La question amazighe en Lybie

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LYBIE (Tamurt) – L’Observatoire des droits et libertés (OADL) a organisé le mercredi 03 Juillet 2013 à dix-huit heures (18h), à la Bibliothèque national de Rabat (BNRM) une rencontre avec le chercheur et militant amazigh libyen, Madghis Madi. La rencontre s’est tenue autour de la question amazighe en Libye après la révolution.

Une introduction a d’abord été faite par Meryam Demnati puis par Ahmed Aassid, membres du bureau de l’OADL sur la situation de l’Amazighité dans Tamazgha (Afrique du nord) puis la présentation de l’invité Madghis Madi, chercheur sociolinguiste et militant amazigh de Libye.

Le chercheur amazigh libyen a quant à lui fait une intervention remarquable de part sa richesse et son contenu captivant. Plusieurs questions ont été abordées: la situation politique générale en Libye, les différentes sensibilités sur place, et ce qui a été réalisé pour l’amazighité durant ses dernières années dans le domaine politique, de l’enseignement, des médias et espaces publics ainsi que la stratégie du mouvement amazigh libyen.

Un document a été également distribué pour faire connaître ses positions : la Déclaration issue de la rencontre du mouvement amazigh libyen à Tripoli du samedi 12 janvier 2013 sur « L’échéance Constitutionnelle des Amazighes de Lybie » où il est notamment stipulé « Qu’il y soit mentionné que la langue amazighe est une langue officielle de la Lybie, de valeur égale à celle des autres langues officielles pour tous les Libyens ».

Lors du débat très animé, d’autres axes ont été soulevés, notamment les enjeux et les perspectives d’avenir pour Tamazight en Afrique du nord, les discriminations et les obstacles, et la comparaison des différents contextes Algériens, Libyens, Azawadiens et Marocains. Les différents projets en commun qui sont en cours ont été évoqués ainsi que les projets qui devront se faire pour que Tamazight millénaire en Afrique du nord retrouve enfin la place qui lui revient de droit dans tous les domaines publics et privés et que plus jamais de discriminations à son encontre ne se poursuivent.

OADL. 03 Juillet 2013

2 Commentaires

  1. Azul merra .

    Walit kan d acu i yḍerrun deg tama n Tmazgha anda iḍuva (pouvoirs) si tmunent ar ass-a, d izukar (aɛraven) i ten-yeṭfen. akken kan iziker ad yeṭṭef aḍabu, imiren amaziɣ at-yerr ddaw-as, ddaw uḍar-is akken at-yemḥeq am ubaɛuc deg lqaɛa. Ihi, bɣiɣ kan ad iniɣ imaziɣen n Libya : qarɛawt iman-nwen af izukar! Yak d ixeddaɛn. Ma tuɣalem teɣlim am asmi illa Defdafi (Kadafi), atan yewwi-ken uḥemmal n twaɣit, n lmut, atg…. Ihi, ḥadret-iman-nwen amma awen-teḍru am Iqvyliyen i 62, ak d icelḥiyen n Lmerruk i yefkan laman i yzukar n tmurt-nsen armi i yuɣalen ass-a ttwarekḍen, ttwameḥqen, ttwaɛezlen armi i yuɣalen d ulac!

    *Izukar: d isem i fkan Iqvayliyen i waɛraven-nsen. Awal-agi d rrgumat acku i tmunent nni deg 62, izukar agi sseɣlin-d lbatel d ttuksa n sser af iqvayliyen u rran-ten ar yidis, ɛazlen-ten am umdan yewwet tterka (lépre)..

    • Tidets ak ayni thekaredh. Akni nekar di stade « akussar dassawen izukar d’imekssawen ».
      Plus serieusement:

      ma nevgha an3ich di lahna –> ilak adili thamazight — iwaken adili thamazight –> ilak widi tsihemlen — widi tsihemlen –> d’imawlaniss

      Thileli i thmura ennegh. Usta3rifghara s’iziker akni vgha yilli, seg 2001 zrigh achi d’chethla n’ssen.

      Ulac smah, vive el MOB

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