Plus de 600 anciens gardes communaux ont tenu aujourd’hui un rassemblement devant le siège de la willaya d Tizi-Ouzou. Les membres de cet ancien corps de sécurité sont en colère et ne sont pas près d’abandonner leur combat tant que leurs droits sont bafoués par l’Etat algérien.
Les anciens gardes communaux sont jeté en pâture par l’armée. Leur corps a été définitivement dissout en 2012. Une pension de moins de 14.000 dinars a été octroyée aux anciens gardes communaux. Même pas de quoi subvenir aux besoins d’une seule personne. Une insulte envers ces hommes qui ont combattu le terrorisme. Ils vivent dans une situation précaire, alors que des anciens terroristes appelés «les repentis» bénéficient de tous les privilèges et toutes sortes de subventions financières : Des logements, des emplois, des lots de terrains, facilités à l’accès aux registres de commerces, notamment dans le domaine de l’importation, pour ne citer que cela.
Les gardes communaux sont dos au mur. Même les blessés ne sont même pas pris en charge. Les gardes communaux demandent toujours la revalorisation entière et intégrale des salaires de tous, arrêter les intimidations et les interpellations des gardes communaux lors de leurs manifestations, prendre en charge les victimes du terrorisme et tous ceux qui ont contracté une maladie chronique dans le cadre de l’exercice de leur travail et enfin ouvrir au moins le dialogue avec leur tutelle pour exposer leurs problèmes.
R.Moussaoui
