Yasmina Khadra censuré par la presse algérienne

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Yasmina Khadra

ALGERIE (Tamurt) – « Dieu n’habite pas la Havane », le nouveau roman de l’écrivain Yasmina Khadra, sorti il y a quelques semaines en Algérie, aux éditions Casbah, est complètement ignoré par les journaux algériens. Ce n’est pas seulement ce roman, dont font l’impasse les médias algériens, c’est carrément Yasmina Khadra qui semble devenu persona non grata et ce, depuis qu’il a ambitionné de se porter candidat aux présidentielles de 2014.

A l’époque, Yasmina Khadra, qui avait commencé prématurément sa campagne électorale, a fait  d’Abdelaziz Bouteflika sa cible privilégiée. Dans toutes ses sorties sur le terrain, Yasmina Khadra s’acharnait contre Bouteflika. Un acharnement qui a étonné les observateurs d’autant plus que, quelques temps auparavant, le même Yasmina Khadra avait été désigné directeur du très convoité centre culturel algérien à Paris. Que s’était-il donc passé pour que Yasmina Khadra  change à ce point de fusil d’épaule ? La question restera toujours posée car le manque de transparence en politique est la caractéristique principale en Algérie.

Toutefois, Yasmina Khadra, étant un ancien officier de l’ANP, on peut deviner qu’il ait servi pendant un temps à une frange de généraux. Surtout quand on sait que la première fois que Yasmina Khadra a été vraiment surmédiatisé en Algérie, comme aucun autre écrivain ne l’a été, c’est à la sortie de plusieurs livres écrits par des officiers déserteurs de l’armée algérienne. On pourrait alors supposer que Yasmina Khadra a été propulsé volontairement afin de contrecarrer, entre autres, les auteurs de « la Sale guerre » et de « la Maffia des généraux ». Les romans et les interviews de Yasmina Khadra ont toujours fait la une des médias dans un pays où la culture, et a fortiori, la littérature constituent, réellement, le dernier souci des éditeurs et des décideurs.

En contre partie, Yasmina Khadra servait bien l’armée algérienne qu’il a défendue bec et ongle à chaque fois qu’il a eu l’occasion de s’exprimer surtout lors des émissions littéraires diffusées par les chaînes de télévision françaises. En dépit du fait qu’il avait été gâté par toute la presse algérienne, la critique littéraire, surtout française, dont la crédibilité ne peut souffrir d’aucune équivoque, s’est toujours montré prudente et réticente envers les romans de Yasmina Khadra. Il n’a d’ailleurs jamais reçu de prix prestigieux. Ce qui n’a fait qu’exacerber sa frustration et l’a poussé aussi à tenir des propos très peu modestes sur sa personne allant jusqu’à déclarer un jour,  à un média étranger, fièrement qu’il était plus connu que l’Algérie.

Tahar Khellaf

6 Commentaires

  1. il a dit un fait réel, il est plus populaire que l’algerie elle méme , c est un pays fermé sur lui meme, alors qu,il devait etre plus connu que le maroc si on compare les deux pays du point de vue diversité geographique qui est un grand atout touristique , comme exemple . securiterement, on sait tous que l’algerie est loin d’etre un havre de paix, si quelqu’un voyage en algerie et revient saint et sauf ou sans histoires, c’est qu,il est chanceux ou bien pris en charge par un particulier .

  2. ils ont un target étteindre pour décliner un passé amère pour l´avaler , donc ils ont montés la même pièce théarale et scénariothèque d´un génocide et crime organisé 54-62 avec la participation des officiers déserteurs de l’armée Francaise , donc ils ont recyclé cette fameuse décennie de notre époque pour un renouveau génocide et crime organisé dans les années 90 , donc a psychologiquement pour un remède des esprits traitrice aux vrais patriotes du génocide 54.62 , pourcela l´équipe des officiers déserteurs de l’armée algérienne ont joués un role d´asphéxie en faveur des planificateurs du génocide .

  3. Yasmina un homme qui s’était longtemps caché sous un nom de femme, pourquoi cela? J’ai lu dans un de ses interview dans le magazine Marianne (France) où il s’était plein qu’il a pas été convié a « la semaine de Tlemcen capitale islamique ». Ensuite il s’était aussi plein de la semaine : »Alger capitale de la culture arabe ». En fait ce type est originaire de Béchar et il est amazigh, mais il a fait le choix d’être un « arabe ». Il n’est pas très hostile a l’amazighité si elle reprendrai sa place dans le pays, mais rester un « soumis », un dhimmi sous la botte des Arabes ne le gênerai surement pas. Il fait parti de ces amazighs passifs, qui se meurent sans réagir.

  4. Sa notoriété a été entachée par ses plagiats aussi ne l’oublions pas; Pas un mais deux plagiats. Il s’est plaint dans la presse que des académiciens doutent qu’il soit l’unique auteur de ses livres, mais c’est pour brouiller les pistes. Il y a en effet de quoi douter véritablempent. Le psychanalyste (sa bête noire) qui a dévoilé les deux plagiats remarque l’écriture très féminine de Yasmina Khadra dans Ce que le jour doit à la nuit (le roman inspiré des Amants de Padovani de Youcef Dris) et affirme que chez Jullliard on lui réécrit ses livres; L’étrange ajouté à l’étrange avec ce type. Je ne sais pas si c’est sa femme Yamina (sans s) Khadra qui l’aide à rédiger ses livres, mais je relève pour ma part que je n’ai jamais lu un article d’analyse quelconque (littérature, politique, etc) écrit et signé par Yasmina Khadra.

  5. azul fellawen, ce haratin de figguig , se dit nomade. il s’est prononce a plusieures reprises contre l’amazighité ,ça c’est pour l’histoire comme amazigh kateb ,boudjedra ,assia djebar et les autres… tanemirt ar timlillit.

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