TIZI OUZOU (Tamurt) – C’est samedi prochain que sera organisée la cérémonie de la dixième édition du Prix Matoub-Lounes contre l’oubli. Le rendez-vous est ainsi donné samedi prochain, à partir de 10 heures à la maison de jeunes de la ville de Draa El Mizan, avec tous les fans du Rebelle qui lui sont restés fidèles, dix-neuf ans après son assassinat un certain maudit 25 juin 1998.
Le prix en question, organisé annuellement par l’association culturelle amazighe Amgud de Draa El Mizan, sera attribué cette fois-ci à trois personnalités du monde universitaire et de la culture. Il s’agit du militant et écrivain mais aussi éditeur spécialisé dans le livre amazigh, Ramdane Achab, de l’universitaire Mohand Ouamar Oussalem, également militant de la cause berbère depuis de longues années ainsi que de Lynda Ouatah, chef de département de langue et culture amazighes de l’université de Bougie et également doctorante dont le thème de la thèse est la poésie de Matoub Lounès. Cette dernière a déjà soutenu une thèse de magister sur le même sujet. D’ailleurs, samedi prochain, Lynda Ouatah animera une conférence-débat sur l’œuvre et le parcours de Matoub Lounès en compagnie de Malika Matoub, sœur du Rebelle et présidente de la Fondation éponyme. Rappelons que le Prix Matoub-Lounès contre l’oubli a déjà été décerné à de nombreuses autres personnalités depuis son lancement il y a dix années.
D’ailleurs, les organisateurs de cet événement, à savoir les membres de l’association Amgud de Draa El Mizan ont invité l’ensemble des lauréats du Prix Matoub-Lounès contre l’oubli depuis qu’il a été lancé afin d’être présents au rendez-vous culturel de samedi prochain qui sera une grande occasion afin de rendre un vibrant et particulier hommage à Matoub Lounès, l’homme, le militant, le poète et le chanteur insoumis.
Tahar Khellaf
Tadukli à yatmaten
Mettons nous d’accord sur l’essentiel l’epanouissement de thaqvaylit, son bien être son évolution concrète sans aucune magouille par ce qui l’instrumentalise et pas de conflits d’égaux ou zaimizme on a besoin de tt le monde, on va pas refaire comme même à chaque fois qu’on se rapproche du but pour se deviser donc please regardons uniquement l’intérêt de thaqvaylit comme le chanter si bien matoub as ya fou rabbi
@aksil aeh
Ne soyez pas naïf où arrêté de faire semblant de l’être, à l’heure où le pouvoir envoi ces chiens sur le Web et sur le terain pour tenter de déstabiliser le combat des kabyles pour leur liberté il faut une figure symbolique , une personne « au dessus de la mêlé » pour tracer la feuille de route et surtout ne pas changer de cape à la moindre bourrasque arabo-islamique.
Che Guevara, Ghandi, Mandela….autant de figure symbolique qui on mener leur combat et représenter un peuple…c’est du zaimisme pour vous?
Non nous n’avons pas de tous le monde, des résistants de la derniere heure, il faut choisir son camp celui de la liberté de la kabyle où celui de l’estomac et du pouvoir, notre identité kabyle et au dessus de toutes religions, doctrine, idéologie mortifere….
Je n’ai absolument rien contre ces personnalités sûrement méritantes, mais je me pose une question sur le fait d’exclure des lauréats ceux qui sont fidèles à l’engagement de Matoub Lounes dans la dimension Kabylité. Nous déplorons en effet que l’engagement de Matoub sur la libération Kabyle soit escamoté et passé sous silence. La dimension culturelle de Lounes est importante, son engagement sur les causes justes est indéniable mais on ne peut pas et on ne doit pas nier le fait avéré publiquement que Matoub fut le premier indépendantiste Kabyle, c »est bien lui qui a appelé à l’instauration d’une République Kabyle à une époque où le nationalisme algerianiste aliénait les cerveaux Kabyles les plus éclairés. Il est donc choquant qu’on ne retrouve jamais parmi les receveurs du prix Matoub de vrais indépendantistes Kabyles. Quelle est la crédibilité d’une association qui s’arroge le droit de décider parmi les Kabyles de ceux qui méritent de Matoub ? À fortiori quand cette association verse dans la négation de l’idée d’indépendance Kabyle tant défendue par Matoub ? Comment monopoliser la mémoire de Matoub en la réduisant à l’aspect folklorique au détriment de son engagement pour une Kabylie libre et indépendante ? Y aurait-il plus noble combat que celui pour la libération de son pays du co!onialisme arabo algérien ? C’est le combat de Matoub. Un jour ou l’autre les imposteurs qui ne continuent pas l’engagement de Matoub pour notre indépendance et squattent son héritage indûment seront démasqués
on ne dit pas « samedi prochain », car il beaucoup de « samedi » prochains » dans l’année. on donne la date