HOMMAGE (Tamurt) – La nouvelle est tombée tel un couperet en Kabylie. Le célèbre bassiste Kabyle, Lhachemi Bellali s’est éteint mardi soir dans un hôpital parisien, des suites d’une longue maladie.
L’artiste, qui a consacré toute sa vie à la musique kabyle, est tombé dans l’anonymat ces dernières années. Nul ne s’est intéressé à son sort exceptés quelques amis intimes, ceci au moment où des starlettes du Golf ont bénéficié de milliards de dinars du ministère dit de la Culture Algérien. Les artistes Kabyles partent l’un derrière l’autre ces dernières années. Hormis leurs fans, le pouvoir ne leur prête aucune importance, surtout ceux qui sont restés loin des feux de la rampe et ont refusé de se soumettre à la politique de Khalida Toumi : argent contre soutien politique.
En cette circonstance douloureuse, le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, Bouaziz Aït Chebib, présente à sa famille et à la famille artistique kabyle ses sincères condoléances et les assure de son soutien indéfectible en cette pénible nouvelle.
El Hachemi Bellali a marqué des générations entières par son talent artistique et cela, des décennies durant. Il fut le bassiste principal de la majorité des artistes kabyles : Idir, Abranis, Rabah Asma, Matoub Lounès, Cherif Kheddam, Youcef Abdjaoui, Kamel Messaoudi, Kamal Hamadi, Karima, Allaoua et d’autres.
Mais son intégration dès sa création du mythique groupe kabyle Abranis, le propulsera sur la scène artistique internationale. Il connaîtra avec d’autres artistes Kabyles un succès fulgurant, mais El Hachemi a su garder les pieds sur terre. Boudé par les médias officiels, El Hachemi reste peu connu de la nouvelle génération. Tamurt reviendra sur plus de détails sur son enterrement tout prochainement.
Youva Ifrawen pour Tamurt
