 - Pour le régime colonial d'Alger; un simple sympathisant ou un simple militant indépendantistes Kabyles est un terroriste. Une pression terrible est exercé sur les militants Kabyles. Chaque jour que Dieu fait des dizaines de citoyens sont convoqués par des gendarmes et des policiers pour s'expliquer sur leurs opinions politiques.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – Pour le régime colonial d’Alger; un simple sympathisant ou un simple militant indépendantistes Kabyles est un terroriste. Une pression terrible est exercé sur les militants Kabyles. Chaque jour que Dieu fait des dizaines de citoyens sont convoqués par des gendarmes et des policiers pour s’expliquer sur leurs opinions politiques.
Certains sont poursuivis en justice d’autres sont interdits de quitter le pays, etc. Selon des militants, qui ont été interrogés par des services de sécurité, ces derniers n’hésitent pas à user de méthodes de chantage. » Si vous voulez qu’on vous relâche, vous devrez nous donner des informations sur les activités des militants indépendantistes. Sinon vous serez présentés devant le juge pour activités terroristes et vous risquez de lourdes peines d’emprisonnement », nous témoignent plusieurs militants kabyles, qui ont été relâchés par les enquteurs.
En d’autres termes, les services, cette sécurité obligent de simples citoyens, parfois qui ne sont même pas indenpandentistes, à devenir des taupes pour le régime colonial. Un pur chantage. Les forces coloniales en Kabyles utilisent exactement les mêmes méthodes de l’armée française en Kabylie avant 1962. Ce que les colonisateurs Algériens ignorent, c’est que leur répression contre les citoyens pacifiques Kabyles ne fait que renforcer les rangs des indenpandentistes en Kabylie.
Même ceux qui n’étaient pas d’accord avec le projet de la libération de la Kabylie, sont nombreux ces derniers temps à changer d’avis et rallier le combat de leurs frères pour la liberté.
Idir Yatafen
Plutôt, c’est le registre de la « fratrie » arabislamique, dont l’UMA est un appendice, qu’il y a urgence de discuter. En plus, l’armée algérienne a les moyens pour défendre le pays contre toute attaque. Plutôt pour mieux cimenter le front intérieur, il est urgent de convoquer une conférence nationale qui prenne le mouvement citoyen de Kabylie comme modèle. Au préalable, bien entendu, il est impératif que l’État comprenne que pour la Kabylie, un État digne de son fondateur, Massinissa, doive véhiculer les valeurs ancestrales faites de liberté de culte, Égalité homme/femmes en droit et devoir, mais aussi pratiquer un fédéralisme solidaire où l’État central est en symbiose avec la périphérie qui le nourrit en appliquant la subsidiarité ascendante. La première étape est la libération des prisonniers d’opinion et la fin des poursuites judiciaires des hommes politiques et intellectuels outre que les journalistes. Moralité, la force des peuples, c’est la cohésion interne, mais aussi sa cohérence entre valeurs et organisations, l’arabislamisme est une contradiction structurelle. Voilà d’où vient l’incertitude que le citoyen perçoit. Une fois consolidée l’infrastructure étatique, la cité sera imprenable. Sauf un peuple fort fait un État fort.