Bgayet – Les habitants de Merdj Ouamane ferment la mairie d’Amizour

1
956
EPH Amizour
EPH Amizour

Les artères sillonnant leur village sont poussiéreuses en été et boueuses en hiver, ceci oblige les commerçants et les ménages à faire le ménage quotidiennement. Outre ce problème de routes à bitumer, ces citoyens demandent la réalisation d’une salle de soins, d’une antenne administrative pour éviter des déplacements lointains jusqu’au chef-lieu pour de simples extraits de naissance, une maison de jeunes, la mise en service es locaux commerciaux réalisés et laissés à l’abandon depuis et enfin le raccordement au réseau téléphonique pour au moins profiter de l’Internet, outil indispensable en cette ère hautement technologique.

Selon l’édile communal, ces revendications sont totalement légitimes et les services de la commune ont pu commencer à satisfaire quelques unes en confectionnant une étude d’aménagement du village, en déposant au niveau des services concernés une étude de raccordement au gaz de ville dont les travaux débuteront très prochainement et enfin le choix de terrain pour la réalisation d’un groupe scolaire a été fait. Ces déclarations du maire ressemblent apparemment aux anciennes promesses non tenues lesquelles ont fait réagir violemment cette population.

Amaynut

1 COMMENTAIRE

  1. Azul

    Franchement, je me demande comment se fait-il que l’on attend encore des choses de l’état algérien, mairies comprises. Personne ne croit bon de se demander comment nos devanciers faisaient pour gérer, sans l’aide de personne, les affaires de nos vieilles communautés. Encore qu’à leur époque, les moyens étaient très très limités. Aujourd’hui, avec des moyens décuplés, on n’arrive même pas à construire une fontaine. Et l’on entend les gens d’aujourd’hui prétendre être plus intelligents que nos parents, grand parents et ancêtres. Foutaise et balivernes

    Il faut aujourd’hui que l’on prenne nos responsabilité. Il faut qu’on cesse de pleurnicher comme des veuves éplorées, pas seulement à Merdj Wamane mais dans toute la Kabylie. Il faut que chaque village, chaque quartier, chaque ville se prenne en charge, cotise, cesse de payer les impôts aux bandits d’Alger et construise petit à petit ceux dont ils ont besoin, à commencer par des voies pavées, de vrais écoles, chasser le système « scolaire » diabolique du pouvoir algérien, ses pervers d’imams et tous ses symboles. Faute de quoi, nous continueront à être les tubes digestifs qu’à fait de nous l’état algérien. Nous continuerons à imiter les usages algériens basés sur l’irresponsabilité, la corruption totale, le mépris et la vénalité.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici