Annonce par l’armée algérienne de l’élimination de 7 terroristes à Aghribs : « Nous n'avons pas reçu de corps au CHU de Tizi-Ouzou »

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armée algérienne

TIZI-OUZOU (Tamurt) – Le ministère de la défense algérienne a annoncé que deux terroristes ont été éliminés ce matin dans la région d’Aghrib et un autre hier. Celui d’hier est un important chef terroriste qui a activé par le passé longtemps comme bras droit du redoutable Droukdel.

Le même ministère avait annoncé au début de cette semaine la neutralisation de quatre terroristes, toujours dans la même région d’Aghrib, dans une opération de ratissage. Impossible de vérifier la véracité de cette information.

A la morgue du CHU de Tizi-Ouzou, les médecins kabyles ont affirmé qu’aucun corps de terroriste n’a été reçu au niveau de leur service durant toute la période de ce mois de mars.
D’habitude pourtant, tous les corps des terroristes éliminés sont acheminés directement vers la morgue du CHU Nadir Mohamed de la ville de Tizi-Ouzou et les services du DRS s’occupent de leur identification.
Tout porte à croire qu’aucun terroriste n’a été abattu. Même les habitants de la région d’Aghrib sont étonnés de lire dans la presse qu’un important groupe armé a été éliminé au niveau de leur localité.

D’ailleurs, lorsque réellement un terroriste avait été neutralisé, le ministère de la défense algérienne n’a jamais publié le moindre communiqué ou information.
Le pouvoir algérien veut-il justifier la présence des militaires en Kabylie par l’éternelle excuse de la lutte antiterroriste? Même la présence des terroristes dans cette région est remise en cause.

On se demande comment la Kabylie qui a rejeté l’integrisme islamiste est la seule région où le terrorisme existe toujours ? Les premiers attentats terroristes ont eu lieu à El Oued et Médéa pas en Kabylie. Un paradoxe.

Saïd F

6 Commentaires

  1. j ai deja poste dans le passe au sujet de ces nouvelles farfelus sur l’elimination de ces mutants places en Kabylie. Aucun moyen de les verifier. Donc du toc. Les mutants verts sont partout en Algerie en trein de faire du commerce et de faire de la pression dans les rues ou ils harassent les femmes pour les tchadoriser.

  2. azul, vraiment tu est écris n’importe quoi y Said F, t’a aucun sens de journalisme et d’investigations journalistiques ou les personnes que tu approche se foute de ta gueule pour t’induire en erreur, comme c’est les cas des médecins que tu a présenté comme Kabyles – pourquoi ce marketing d’information – alors pour toi les médecins Kabyles, ils ne sont pas des menteurs ou ils ne sont pas liés au secret médical – vraiment tu est très naïve y Said F – comme ont dit Da Aagouen – même ton analyse est très faible et elle n’a rien de sens ni politique ni sécuritaire ni chekoupé comme on dit?. Said pourquoi t’a pas pris attache directement avec les militaires du secteur de Tizi-Ouzou, se sera mieux pour confirmer ou infirmer l’information qui d’ailleurs n’intéresse personne vu qu’il s’agit d’une situation qui ne cesse de perdurer depuis les années 90. Le journaliste doit travailler sur d’autres choses et sujets comme la sensibilisation des jeunes sur l'{{éducation scolaire}} – pour éviter la clochardisation de la société – sur d’autres phénomènes qui ravage nos jeunes – la lutte contre {{drogue et l’alcoolisme}} (au moins modérément) – la {{banditisme}} ne me dit pas l’a c’est l’Etat mais je suis sur que c’est l’éducation – sur {{l’environnement}} dont aucun ne respecte et pourtant c’est l’image de la {{Kabylie }}.

    Toi tu rapporte des sujets qui n’intéresse pas la société – mettre un terroriste à la morgue ou l’enterrer n’importe où, c’est pas le problème des villageois ou des jeunes – on {{dirait que défend cette organisation terroriste}} en cherchant où ils ont mis les corps de leurs acolytes abattus par les forces de sécurité et au moins eux, ils font leur travail de nettoyage et toi tu fait quoi par tes informations mesquines, tu travail avec qui Said F, avec le MAK, avec les terroristes ou avec l’armée, vraiment tu est un énigme, d’ailleurs j’ai remarque à travers le site Tamurt que tu t’intéresse beaucoup à ce genre de situations de cas et tu n’a jamais ramené une information confirmée. Je ne sais pas, abid Layzid surveille cette personne, je m’en doute beaucoup?

  3. Il n y a pas de lutte antiterroriste tant que le pouvoir s’accommode de son appareille idéologique et d’information.

    Clair, simple et précis .

  4. {{Terrorisme d’État
    }}
    Le terrorisme d’État consiste en l’exercice illégitime par l’État de son monopole de la violence à partir du moment où cette violence est d’une part en contradiction avec le contrat décrit par Thomas Hobbes selon lequel l’individu accepte d’abdiquer une partie de sa liberté en échange de la protection de l’État et qu’elle ne vise pas au maintien, menacé, de l’État mais à un accroissement de ses prérogatives. Le terrorisme d’État est donc un enjeu taxinomique puisqu’il met en cause non seulement l’image protectrice de l’État mais aussi la nature des rapports que l’État entretient avec la violence1.

    {{
    Terrorisme et manipulation}}

    {{Origine Le terrorisme d’État est à l’origine une variante du terrorisme}}. Or la notion même de « terrorisme » est issue de l’histoire révolutionnaire française et du régime de la Terreur. Comme le remarque Jean-François Gayraud2, il y eut une expérience concrète avant qu’apparaisse le terme. Selon ses mots,{{ il s’agit « d’une vaste machine politique » qui a organisé des assassinats et des exécutions, soutenue par le pouvoir judiciaire puisque le pouvoir politique avait voté des lois d’exception}}. Par la suite, l’expression « terrorisme d’État » a été forgée, dans le cadre de la guerre froide, par l’URSS pour désigner l’opération Condor : une stratégie de répression des mouvements insurrectionnels d’extrême-gauche mise en place par les régimes autoritaires d’Amérique du Sud dans les années 1970. Il s’agissait de dénoncer des pratiques qui consistaient à employer massivement des services secrets ou des groupes paramilitaires pour mener des actions d’assassinat et de torture. La « disparition forcée » fut un des phénomènes marquants de cette période (voir à ce sujet le mouvement de Las madres de la plaza de Mayo en Argentine). Guy Debord est un théoricien majeur du terrorisme d’état. Dans La véritable scission, ouvrage cosigné avec Gianfranco Sanguinetti (lui-même par ailleurs auteur de Du terrorisme et de l’état3 ) et publié en 1972, il accuse « les services de protection de l’état italien » d’avoir fait, en 1969, exploser les bombes de la Piazza Fontana4, principal point de départ des « années de plomb » italiennes. En janvier 1979, dans la Préface à la quatrième édition italienne de « La Société du Spectacle », et à propos de l’assassinat de Aldo Moro, il admet la possibilité d’une couche périphérique de petit terrorisme sincère, mais toléré momentanément, comme un vivier dans lequel on peut toujours pêcher à la commande quelques coupables à montrer sur un plateau5. En février-avril 1988, dans Commentaires sur la société du spectacle, il explique qu’il est dans l’ordre de la logique historique que des terroristes sincères en viennent à se faire manipuler par des services secrets6. Terrorisme d’État et secret d’État

    {{Par définition, le terrorisme d’État reste difficile à identifier puisqu’il relève du secret et que la difficulté tient à mettre en relation de façon formelle la perpétration des actes relevant du terrorisme et l’État qui en est le commanditaire. Ceci est compliqué par le rideau qui empêche de faire la distinction entre l’autorité qui a donné l’ordre et celui qui n’est pas au courant}}. Le concept reste souvent totalement tabou dans le cadre des relations diplomatiques entre deux pays. Dans le traitement médiatique, les journalistes évitent également – par manque d’éléments de preuve – de procéder à une attribution en direction d’un État et préfèrent s’en tenir d’abord à la réserve.

    {{L’essayiste Webster G. Tarpley définit ainsi le terrorisme d’État moderne : « [il est] le moyen par lequel les oligarchies mènent contre les peuples une guerre clandestine qu’il serait politiquement impossible de mener ouvertement}} . »

    La notion de terrorisme d’État peut également être utilisée dans le cadre d’une critique politique : c’est le cas pour Noam Chomsky qui considère les États-Unis comme menant une politique étrangère relevant du terrorisme d’État, écrivant notamment : « (…) il faut commencer par reconnaître que dans la majeure partie du monde, les États-Unis sont considérés comme un grand pays terroriste. ». Il s’appuie en particulier sur un jugement rendu par la Cour internationale de justice en 1986 qui a condamné les États-Unis pour « usage illégal de la force » au Nicaragua dans les années 198011.

    Le thème du « terrorisme d’État américain » a été repris par d’autres commentateurs, comme l’historien Jean-Michel Lacroix, pour qui « on ne saurait oublier que si les États-Unis condamnent [après le 11 Septembre] le terrorisme d’État, c’est après l’avoir appuyé en Indonésie, au Cambodge, en Iran ou en Afrique du Sud » 12. Méthodes de terrorisme d’État

    {{Les tribunaux expéditifs, la torture, les explosions terroristes, le kidnapping et les exécutions hors-procès sont cités comme pratiques courantes de terrorisme d’État, souvent utilisées pour terroriser les populations par les régimes souverains ou mandataires.}}

    John Rawlings Rees (1890-1969), psychiatre et directeur du Tavistock Institute of Medical Psychology à Londres en 1932, a développé une théorie de contrôle psychologique des masses fondée sur la formation délibérée de névroses. Selon lui, il était possible d’imposer à une population adulte un état émotionnel comparable à celui d’enfants névrosés13.

    Kurt Lewin décrit l’impact des stratégies de terreur sur les individus : « L’alternance fréquente entre des mesures disciplinaires sévères et la promesse d’être bien traité, accompagnée d’informations contradictoires, interdit toute compréhension logique de la situation. L’individu ne peut dès lors décider si telle ou telle action va le rapprocher ou au contraire l’éloigner de ses propres objectifs. Dans ces conditions, même les individus les plus déterminés seront démobilisés par des conflits intérieurs qui paralyseront leur capacité d’action14,15. »

    {{Amnesty International signale qu’en 2003, dans 132 pays la torture a été pratiquée par des membres des forces de sécurité, de la police ou d’autres agents de l’État.}}

    Assassinats

    {{Les assassinats ou meurtres politiques ont lieu quand des agents de l’État tuent des citoyens jugés comme des menaces, ou pour intimider des communautés. Ils peuvent être réalisés par des militaires, les services de renseignement, les forces de polices ou des milices paramilitaires (type « escadrons de la mort »). Dans ce dernier cas, il peut y avoir des liens étroits entre eux et les forces officielles, avec des participations communes et/ou une absence de poursuites.}}

    {{ {{Ces escadrons de la mort, agissant dans un cadre national, attaquent souvent les faibles (socialement), les minorités religieuses ou ethniques, ou les citoyens désignés comme subversifs. Leurs cibles incluent typiquement , les leaders de syndicats, les peuples indigènes,COMME EN KABYLIE AU MZAB……. les religieux, les activistes, les journalistes et les universitaires}} }}. Ces escadrons protègent généralement leurs donneurs d’ordre par l’illusion d’une criminalité spontanée. Souvent, les corps sont dissimulés, augmentant la détresse des familles et des communautés. Ces cas sont connus sous le nom de « disparitions forcées »,

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