IFRI, OUZELLAGEN (Tamurt) – Il y avait beaucoup de monde hier à Ifri-Ouzellaguen, plus exactement sur les lieux mêmes qui ont abrité, il y a de cela exactement 58 ans, les travaux du Front de Libération Nationale (FLN), en guerre depuis deux ans déjà contre la France coloniale, lesquels ont porté sur les nouveaux mécanismes de guerre à enclencher contre l’ennemi mais aussi sur les voies et références de l’Algérie indépendante.
Ces travaux, les premiers du genre en ce qui concerne le FLN, sont connus sous l’appellation de « Congrès de la Soummam ». Ce congrès, l’histoire l’appuie, a été l’œuvre exclusive des hommes et des femmes kabyles. Et hier encore, soit 58 ans après cette rencontre historique, les « pèlerins » rencontrés sur les lieux, hommes, femmes et enfants étaient tous kabyles. Même les mouvements et organisations politiques sont kabyles. En effet, seuls le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) et le Front des Forces Socialistes (FFS) et le Forum Socialiste pour la Liberté et la Démocratie (FSLD) (aile dissidente du FFS qui est dirigée par Khaled Tazaghart), en tant que forces politiques, se sont inclinées à la mémoire de celles et ceux qui ont pensé et réalisé le congrès de la Soummam, porteur d’une vision moderne et basé sur l’authenticité du peuple algérien.
S’agissant de la nature de la manifestation, la famille militante et patriotique du MAK a innové cette fois-ci. En effet, à la place et lieu de la gerbe de fleurs habituelle, c’est le drapeau amazigh qui a fait l’objet d’un dépôt au pied du Monument aux morts. Ce geste symbolique fut exécuté par le président du MAK en personne, Bouaziz Aït-Chebib, mais aidé toutefois par certains militants à l’instar de Rachid n’Ath Ali Oukaci.
Cette occasion sera également mise à profit par Bouaziz Aït-Chebib pour rappeler
la dimension véritable du congrès de la Soummam et, au même temps, rappela tout aussi l’appartenance ethnique et la vision politique de ses concepteurs, et, par ricochet, le rejet du « Kabyle » même à cette époque de certains autres algériens car ceux-ci avaient une idéologie moulée dans l’arabo-islamisme. Ahmed Ben Bella et Mohamed Boudiaf n’avaient pas participé au congrès de la Soummam car ils n’adhéraient pas à son esprit.
Bouaziz Aït-Chebib signala également que le combat et la politique du MAK ne sont que la suite logique du congrès de la Soummam. De même, l’orateur mit en avant la falsification de l’histoire ; chose qui ne relève pas de l’inédit. « Ce sont toujours les autres qui ont écrit l’histoire à notre place, souligne le président du MAK avant de poursuivre : « Il est clair quand c’est l’autre qui écrit l’histoire, il l’écrit selon sa propre vision et selon ses propres intérêts. C’est à nous que revient l’obligation d’écrire notre histoire pour éviter les erreurs et les mensonges ».
Le premier responsable du MAK, loin des clichés officiels habituels, s’est montré aussi très critique à l’endroit de ses concitoyens. Il a même déploré certaines habitudes qui prêtent à la passivité des femmes et hommes kabyles car « elles vont dans le sens réfléchi et tracé par le pouvoir arabo-islmaiste d’Alger ». C’est le cas par exemple de l’absence d’écriture en tamazight sur les panneaux indicateurs routiers, les devantures des commerces, la timidité et la frustration à s’identifier en tant que Kabyles dans certains lieux et à certains événements, le large pas d’avance pris devant la langue kabyle par le français et l’arabe sur le territoire même de la Kabylie et de tant d’autres cadres où l’expression et le comportement kabyles sont relégués au second plan.
Ce constat sera également souligné par Rachid n’Ath Ali Oukaci. Ce militant et cadre du MAK, pourtant polyglotte, dira que la langue kabyle n’a rien à envier aux autres langues du monde. L’homme citera l’exemple des Québéquois, qui fiers de leur origine et de leur langue, ont réussi à faire primer dans leur pays le français devant l’anglais, pourtant langue largement majoritaire au Canada.
Reprenant la parole, Bouaziz Aït-Chebib, qui a mis à profit ce rendez-vous d’Ifri-Ouzellaguène, à informé l’assistance des prochains rendez-vous politiques du MAK. Le premier lequel se traduira par un rassemblement entre les cadres et militants du Mouvement pour l’Autodétermination du M’zab (MAM), le Mouvement pour l’Autodétermination Chaoui (MAC) et le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) est prévu pour le 30 de ce mois à la place Lounès Matoub de Tizi-Ouzou. Le second, qui portera sur la conférence nationale kabyle (CNK), est prévu pour la journée du 31 octobre 2014. Le lieu devant abriter cette rencontre n’est pas encore choisi. Ce qui est sûr, c’est beaucoup de villages se sont proposés pour abriter cette rencontre que d’aucuns considèrent d’ores et déjà comme historique. Au sujet de cette CNK, le président du MAK a réitéré qu’elle s’ouvrira à toutes les forces vives kabyles.
Addenda : Les membres de la famille politique du FSLD, dirigé par Khaled Tazaghart, ont tenu à poser pour la postérité devant les caméras et autres appareils photographiques avec le drapeau kabyle. C’est d’ailleurs au MAK qu’ils ont emprunté pour cette occasion l’emblème national de la Kabylie. Par ailleurs, ils ont crié : « Vive la Kabylie et vive notre drapeau ! ».
Notons également que les orateurs du FSLD et, avant eux, ceux du FFS, ont, dans leurs discours respectifs, tiré à boulets rouges sur le pouvoir algérien.
azoul juste une question , qui peut m ‘expliquer pourquoi Monsieur Bouaziz Aït-Chebib n a jamais été inquiete par les services de securite , alors de simples militants sont interpelles , il y a anguille sous roche ???
Dernièrement il y eux le vote pour choisir le drapeau pour le futur l´État kabyle oú est l´essu de ce choix?
le drapeau du fln est l´actuel de l´ensemble algerien y compris la kabylie annexé par le coup force entamé par les hommes lourdement armée(l´ail exterieur du fln) sationné à la frontière qui a attandaient la fin des hostilités afin de l´ancé l´ assaut pour le pouvoir aprés 62, est ce que celui-ci continurait d´existé dans les anales de l´histoir de la kabylie meme aprés son affranchement de la tutelle algerienne et enfin devenir un pays avec son État! oú cea serait la fin d´une epoque et avec aussi ce statut qui se dénome » la république democratique et populaire algerienne »?
Le sens et la conscience amazighes au Canada
Kahina 3 ans et demi « Pourquoi tu ne m’as pas parlé en kabyle ? » (Acugher ur yi-d hdired ara s teqvaylit ?)
Incroyable, mais vrai ! La petite Kahina m’avait interpellé, avec sérieux et détermination dans sa petite voix et du haut de ses 3 ans et demi : « Tu ne m’as pas parlé en kabyle, pourquoi ? » Pourquoi sa juste remarque ? Parce que je l’avais saluée en français à l’arrivée de ses parents chez mes hôtes (Rachid et Jedjiga). J’ai souvent parlé d’aliénation et voilà que je m’aperçois que je suis pris dans le piège-même à propos duquel je mettais en garde depuis plusieurs dizaines d’années !
Il faut savoir que la communauté kabyle du Canada et notamment d’Ottawa est d’une exception qu’il faut expliquer. Les enfants en bas âge parlent tous leur langue maternelle, le kabyle. Par ailleurs, et c’est un aspect très important que je dois aussi signaler : LA LANGUE AMAZIGHE EST UNE LANGUE OFFICIELLE A OTTAWA ! D’ailleurs, je tombais en plein examen de tamazight pendant que je visitais les écoles et notamment les niveaux 1 et 4. Faute de temps et de peur de perturber les autres classes, je n’ai pas pu malheureusement assister à tous les cours.
Dés l’entrée de l’école, il fallait se déclarer comme « Amazighs » pour pouvoir recevoir les sauf-conduits « visiteurs amazighs » et pouvoir ainsi entrer dans l’école et pouvoir visiter les différentes classes de langue tamazight.
J’ai dû me résoudre à n’assister qu’au cours de mon hôte Rachid Beguenane. Deux remarques m’avaient interpellé pendant ce cours :
•Le sérieux et la motivation des enfants – dont l’âge oscille entre 10 et 15 ans.
•L’accent est mis sur la langue kabyle sans introduction de néologismes amazighs.
C’était un cours dynamique et vivant, où les enfants n’avaient pas peur de se tromper et de se faire corriger soit par leur professeur, soit par leurs camarades de cours.
Je suis saisi d’étonnement et d’aise, quand je me retrouve dans la cours : j’entendais les enfants kabyles passer aisément de l’anglais au français avant de revenir à leur langue maternelle : la langue kabyle.
J’avoue m’être cru en plein rêve ! Un beau rêve que j’aurai aimé faire sur la terre berbère d’Afrique du Nord (Tamazgha) et notamment en Algérie où la langue tamazight – « langue nationale » – est toujours moins qu’une langue nationale, puisqu’elle est une « matière facultative ». Figurez-vous que pour ne pas faire du sport, on exige un certificat médical ; et bien pour ne pas étudier la langue maternelle amazighe, qui doit être la langue maternelle de tous les Algériens et tous les Maghrébins, les responsables pédagogiques ne demandent rien ! Pire encore, pour pouvoir s’inscrire en cours de tamazight, il faut l’autorisation des parents !
En faut-il une autorisation pour les cours d’arabe ? Que nenni ! C’est une langue officielle ! Nous sommes donc réduits à faire ce constat : une langue autochtone – langue amazighe – est réduite à un état facultatif qui nous dit tout sur la volonté du gouvernement algérien (arabo-islamique) sur son état d’aliénation, voire de réification.
J’ai oublié la question innocente mais si révélatrice de ce qu’est la réification des Berbères arabisés. Question d’un enfant amazigh (Lyes = Espoir) : « C’est qui « Araboislam » ? Et pourquoi ce monsieur ne veut pas qu’on étudie notre langue maternelle, la tamazight ?
J’avoue avoir eu du mal à lui expliquer ce qu’est une idéologie extérieure dont les gouvernants intérieurs en font un rouage idéologique interne. Je ne sais pas si ma réponse était adéquate quand je lui répondis ce qui suit : » Disons que c’est un individu qui n’existe pas mais que les autres utilisent pour s’arroger injustement le droit d’interdire à d’autres personnes qui, elles, existent belle et bien et qui désirent fortement étudier leur langue maternelle. L’étudier, la parler, la lire et l’écrire dans un pays qui est le leur et qui fait tout pour la développer et lui porter tous les soins pour la guérir de tout ce qu’elle a souffert du colonialisme.
Car vivre dans sa langue et sa culture c’est avoir une clé pour accéder à une porte qui s’ouvre sur un monde meilleur où la liberté est la source de la vie.
Le dicton kabyle le dit bien : « La langue de ta mère est une porte ouverte sur le seuil du monde ! » (Tameslayt g_emma-k, t-taggurt yellin af emnar n ddunnit !)
Ceux qui nous gouvernent ne considèrent pas la culture et la langue de leurs ancêtres (les Imazighen) comme une richesse qu’il faut développer ; bien au contraire : pour eux, elles représentent un danger qu’il faut éliminer ! Car ils ont préféré opter pour une autre langue et une autre culture étrangères à l’Algérie et à Tamazgha.
Aussi, au lieu de faire en sorte que chaque enfant algérien et amazigh – qu’il soit arabophone ou amazighophone – étudie la langue amazighe, première langue de cette terre berbère-amazighe, aliénation oblige, on freine des quatre fers pour qu’elle évolue le plus lentement possible, le moins possible, de façon à ce qu’elle finisse par s’effacer de ce monde. C’est sans compter sur la racine et la sève si vigoureuse des enfants imazighen !
A quand aurons-nous des hommes et des femmes qui comprendront que la langue amazighe est une chance – une grande chance – pour tous les enfants algériens – et notamment arabophones ! – d’apprendre la langue de leurs ancêtres qui supporte une culture millénaire qui les aurait étonnés par sa beauté. En apprenant cette langue, ils apprendront aussi un système de pensée qui vient de la nuit des temps et qui est porteur d’une modernité surprenante et d’une richesse extraordinaire.
Cette richesse se trouve dans un système de pensée en avance sur beaucoup de peuples dans le monde, y compris les pays « dits civilisés ». Ce système de pensée a instauré une philosophie égalitaire et écologique. Ils auraient ainsi compris ce qu’est « le développement durable » chez leurs ancêtres Imazighen. Ils auraient aussi compris que c’est Tarwest : la science amazighe écologique de l’interdépendance entre tous les êtres vivants du plus petit insecte jusqu’à l’homme. Ils auraient également compris que dans la philosophie amazighe, il n’y a pas d’opposition entre la nature et l’homme. Seuls les Imazighen peuvent se targuer de fêter les insectes à travers une fête et un souper aux crêpes qui leur étaient dédiés !
Ils auraient appris que leurs ancêtres disposaient d’un système de production économique durable et harmonieux appelé « Ablalas ».
Ils auraient également appris le système politique démocratique et laïc où la religion est une affaire personnelle, une affaire de cœur.
C’est tout ce trésor culturel millénaire que les enfants kabyles du Canada étudient à l’école canadienne. En discutant avec quelques uns d’eux, je me suis rendu compte que chacun d’eux ressent un grand bonheur d’étudier sa langue maternelle si riche et si belle.
Tous ressentent une grande fierté d’être des Imazighen et reconnus, dans la lointaine terre d’Amérique du Canada. C’est en dignes héritier du trésor linguistique et culturel millénaire que filles comme garçons amazighs du Canada sont fiers de faire partie de ceux qui portent le nom si beau leurs ancêtres « Les Hommes Libres ».
A cette beauté sereine sur leurs visages d’Amazighs – qui parlent fièrement et à haute voix dans l’enceinte de leurs écoles et dans la rue.
A vous qui m’aviez fait rêver – et particulièrement à la petite Kahina – vous dédie « le conte de l’alouette » (tamacahutt n tqubaât) plein de symbole sur l’oppression linguistique que notre peuple continue de subir sur la terre de ses ancêtres, Tamazgha. Que chacune et chacun y découvrent le message de nos Ancêtres qui ont oeuvré à travers les millénaires que notre langue demeure à jamais et ce malgré les attaques incessantes des ignorants.
Comment l’araboislamisme colonial falsifie les LIVRES ADRESSES AUX ENFANTS dans les écoles en afrique du nord,EDIFIANT!
Par exemple on leur apprend que les conquêtes arabes en afrique du nord ne sont pas des INVASIONS mais des FOUTOUHETES ISLAMIAS comme si les imazighenes attendaient lesARABES pour leur offrir leurs terres,leurs pays et leurs familles!!!
Heureusement que ibn khaldoun ,que les arabes n ‘aiment pas ,a rétabli la vérité historique en relatant comment les arabes ont commis GENOCIDE SUR GENOCIDE contre les imazighenes pour les forcer à s islamiser et se faire coloniser.
Tout kabyle doit regarder cette video,LA VERITE DE LA CONQUÊTE ET L invasion ARABE ET SA FEROCITE
La vérité sur la colonisation arabe de TAMAZGHA et la falsification des arabes de l histoire des amazighs
http://www.youtube.com/watch?v=AZ9izo8HSqY
Congres de la Soummam = imposition de l’arabo-islamisme en Algerie
Il me semble que le mal commence a gouter la chorba en allant dans ce lieu ou l’arabite et l’islam ce sont tenue la main avec la complicité des kabyles de l’époque.
Tadukli tadukli tadukli kan ferher attas imi FSLD a brandi le drapeau Kabyle vive la Kabylie KABYLE vive les KABYLES. je vous aimes tous quand vous faites UNION. je voudrais saluer au passage les mililtants FSLD lors d’un rassemblement a la palace SAID MEKBEL avec courage il on infligé une correction exacte a un voyou barbu qui se prend pour OKBA merci a tous. vive le MAK/GPK, RCD et FFS.
Un autre défi le fait que toutes les organisations satellite du pouvoir d’Alger étaient bannies. Pour ceux qu’ils ne le savent pas,ce musée du congrès de la soummam était le bien du grand père du militant Amazigh feu massin Uharun(un des poseurs de bombes au siège El moudjahed 1976).
en peu de mots : vous avez célébré le souvenir de votre cocufiage islamo-arabiste. Vous avez célébré le cocufiage de la Kabylie par des kabyles arabao-mahométans.
et après 58 ans… vous n’avez encore rien pigé !
il est vrai qu’avec 3 neurones on ne voyage pas plus loin que le bout de son nez ou de son… indexe.
Vous auriez du vous réunir à cet endroit pour déchirer vos vêtements et vous couvrir de cendres !
Tapez sur vos claviers : DOUX LEURRE KABYLE, et vous aurez un début de réponse sur ce congrès affligeant pour notre IDENTITE KABYLE. Référez-vous également au dernier ouvrage de Abdennour Ali Yahia « La crise berbèriste de 1949 » , et là… STUPEUR ! Tous les kabylistes ont été liquidés par le Comité de Coordination et d’Exécution, émanation de ce congrès qui a fait de la KABYLIE ce qu’elle est aujourd’hui.
Il faut ajouter que abane, krim et consorts ont, déliberément, signé l’effacement des identités amaziΓ en général et de l’identité kabyle en particulier. Heureusement que le tribunal de l’histoire est là pour juger tous les fossoyeurs. Je me garde bien de jeter des pierres dans le jardin de quiconque, mais il arrive que nous reçevons la giffle, de l’histoire, en pleine face. C’est dans une pièce d’un auteur kabyle que j’ai appris la réplique suivante: un agent des douanes, fin des années 60, dit à un kabyle, ancien responsable chociste de la fédération de france: « Parle en arabe, ici nous sommes dans un pays arabe… Et le kabyle de lui retorquer: Ecoute-moi pauvre ignorant: JE N’AI PAS REFUSÉ D’ÊTRE FRANÇAIS POUR DEVENIR un arabe.
Préserver LA LEGITIMITE POLITIQUE ET HISTORIQUE DE LA KABYLIE !
Si la Kabylie est si connue et reconnue, son nom résonne et sonne, si parce qu’elle dispose d’une » légitimité politique et historique » arrachée, construite et acquise d’une haute lutte, celle du combat contre les conquérants, les envahisseurs et les colonialismes, grace à la résistance héroique de son peuple contre , les armes à la main contre la barbarie coloniale française, puis contre le Régime militaro-mafieux au pouvoir depuis 1962, donc grace à ses hommes illustres, ses figures de proue, ses résistants de haut rang, ses combattants vaillants, ses stratèges hors pair, ses intellectuels et ses artistes engagés…..inscrits à jamais dans les Annales de l’Histoire mondiale, avec ses mouvements révolutionnaires tels le Soulèvement de 1871 de Amoqrane Aheddad, de Fadma N’Sumer, de la création de l’Etoile Nord-Africaine, du PPA, de l’OS, du FLN et de l’ALN à majorité kabyle, puis les soulèvements de la région deuis 1962, 1976 à L.N.Yiraten, Avril 1980, Mai 1981, 1985, 2001…..
Cette » légitimité politique et historique » est faite par tous ces Héros et Grands Hommes qui ont dit » NON » : Aheddad, F. N’Summer, Hadjali, Laimeche, Abbane, Ait Ahmed,Aissat, Mellah, Ouamrane, Abbas, Krim, la liste est longue, tellement longue ( pardon ! je ne peux citer ici tous les noms ).
LES GENERAUX et leur » HANTISE DE L’ILLEGITIMITE « , QUI EXPLIQUE LEUR HAINE CONTRE LES » HISTORIQUES » !
Les Militaires (Colonels, puis les Généraux acttuels) au pouvoir n’ont aucune légitimité, ni révolutionnaire, ni historique, ni populaire, rien ! Ils sont issus de deux origines : L’Armée française (harkis, donc) et de l’Armée des frontières, et n’ont pas combattu contre le Colonialisme français, contrairement au Maquis de l’Intérieur (ALN) et la Fédération de France du FLN, les deuc fers de lance de la mouvement libérateur, ultra-majoritairement kabyles……C’est bien pour ça que les Généraux criminels et mafieux, malgrè leurs pouvoirs, leurs chars et leurs milliards, sont atteints de cette maladie sénile qu’est la » HANTISE DE LA LEGITIMITE « , car ce sont des traitres, des harkis, ex serviteurs zélés de l’Armée française, au plus fort de la guerre d’indépendance même, et vouent la haine totale, suprème et inégalée contre les » historiques « . Même morts, ils les envient, les détestent et les abhorrent, et ne peuvent résister à leurs noms, leurs effigies, leurs tombes et leurs suppultures….C’est ce qui expliques LA SEQUESTRATION DES OSSEMENTS D’AMIROUCHE ET HAOUES…….
LES ATTAQUES CONTRE LES HISTORIQUES RELEVENT D’UNE » STRATEGIE DELIBEREE » !
C’est la SM-DRS qui a élaboré cette » Statégie délibérée » qui consiste à attaquer les héros et dirigeants historiques, dont le but est de » parvenir l’épuisement » de la » légitimité politique et historique » de la Kabylie, mais aussi » de parvenir au point de non retour, à l’achèvement » de la » division-isolement-séparation » de cette région charnière et » tete de la locomotive « …..protestataire, contestataire et révolutionnaires !
Le REGIME MILITAIRE CONTRE LES » HISTORIQUES » !
Il est naif de ne pas savoir que les militaires au pouvoir depuis 1962 detestent et abhorrent mortellement ceux qui ont fait la Guerre de libération, les historiques, les héros, les dirigeants civils….Eux, les militaires n’avaient pas combattu, ils étaient dans l’Armée française et l’Armée des frontières, et n’ont donc aucune légitimité, sont donc illégitimes politiquemnt, historiquement….Ils ont pris le Pouvoir (militaire) par la force, et l’ont exercé par la force, ainsi depuis 1962….
D’où leur haine totale contre les historiques…..assassinés, emprrisonnés, exilés, soudoyés, chacun est cas particulier, géré à par, individuellemnt….
LES GENERAUX MEPRISENT LES CIVILS, ET DETESTENT LES » HISTORIQUES » !
Le Régime militaire a de nombreuses caractéristiques sembles à celles de toutes les Dictatures similaires, et a aussi ses spécificités. Les observateurs avertis (sont rares) savent bien que les Militaires (Colonels, puis les Généraux actuels) méprisent totalement les civils, la population civile, et détestent mortellement les » historiques « , ceux qui ont réellement et vraiment combattu contre le Colonialisme français. Eux, les Militaires ( les Généraux) n’ont pas combattu, ils étaient dans l’Armée françaises et/ou dans l’Armée des frontières. Ceux de l’Armée française, les » Marsiens » les appelle-t-on, en référence au 19 Mars 62, sont des » agents infiltrés « , des harkis donc…..
Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi, depuis plus d’un demi siècle, on continue à confondre: REVOLUTION et guerre de libération ?