A l’appel des habitants n’Ath Zellal – Rassemblement demain devant le tribunal d’Azazga

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Les villageois d’Ath Zellal, dans la daïra de Mekla, à l’est de Tizi-Ouzou, protesteront demain devant le tribunal d’Azazga suite à la convocation par la justice d’un jeune du village.
« Le 10 mai 2012, la grande majorité des habitants de notre village avaient rejeté la mascarade électorale. Beaucoup de citoyens avaient procédé à la destruction des urnes de la honte au niveau de l’école primaire. Quelques jours plus tard, une plainte a été déposée à l’encontre de Massinissa HAMZA pour une prétendue agression contre un des agents de surveillance. Or, ce dernier n’était nullement responsable de cet acte. C’est une simple victime, objet d’une injuste et fausse accusation qu’aucune preuve ne peut étayer », dénoncent les habitants d’Ath Zellal.

Les rédacteurs de l’appel dénoncent le harcèlement judiciaire dont est victime Massinissa HAMZA et appellent à un rassemblement devant le tribunal d’AZAZGA à 9h.

M.T.

3 Commentaires

  1. A kra istu3ayaren, tezzim d amrar i werdrar

    Ur tezmiren ara atbibem

    Tegulem ar tarrem d azaghar

    {{IRGAZEN N AT ZELLAL D IMAZIGHEN}}

    Ilvatel ur edarayen amnar !!

    {{Vive la Kabylie, vive le MAK, tous et toutes pour le GPK !!

    Vive la Kabylie indépendante !!}}

    • Ce jeune Massinissa ne doit pas porter seul le fardeau de l’après boycott ,ni les habitants de son village ne doivent pas souffrir de leur isolement ,tous les Kabyles doivent être engagés et solidaires contre le harcéllement multiforme du pouvoir politique .

      On constate facilement que le pouvoir veut affamer la Kabylie et les Kabyles ,bientôt l’été et les grands feux reprendront ,les militaires et les gendarmes ont pour mission de détruire autant que possible tout ce qui fait la fierté des Kabyles et de la Kabylie .

      Les différents fléaux que vivent les Kabyles actuellement sont programmés à partir des laboratoires du DRS depuis Alger ,et donc tous les sabotages ,tous les Kidnappings tous les vrais faux barrages,blocages de la circulation ,un exemple :le trajet Azazga-Tizi ouzou 37km ,on le parcoure actuellent en 2h ,pas moins ,les gendarmes y veillent ,pour ça et personne n’a le droit de reclamer et toutes les fausses informations sont programmées,depuis Alger .
      c ‘est là la mission des militaires et des gendarmes en Kabylie Sinon à quoi bon l’occupation militariste de notre chére Kabylie .

  2. faux ! complètement faux ! les faits qui sont rapportés par les auteurs de  » l’appel au rassemblement devant le tribunal d’Azazga le 18 mars 2013  »

    Ce qui s’est réellement passé le 10 mai 2012, le jour des élections législatives, à At Zellal, c’est qu’il y a eu appel au boycott du MAK mais aussi d’autres partis, pendant que beaucoup d’autres ont au contraire appelé à la participation massive à ces élections. Le pari pris par les partisans du boycott toutes tendances comprises dans ce village est qu’il n’y aurait aucun citoyen qui se présenterait au bureau de vote d’At Zellal et tous étaient convaincus qu’il y avait nul besoin de recourir à un quelconque empêchement physique des citoyens de voter, comme c’était le cas par le passé, car on les croyait tous acquis à la démarche du boycott. Mais aussi, et c’est ce que nous avons cru et croyons encore, parce que le mot d’ordre du MAK en cohérence avec son idéal de liberté et de démocratie, était de laisser choisir librement les citoyens entre le boycott et la participation. Surprise ! beaucoup de citoyens ont voté et un grand dépit a pris d’assaut les cœurs dans les rang des partisans du boycott qui, le moins qu’on puisse dire, n’ont pas su convaincre. Le mot d’ordre « laisser choisir librement les citoyens » a toutefois obligé ces derniers à se résigner et à contenir leurs ressentiments… jusqu’à un certain moment du moins. En effet c’était intenable ! la résignation n’a pas duré et la tentation d’agir était plus forte et a amené l’état major local officiel ou officieux ? à improviser une action, en mauvais perdant qu’il est. C’est ainsi, qu’à la minute à peine qui a suivi la fermeture pour procéder au dépouillement, un groupe de jeunes et parmi eux le jeune nommément cité dans ce communiqué, fit éruption en véritable commando dans le bureau de vote saccageant et brulant l’urne et les bulletins de vote qu’elle contenait. Parmi la composante humaine du bureau de vote, un jeune d’At Zellal, âgé de 34 ans, présenté dans ce communiqué innommément comme « fonctionnaire du régime » et « fonctionnaire de Bouteflika », comme s’il était alors le seul comme tel dans ce village en particulier et dans toute la Kabylie en général, recruté à cette occasion pour le travail de secrétariat à côté de beaucoup d’autres, des filles et des garçons tous d’At Zellal, et représentant l’administration, alors que les surveillants sont formés des représentants des partis ayant pris part à ces élections, fut pris de panique et a tenté tout bonnement de fuir par la seule porte qu’a le bureau. Deux jeunes lui barrèrent la sortie et s’en retourna aussitôt quand soudain il trouva face à lui ce jeune nommément cité dans ce communiqué, brandissant une chaise qu’il fendit sur sa tête de toutes ses forces lui ouvrant ainsi l’arcade sourcilière gauche et l’envoyant parterre. Devant cette scène sanguinaire, c’est le commando à son tour qui est pris de panique et a fui à toute vitesse laissant derrière eux leur jeune frère, voisin et concitoyen sans connaissance et perdant du sang. Heureusement que ses collègues étaient là et coururent aussitôt vers lui pour tenter de le secourir. Pendant qu’ils le réveillèrent un autre citoyen d’At Zellal, probablement attiré par les cris des filles et le brouhaha du commando en fureur, entra précipitamment dans le bureau. Presque au même moment, la victime revint à elle-même et fut tout de suite évacuée par ce dernier, car véhiculé, au service des urgences de l’hôpital d’Azazga où on lui prodigua les soins qu’il fallait (15 points de sutures furent nécessaires). A son retour, pendant la nuit et les jours qui ont suivi, les citoyens du village d’At zellal n’ont pas manqué comme cela est de coutume chez les Kabyles en pareil cas, d’affluer chez lui pour lui exprimer à lui comme à tous les membres de sa famille, sympathie et soutien tout en condamnant cette outrage et cette offense gravissime si étrangers à leurs valeurs ancestrales de solidarité et de respect réciproque. Ils étaient tous indignés et ne sont pas prêts d’oublier. De la terreur se lisait même sur leurs visages et dans leurs regards graves et tristes. On aurait dit qu’ils venaient de subir une incursion terroriste. Mais ce qui explique plus leur tristesse et leur peur, c’est la conscience qu’ils ont pris soudain que le cadre social qui, hier seulement, les protégeait encore et leur garantissait dignité et liberté comme en témoigne Taleb Rabah dans sa chanson : « … asmi aken ddran lafḥul nεac di tudrin senif… », se met maintenant à sécréter méchanceté, haine, terreur et Dieu seul sait quoi d’autre encore désormais. Certains des concitoyens, amis, voisins, cousins et frères, l’ont même encouragé à déposer plainte. Ainsi et devant le fait que ni regret ni pardon ne lui ont été exprimés de la part de son agresseur, ni directement ni indirectement à travers une quelconque médiation, pire encore, il a même indirectement été défié de le faire, il a finit par déposer plainte devant le tribunal d’Azazga. Pendant l’attente des suites qui lui sont données, qui a duré plusieurs mois, personne ne s’en est soucié. Mais voilà qu’arrive la convocation du tribunal d’Azazga, pour que tout un défilé de médiateurs probablement improvisé également par les mêmes commanditaires (état major local), faisait quotidiennement procession dans le domicile du plaignant tentant sans relâche de le dissuader et qu’il en retirasse sa plainte. Le ton subliminal utilisé par ceux-ci va crescendo à mesure que la date de l’audience se rapprochait sans que la victime ne soit dissuadée, et a fini par prendre le timbre de menaces de toutes sortes (lynchage, kidnapping de membres de sa famille,… tel sont les mots qu’il a entendu). Un appel à un rassemblement devant le tribunal d’Azazga par voie d’affichage et à travers l’internet à l’instar de ce communiqué, a même été lancé, pour soutenir l’agresseur, présenté comme victime et les faits totalement déformés. L’objectif de ce rassemblement n’échappe bien sûr à personne, c’est l’acquittement de ce dernier à travers un éventuel effet psychologique et/ou politique sur les magistrats en charge de l’affaire mais aussi à travers un éventuel effet intimidant sur la véritable victime et sa famille, qui les pousserait au retrait de la plainte. Les dommages moral et matériel subis par la victime on s’en balance ! quel sens de la justice !

    La campagne de désinformation orchestrée par les commanditaires sus cités a en tout cas produit ses premiers fruits puisque d’ores et déjà les organes du MAK (le Conseil régional de Tizi-Ouzou et SIWEL) et à travers eux, beaucoup de citoyens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, montrent combien ils sont dupes en apportant leur soutien naturel en pensant qu’encore une fois il y a « machination du régime qui tente d’isoler un citoyen ». Eh bien ! si c’est vrai ailleurs à un autre moment, cette fois-ci non ! il y a belle et bien machination qui tente d’isoler un citoyen, mais ce n’est pas de la part du régime mais plutôt de la part d’individus arrogants et imbus de leur pouvoir qui, au lieu de reconnaître leur bévue et erreur de commandement voire de stratégie de combat, y persistent en tentant de monter des citoyens contre d’autres et incitant à la violence et au crime fratricides. L’action qui est mise en mouvement dans cette affaire, n’est pas l’action publique mais l’action civile au sens des articles 1, 2, 3 (modifié), 4, 5 et 5-bis (nouveau) de l’ordonnance n°66-155 du 8 juin 1966 portant code de procédure pénale, modifiée et complétée. D’ailleurs nous sommes nous-mêmes étonnés de ce que l’action publique n’est pas encore mise en mouvement et nous nous interrogeons si elle le sera un jour ?

    Voilà donc ce qui c’était réellement passé. C’est dans l’espoir que toute cette machination et cette incitation à la violence cessent que nous lançons un appel aux responsables du MAK et à tous les citoyens pour qu’ils interviennent chacun à son niveau et dans la mesure de ses possibilités. Qu’on arrête de jeter ainsi et gratuitement l’anathème sur la véritable victime et toute sa famille. L’objet de cette affaire pendante entre ces deux jeunes citoyens d’At Zellal n’est pas le sabotage du vote mais coups et blessures, offense et outrage à l’honneur et atteinte à la liberté d’autrui. Elle est portée devant une instance neutre. Ce n’est pas la première fois que pareille instance soit sollicitée à travers toute la kabylie, bien au contraire ! les citoyens préfèrent recourir à pareil arbitrage tant la neutralité et l’objectivité est impossible autrement, notamment de part les liens de parenté plus ou moins étroits entre les citoyens qui rendent l’implication de tout le monde dans tous les conflits, inévitable. De ça ! les citoyens en ont une conscience extrêmement claire.

    I.L.

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