Le comité de soutien au Dr Fekhar rencontre le député socialiste Erwann Binet

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PARIS (Tamurt) – Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Comité de soutien au Dr Fekhar et à ses codétenus revient sur sa rencontre d’hier avec le député socialiste français,  Mr Erwann Binet à l’Assemblée Nationale à propos du cas du Dr Fekhar. Nous publions, ci-après , le communiqué dans son intégralité .

Suite à la décision du Dr Fekhar d’entamer une grève de la faim illimitée le 15 novembre 2016, grève suspendue en raison de la mobilisation qu’a suscité sa démarche ainsi que la dégradation de son état de santé, des membres du Comité de soutien au Dr Fekhar et à ses Codétenus, Yacine CHERAIOU porte-parole, Nadia At Ouissa et Dalil Makhloufi, ont rencontré, hier, mercredi 07 décembre 2016, le député socialiste français Erwann BINET, à l’Assemblée Nationale.

Cette rencontre est le prolongement du travail de sensibilisation fait autour des détenus politiques Mozabites qui a commencé le lendemain de l’arrestation de ces derniers.

Les membres du Comité ont exposé au député les dernières évolutions du cas des détenus et ont exprimé leur inquiétude quant à l’état de santé du Dr Fekhar qui en est à sa quatrième grève de la faim.

La décision responsable du Dr Fekhar de suspendre sa grève est à saluer. Cependant, il y a de grandes probabilités qu’il décide, de nouveau, de la reprendre si les autorités algériennes continuent à faire la sourde oreille et persiste à penser que la solution pour rétablir le calme au Mzab est l’arrestation de personnes innocentes.

Les membres du Comité ont aussi attiré l’attention de Mr Binet sur la répression et la violation des libertés individuelles qui s’intensifient, à la fois au pays Mzab et en Kabylie. Les  cas de Slimane Bouhafs et d’Imad Belaid, un militant du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), arrêté lors d’un match de football, ont été évoqués.

Les deux parties ont fait le même constat quant à cet élan de solidarité qui est en train de grandir, contrairement aux jours qui ont suivi l’arrestation du Dr Fekhar et ses compagnons.

Une réalité qui optimise la suite de la mobilisation pour voir tous ces détenus d’opinion jouirent de leur liberté et retrouver enfin leur famille.

La rencontre s’est terminée par la volonté de travailler davantage dans un cadre humanitaire avec pour but de rappeler à l’Algérie ses engagements en faveur des Droits de l’homme.

Les membres du comité n’ont pas omis d’informer le député que plusieurs associations et comité Amazighs, ont appelé à des rassemblements un peu partout dans le monde notamment le 10 décembre 2016, journée internationale des droits de l’homme, pour exiger la libération des détenus d’opinion mozabites.

Ici en France, un rassemblement se tiendra au Trocadéro, à Paris,  à partir de 14h.

Paris le 08 décembre 2016.

1 COMMENTAIRE

  1. Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale de la Haye vient de confirmer la réception du courrier envoyé par l’Assemblée Mondiale Amazighe, en la personne de son président, Rachid Raha concernant la question des flagrantes violations des droits humains des citoyens amazighs dans la région du Mzab algérien, avec la promesse d’étudier les informations y figurant dans le dossier élaboré l’ONG amazighe internationale, annonce Rachid Raha dans ce communiqué.

    Le Chef de l’Unité des informations et des éléments de preuve du Bureau du Procureur, M. Mark P. Dillon, a promis d’étudier ce dossier avec « toute l’attention voulue, conformément aux dispositions du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale » et il ne manquera pas de communiquer la décision qui sera pris à cet effet.

    VOUS ALLEZ VOIR LES FRANCAIS? C EST PEU SERIEUX .

    Nous vous rappelons que l’Assemblée Mondiale Amazighe avait élaboré un dossier précis des flagrantes violations des droits humains dans la région amazighophone du Mzab, consultable sur amazigh24.com, dénonçant les autorités algériennes qui ne cessent de violer tous les instruments internationaux des droits humains et de piétiner toutes les lois nationales et conventions internationales, en se comportant bizarrement comme une force d’occupation dans cette région, déclarée patrimoine de l’Humanité par l’Unesco.

    En plus, lesdites autorités continuent à ignorer les appels incessants des ONG internationales (Amnesty International, Human Rights Watch, FIDH…), et des institutions internationales.

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