SOCIÉTÉ (Tamurt) – Des quantités importantes de drogue de kif et de cocaïne circulent en Kabylie. Parfois les services de sécurité annoncent l’arrestation d’un ou deux trafiquants et la saisie de petites quantités, une manière de faire croire qu’ils démantèlent des réseaux. Lundi matin, des policiers ont opéré une perquisition au domicile d’un citoyen à Draâ El Mizane. Les forces de police ont saisi 9,159 kg de kif traité et arrêté le principal suspect.
C’est au domicile familial du mis en cause que cette quantité a été découverte. La nouvelle n’a étonné personne dans cette région. La quantité saisie reste de loin insignifiante comparativement à l’ampleur du fléau dans toute la Kabylie.
Les enquêtes des services de sécurité dans le domaine de la commercialisation de la drogue ne sont jamais menées sérieusement à Tizi-Ouzou. La personne arrêtée à Draâ El Mizan sera certainement la seule qui sera citée dans cette affaire, alors que tout porte à croire qu’un réseau active dans cette région et un seul trafiquant ne peut rien faire tout seul !
Il est suspect que des personnes qui ne travaillent pas possèdent des véhicules de luxe et des villas, sans que les services de sécurité ne cherchent à comprendre pourquoi. Les barons de la drogue blanchissent leur argent justement dans l’immobilier. Un simple citoyen ne peut pas seul exceller dans le trafic de drogue. Les membres de grands réseaux bénéficient de l’appui des gradés de l’armée, de la police et de la gendarmerie. « Je me demande comment un simple policier circule avec un 4/4 neuf ? », se demande un habitant de Draâ El Mizane.
Karima Oufli
Azul Fellawen,
Le procédé qui consiste à laisser faire les dealers, est le moyen pour les services de sécurités d’arrondir leurs fins de mois. En effet, les agents de sécurité permettent au dealers d’agir contre rétribution. Ce système est très répandu dans la plupart des pays.
Deux groupes distincts en bénéficie :
Les services de sécurité : le premier bénéfice est de calmer toute forme d’agression entre dealers, et donc de réguler le marché. Ceci en permettant à ces dealers de faire leur loi dans le milieu de la voyoucratie de rue, et donc de devenir implicitement les collaborateurs des services de sécurité, et de les utiliser comme indicateurs.
Les politiques : c’est en effet le moyen de maintenir des chômeurs en paix, et d’être par le biais des services de sécurité les fournisseurs de ces dealers. Et, bien de sûr de détruire une population discrètement et sûrement. Dans un deuxième temps, de blâmer une population en l’accusant d’avoir un comportement illégal qui justifie une intervention des services de sécurité, preuves à l’appui. En sommes, une fois qu’ils se sont servie d’eux pour gagner de l’argent et justifier leur prétendue implication politique dans la vie civile et la lutte contre la délinquance, ces politiques sacrifient ces dealers qui deviennent encombrant par qu’ils sont de plus en plus autonome en gagnant plus d’argent, et de les remplacer par de nouveaux chômeurs. Ainsi de répéter le cycle.
Ces procédés très efficaces, du fait d’une prolifération très rapide, à un effet destructeur sur l’ensemble des consommateurs, qui deviennent dépressifs, se font à leur insu les publicitaire d’une mode absurde et destructrice, et fragilise les plus courageux.
J’en appelle au MAK et au GPK, afin qu’il transmette le message sous la forme d’une action de LUTTE INTELLIGENTE à l’égard de la population Kabyle. Ceci plutôt qu’en diabolisant uniquement les services de sécurité, d’impliquer parents, jeunes conscients au travers d’un message pédagogique, répété sans cesse au quotidien par tous, des effets destructeurs de ces phénomènes de manipulation, mais aussi des effets bénéfiques de la construction de notre état Kabyle par la fortification de l’esprit par l’éveil de tous par tous.
Nous sommes tous les éducateurs de notre peuple, et en particulier ceux qui partent à la dérive.
Par ce que se plaindre et dénoncer n’est que la première étape, la mise en fonction d’une solution simple et accessible est impérative :
Moi citoyen souverain de l’état Kabyle en devenir, je donne ordre au GPK, et en particulier au ministère de l’éducation de mettre en place, la mise en marche de l’action d’éducation populaire dont chaque Kabyle deviendra l’acteur. La souveraineté des Kabyles passe par l’éducation de chacun par chacun, et pour que chacun en apportant sa pierre à l’édifice, en fasse un comportement institutionnalisé, et devenant partie intégrante de la culture Kabyle en perpétuelle construction et amélioration.
A qui veut bien l’entendre
@ trankiloo, ak yaaafu Rebbi, tu as dit juste, rien a rajouter, sauf insister auprès des parents a être vigilants avec leurs enfants et les inciter a pratiquer les sports peu importe lesquels!
Je me permettrai d’ajouter, que malheureusement au delà du fait que des parents démunis, occupés et préoccupés par les difficultés du quotidien ; {{Il y a aussi des parents biologiques qui ne détiennent pas les compétences de parents responsables.}}
Ce phénomène est ignoré, rarement abordé sous l’approche de « la capacité à être parent », entre autre être apte à assumer et capable d’assurer l’avenir de ses enfants.
{{
Lorsque des enfants se droguent, les parents sont ils responsable, ou en réalité des parents irresponsables, qui est un comportement qui se reproduit chez l’enfant sous forme de dérive.}}.
Il convient de ne pas ignorer le corps enseignant rarement formé pour assurer une éducation scolaire à une diversité d’enfants, diverse tant par leur bonnes performances, que par d’autres à la dérive en arrivant à l’école.
Il est nécessaire, impératif, d’envisager comme une priorité de la part du GPK, et du MAK, d’instituer l’éducation des adultes à l’égard des enfants ou futurs enfants.
{{Dans les démocraties, chaque jour on voit des scandales éclater, des ministres, des policiers, des maires sont éclaboussés par des trafics de tout genre.
En Algérie, pas un wali, pas un commissaire, pas un gendarme n,est impliqué dans la corruption, le trafic de drogue. Alors que Transparency international place l’Algérie parmi les pays les plus corrompus de la planète.}}
Depuis 1962, des dizaines de commissions d’enquêtes ont été menées mais on n’a jamais vu les résultats.
Le Wali distribue des lots de terrains à ses amis comme si cela est normal.
Il distribue des appartements à ses proches comme si l’Algérie était une propriété privée.
Des gendarmes harcèlent les maires pour obtenir des lots de terrains au dinar symbolique et aucun maire ne se plaint.
C’est surprenant ce que tu décris, j’ai l’impression que cela est une distribution de terre à des privilégiés, comme cela s’est passé à l’indépendance.
Est ce le propre du régime dictatorial et de ses supplétifs, ou est-ce le propre du comportement des populations avides et individualistes qui sévit en Afrique du Nord ?
Pour ma part, je constate que la fraude, le mensonge, l’escroquerie, l’arnaque, etc… sont le propre d’un peuple divisé.
Disposez-vous de solutions, afin que nous nous sentions unis.
Pour être unis, la confiance est incontournable. Lorsque feu Matoub Lounes décrivez nos sentiments à travers ses textes, nous nous sentions unis en tant que Kabyles. Que ne faisons nous plus pour ne plus nous sentir unis ?
L’union fais la force, et la misère la divise.
La prospérité de tous fera naitre notre union.
Pour disposer de la prospérité, nous devons accéder à notre souveraineté.
Or, ce n’est pas le cas depuis l’arrivée des colons français jusqu’à ce jour.
La solution est tellement évidente. LA NATION KABYLE.
C’est un peut chitoh bizare, cette affaire de drogue remonte à la surface grâce à des héros qui fonctionne a l’aveuglette. Tiens, en lisant un autre article plus bas, on nous dit que la police tolère la vente de drogue en Kabylie, rien n’est impossible, étant donner l’indifférence de ces mêmes agents, qui se manifeste pleinement mais aussi ouvertement, sur le terrain en Kabylie. La je rêve, un raide à la CIA, non américaine mais algérienne, il doit avoir un compte a regler la dessus.
Les trafiquants ne sont pas des citoyens mais des énergumènes !