L'université de Tizi-Wezzu paralysée

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Université de Tizi Ouzou
Université de Tizi Ouzou

TIZI-OUZOU (Tamurt) – Le CNES exige à travers la protection de la dignité de l’enseignant chercheur par le respect des prérogatives des enseignants et la protection de l’enseignant dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, la tenue des états généraux sur le fonctionnement de l’université, la pédagogie et la recherche, l’augmentation des quotas de logements attribués aux enseignants chercheurs à la hauteur de la demande (logement=outil de travail).

Les enseignants demandent la révision du statut particulier de l’enseignant chercheur dans le sens de la valorisation de l’expérience professionnelle de l’enseignant chercheur par la séparation entre les grades de la recherche et ceux de l’enseignement et en étendant la mission de la CUN à l’évaluation des activités et des publications pédagogiques dans le cadre de la promotion aux grades supérieurs de l’enseignement qui seront alors définis tout en revendiquant l’amélioration et la protection du pouvoir d’achat de l’enseignant chercheur par la révision des salaires, la mise en place de système de valorisation salarial annuel pour tous les salariés et un allègement fiscal indexé sur le taux d’inflation en faveur des salariés. En dernier, ils revendiquent la valorisation des diplômes de Magister et de Doctorat ès-science par l’alignement du Doctorat ès-sciences sur le doctorat d’Etat, la suppression de l’habilitation pour les titulaires d’un doctorat ès-sciences, le maintien des mêmes conditions d’accès au grade de professeur et l’alignement du diplôme de Magister sur le doctorat LMD.

Un cadre de travail déplorable

Les enseignants et les étudiants de l’université Mouloud Mammeri travaillent dans un cadre déplorable. Les salles de cours et les bureaux des profs sont délabrés. « Où est passé l’argent destiné à notre université. En plus des salles complètements vétustes, l’hygiène et la qualité de la restauration sont plus que médiocres », constate un enseignant.

A de nombreuses reprises, des étudiants ont organisé des marches afin de dénoncer cette situation, mais en vain. Rien n’a été régler.

Des agressions au quotidien

Chaque jour des agressions sont signalées à l’université Mouloud Mammeri. Les victimes sont souvent de pauvres étudiantes et étudiants qui font les frais de l’absence de sécurité. Des extra universitaires agressent des étudiants notamment dans les réfectoires. Ces voyous entrent et violent l’enceinte universitaire avec l’aide des agents de sécurité. « Malgré les plaintes des étudiants, ces derniers continuent de vivre dans l’insécurité.

A Tamda, les travailleurs ont décidé de fermer l’université prochainement, et ce, jusqu’à l’ouverture d’une sûreté urbaine.

Gaya B

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