Les jeunes de Boudjima, femmes et hommes ainsi que les lycéens et les collégiens ont d’abord pris part massivement à une marche pacifique en parcourant les rues principales du chef-lieu communal avant d’atterrir au niveau de la stèle érigée à la mémoire des six martyrs du printemps noirs lâchement assassinés par des gendarmes enragés et télécommandés d’on ne sait où jusqu’au jour d’aujourd’hui. Ils étaient des milliers de citoyens à avoir marqué de leur présence la cérémonie de recueillement et de dépôt de gerbes de fleurs au niveau de ladite st-le situé en face du siège de la mairie de Boudjima. Il y avait beaucoup d’émotion dans l’air en cette journée de deuil car il est toujours douloureux de se souvenir d’un tel événement qui a endeuillé les quatre coins de la Kabylie par un pouvoir qui a fait de la vengeance contre la Kabylie l’une de ses occupations majeures.
Après quoi, la grande foule a assisté à un grand gala artistique, inédit dans la région. Le gala en question a eu lieu au niveau du stade communal de Boudjima en présence ce milliers de personnes. Le spectacle a été également un hommage aux six martyrs du printemps noir de la région de Boudjima et il a été animé par le chanteur Oulahlou qui a chanté bien entendu des chansons engagées connues. D’autres chanteurs en herbe ont également occupé la scène pour interpréter des chansons thématiques et politiques, à l’instar du jeune Jugurtha Moulai qui a abreuvé l’assistance des chansons du barde Matoub Lounès.
Lyès Medrati
Les plaques signalétiques sont érigées pour être lues et renseigner les gens. Je ne vois pas l’utilité d’écrire en caractères Tifinagh et même latin que personne ne sait lire même pas les kabyles!