Le rejet de la langue arabe se propage à Adekar et Aokas

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grève des lycéens à Aokas, 22.10.2018
grève des lycéens à Aokas, 22.10.2018 DR Tamurt

BGAYET (Tamurt) – Après les établissements scolaires de Tizi Ouzou, c’est au tour du lycée d’Aokas, depuis mercredi, puis tous les établissements du moyen et du secondaire d’Adekar, ce lundi, d’entrer en grève pour faire part de leur refus d’étudier l’arabe.

Le rejet de la langue arabe en tant que matière scolaire commence à faire tâche d’huile en Kabylie. Tous les établissements sont appelés à suivre le mot d’ordre dès cette semaine. Indignés par le refus des populations arabophones d’étudier tamazight à l’école et par l’inertie des pouvoirs publics qui laissent faire, les jeunes kabyles veulent appliquer le principe de réciprocité en rejetant la langue arabe. Même si certains parents tentent de jouer dans l’apaisement, les lycéens et les collégiens sont déterminés à paralyser le secteur de l’éducation en Kabylie.

Cette situation voulue par le pouvoir d’Alger qui n’a pas réagi à la décision des parents d’élèves de Jijel et autres régions qui ont refusé l’enseignement de tamazight dans leurs écoles, risque de créer un profond fossé entre la Kabylie et le reste de l’Algérie. Si dans un passé récent, les Kabyles ne voulaient que leur indépendance, désormais ils refuseraient toute collaboration avec les autres pays arabes issus de l’Algérie après leur indépendance. C’est la cassure !

Amaynut pour Tamurt

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