur de l’enveloppe financière allouée ; plus de 15 milliards de centimes, El Hadi Ould Ali ne lâche pas prise. Pour ne pas devoir partager le gâteau, il tente par tous les moyens d’évincer El Hachimi Assad. Il s’avére que la médiocrité de ce festival arrange El Hadi Ould Ali à plus d’un titre ; certains journalistes, proches de cet indigne personnage, ont royalement boycotté la couverture de cette édition.

La guerre entre ces deux personnes « de service, sur le terrain » reflète amplement les guéguerres de clans au plus haut niveau de l’oligarchie.

Youva Ifraouène

7 Commentaires

  1. Djamal ALLAM, s’il te plait, arrête de faire n’importe quoi. Tu es un bon musicien mais les reste c’est du xorti. Les paroles de tes chansons n’ont aucun sens, du moins du point de vue de la langue kabyle.
    Il y a des gens qui maîtrisent cette langue, renseigne-toi et demande-leur.
    Enfin, on ne peut pas être tout à la fois. Chacun son métier et les vaches seront bien gardées.

    Remarque : la quasi totalité de nos chanteurs kabyles sont à la fois, auteur, compositeur et interprète.

    Hallucinant !

    • azul..a quand le reveil…..pour etre honorer il fo etre muet a imazighene
      ….ou etes vous bon dieu..

      defendez la memoire des nos martyrs passé**54* et present*2001..didouche mourad….

    • azul..a quand le reveil…..pour etre honorer il fo etre muet a imazighene
      ….ou etes vous bon dieu..

      defendez la memoire des nos martyrs passé**54* et present*2001..didouche mourad….

    • je pense qu ‘il est temps que les responsables de ce festival laissent un peu traîner leurs oreilles pour être a l’ écoute du public.Un documentaire a été présenté ,le dernier jour ,au moment du débat le modérateur appelle la réalisatrice,qui était absente c’ est vous dire le mépris affiché envers le public.Puis diffusion du deuxième documentaire ,l un des membres du jury en l occurrence yacine si ahmed était en dehors de la salle il arrive 5 mn plus tard et demande( au grand dam d’une femme de culture qui est d’ailleurs sortie immédiatement pour montrer son mecontenment) de remettre la bobine a zéro
      C’est vous dire ,le manque de professionnalisme a savoir faire du public des patients.
      Les membres du jury n’ont parfois rien à voir ni avec le cinema ni avec la langue AMAZIGH alors pourquoi s’indigner .Le resultat est la
      djamel allam a obtenu l olivier d’or pour un film ou la langue AMAZIGH est absente
      et belharet prime pour jeune quinquagenaire
      . lolodj

  2. Mais que propose le GPK à la place? NADA! Pourtant il y a un ministre de la culture et de la langue. Tant que vous ne faites rien, eux font des choses, certes pas bien, mais c’est voulu.

  3. Azul!
    Slimane Belharat est connu a tizi, son frére est un ancien surveillant au lycée amirouche , on le surnommait AQA OUZEMMOUR, ou tous les lycéens de l’époque l’avaient vomi. Tout etait interdit ^pendnat son regne même aller aux toilettes, on etait surveillé. La famille Belharat s’est accaparé des logements du lycée polyvalent ou ils ont pris demeure jusqu,a aujourd’hui. Slimane est un professeur d’arabe , en même temps animateur a la chaine 2 ou il a été remercié par la suite. Il connait quelques vers pour impressionner le peuple kabyle , il anime parfois des galas….je le connais a quel point il est capable d’aller chercher des sous par n’importe quel moyen , même au detriment de sa langue et sa culture.
    Tanmirt

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici