ALGÉRIE (Tamurt) – Le mystère demeure entier sur la ministre de l’éducation algérienne. D’un côté elle tolère « les prières collectives et leur apprentissage dans les école », alors que sur le programme ce n’est pas mentionné. D’autres côtés, elle annonce que le Niqab est interdit dans les écoles algériennes. La contradiction est de taille. « On dirait qu’il y a deux ministres qui décident dans notre secteur », résume la situation un instituteur kabyle à Alger.
L’école algérienne est en proie à des islamistes qui veulent la salafiser à tout prix. La ministre, Benghabrit, tantôt elle résiste, tantôt elle cède. Elle résiste contre vent et marrée aux attaques des islamistes. Mais, faut-il le dire, elle fait exception au sein d’un régime défaillant sur toute la ligne. Certaines de ses positions et même décisions sont salutaires. Elle est, par exemple, pour l’enseignement en langue française au moins des matières scientifiques. Mais son projet est tombée à l’eau.
Le courant extrémiste a eu son dernier mot grâce au soutien du Gouvernement. Que fait-elle alors au sein d’un gouvernement qui s’oppose farouchement à son projet de moderniser l’école?
Ravah Amokrane
La charia est inculquee aux enfants dans les ecoles, un acte barbare.
La charia est un moyen, mais la raison visée c’est les lavages de cerveaux du peuple et des générations montantes