 – Programmé pour ce mercredi 08 mai, le procès en appel de cinq militants kabyles, originaires du département de Tuvirett, en Kabylie, a été renvoyé par la cour d’appel d’Ager au 22 mai prochain. Ces militants sont poursuivis en vertu de l’article 87 bis pour « appartenance au Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie », arbitrairement classé « organisation terroriste » par le régime colonial algérien.){kind=link}
ALGER (TAMURT) – Programmé pour ce mercredi 08 mai, le procès en appel de cinq militants kabyles, originaires du département de Tuvirett, en Kabylie, a été renvoyé par la cour d’appel d’Ager au 22 mai prochain. Ces militants sont poursuivis en vertu de l’article 87 bis pour « appartenance au Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie », arbitrairement classé « organisation terroriste » par le régime colonial algérien.
Le 12 novembre 2023, le tribunal criminel de Dar El Beida (Alger) a condamné en première instance le militant indépendantiste kabyle Aggad Madjid à 07 ans de prison ferme, Messouaf Youssef à 05 ans ferme, alors que les militants Attaf Mohand Saïd et Addar Nabil ont écopé chacun d’une peine de 4 ans d’emprisonnement. Accusé dans le même dossier, Bounadi Youba, le seul qui ne soit pas en détention, a été condamné à 2 ans de prison dont un avec sursis. En plus du chef d’inculpation d’« appartenance au MAK » que la junte militaire a injustement classé depuis le 19 mai 2021 comme « organisation terroriste », ces jeunes kabyles issus de différentes régions de Tuvirett, sont également poursuivis pour « apologie du terrorisme », « publications de nature à nuire à l’intérêt national » et « incitation à attroupement non armée ». Pourtant, ces citoyens kabyles sont connus et reconnus pour leur pacifisme. Leur seul tort est d’avoir revendiqué leur kabylité. A part leur amour pour la Kabylie et leur identité kabyle, leurs dossiers sont vides. Leur arrestation s’inscrivait dans le cadre du projet « zéro kabyle » lancé par des généraux sanguinaires algériens et leurs services secrets criminels.
Dans leur plan diabolique, ils ont incendié la Kabylie, faisant des centaines de morts, pour ensuite accuser les indépendantistes kabyles d’être à l’origine de ce crime. Une façon pour eux de justifier la répression sans précédent qu’ils pratiquent depuis plus de trois ans en Kabylie.
Aksil K.