Sous Bouteflika : l’Algérie était dirigée par une grande mafia

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Pouvoir assassin!
Pouvoir assassin!

ALGERIE (TAMURT) – La majorité écrasante des dirigeants ayant campé les premiers rôles lors du règne d’Abdelaziz Bouteflika sont soit en prison ou bien en voie d’être incarcérés suite à leur implication dans de gravissimes affaires de corruption et de dilapidation des biens d’Etat.

D’anciens Premiers ministres, les directeurs de campagne de Bouteflika, le premier responsable de la police à l’échelle nationale, des responsables dans le corps de sécurité et la liste n’est pas terminée. La mafia était partout dans les hautes sphères du pouvoir. En même temps, les mêmes responsables n’hésitaient pas, toute honte bue, à débiter discours qui s’apparentaient à des leçons de morale adressées à un peuple algérien pris en otage par une bande de malfaiteurs. Chaque jour qui passe d’autres nouveaux responsables qui occupaient de très hautes responsabilités sont cités à comparaitre et après quoi, elles sont incarcérées manu militari compte tenue de la gravité des faits qui leur sont reprochés.

On devine aisément l’étendue du mal fait durant la période Bouteflika à l’Algérie en voyant que celui qui dirigeait le pays, à savoir Ahmed Ouyahia, en sa qualité de Premier ministre inamovible mais aussi de figure de proue du régime, n’était qu’un voleur impliqué dans une infinité de graves affaires de corruption, de dilapidation, de détournement et d’abus de pouvoirs. Tout comme Abdelmalek Sellal. Ils ne sont pas les seuls. Djamel Ould Abbès qui était le numéro un du parti au pouvoir (le FLN) n’est en fin de compte qu’un voleur également. Deux autres chefs des partis au pouvoir à l’époque de Bouteflika sont aussi mouillés jusqu’à la tête. Il s’agit de Amara Benyounès et Amar Ghoul. Une infinité de ministres ayant « géré » les secteurs névralgiques ainsi que Abdelghani Hamel, l’ancien directeur général de la sûreté nationale sont aussi des voleurs. Sans compter un grand nombre de walis, de PDG et la liste ne peut guère être exhaustive.

On ne peut pas parler de toute cette catégorie de malfrats sans citer bien sûr le chef d’orchestre de cet caste : Said Bouteflika surtout à partir de 2013. On se demande si Bouteflika avait réussi à briguer un 5ème mandat, où ces forces stanniques allaient-elles mener le pays ? Mais même maintenant, compte tenu de l’ampleur du désastre, l’avenir en Algérie est des plus incertains.

Tarik Haddouche

2 Commentaires

  1. C’est une fosse de charognards, de spoliateurs, voleurs, assassins et incompétents depuis 1962!…
    Une troupe de vautours étrangers guettaient cette pauvre terre algérienne bien avant 1962!… Ils se sont jetés dessus comme des vampires, dilapidé, assassiné les vrais authochtones et vrais résistants, à commencer par le raton marocon de benbelah et tous les autres bien sûr. Celà continuer et le gros lard est dans la même continuité, il etait coupable autant que ces compères dont il avait fait partie et toujours partie actuellement. Charognards un jour, charognards toujours et aucune bassesse n’avait fait jaillir de la lumière et du progrès, que du chaos.

  2. Bien dit artemis!
    On veut nous rouler. Les mêmes du coup d’État contre le Gpra croupissent au pouvoir. La constitutionnette sans constituante, écrite dans un cinéma et sous dictée de Nasser à été plusieurs fois retouchée par la même caste, pour aboutir à la farce actuelle. Sans discontinuité le régime criminel à assouvi ses plus bas désirs et pratiqué le colonialisme le plus haineux.

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