« Héros d’hier, victimes d’aujourd’hui », «Repentis mieux que nous», tels sont les slogans scandés hier par les ex-rappelés de service militaire, entre 1994 et 1998, à la ville de Tizi-Ouzou.
Ils étaient des milliers marcher, hier, à la ville des Genêts pour dénoncer le mépris affiché par le pouvoir et les militaires envers ces jeunes qui ont été envoyés à la fleur de l’âge dans les maquis et les montagnes afin de lutter contre les groupes islamiques armés durant les années 1990.
La procession s’est ébranlée de centre-ville jusqu’au secteur militaire. Leur plate forme de revendications a été encore une fois remise aux autorités militaires. Les anciens rappelés réclament un statut, la prise en charge des blessés et des handicapés, l’accès aux soins dans les hôpitaux militaires, la réhabilitation des jeunes qui ont perdu leurs emplois durant la période de leur mobilisation, une pension mensuelle, une indemnisation à compter de 1995, etc.
L’Assemblée Populaire Nationale a rejeté à deux reprises un article de loi mentionné dans la loi des finances de 2014, l’article 75 bis et qui traite le cas des ex-rappelés, que les ex-rappelés ont décidé de dénoncer.
C’est un mépris de la part des députés algériens, eux qui touchent 30 millions par mois, envers ces jeunes qui ont sacrifié leur jeunesse et voire même leur vie pour l’Algérie. Le pouvoir islamiste ne veut rien entendre. Il a trahi les ex rappelés. Les décideurs ont pris en charge les ex terroristes sanguinaires qui ont mis le pays à feu et à sang et a méprisé les jeunes militaires. Bouteflika qui se prépare un quatrième mandat veut édifier un Etat islamiste graduellement.
Saïd F.
Après les anciens moudjahidines voici qu’arrivent enfin les nouveaux qui, en plus des retraites et autres pensions, demandent toute honte bue la priorité dans tous les domaines. Quand l’égoïsme atteint un tel stade, on peut dire qu’il ne reste en fait de peuple que du ghachi où la vache à lait n’a qu’à bien se tenir.