ALGERIE (Tamurt) – Matoub Lounes a été, de tout temps, détesté par les algériens. Ils ne l’ont jamais porté dans leurs cœurs. Ils voient en lui un ennemi de leur nation arabe et de leur religion, pourtant il n’a fait que défendre sa culture.
18 ans après son assassinat, que connaissent les jeunes algériens de Matoub Lounes? Pratiquement rien. A Blida, une région proche de la Kabylie, des jeunes étudiants que nous avons apostrophés sur la vie de Lounes ignorent tout de son existence. « Matoub ? Je ne sais pas. Aucune idée », lâche une jeune étudiante en sciences vétérinaires de l’université de Blida. Sa collègue dit avoir entendu parler de ce nom. « Il doit être un politicien kabyle, soit du FFS ou du RCD » déclare avec un air incertain notre interlocutrice.
En un mot, les jeunes algériens ne connaissent pas Matoub Lounes. Ils sont plus proches des imams de la lointaines Arabie Saoudite que des hommes de valeur de la Kabylie. Cet exemple, à lui seul, suffit pourtant pour démontrer que la Kabyle n’a aucunement sa place dans une Algérie qui la rejette de toutes ses forces.
Heureusement qu’en Kabylie Lounes demeure l’icône incontestable et indétrônable. Des adolescents qui n’étaient pas encore nés en juin 1998 connaissent par cœur le répertoire de Matoub Lounes. Les jeunes kabyles ont, en majorité, intégré le MAK et ils sont restés fidèles à Lounes.
Lounès B
Ihi, on vous parle d’un temps, que les moins de vingt ans…… ne peuvent pas connaître ………..
le pays des idurar en ce temps-là…………….accrochaient ses lilas……………..jusque sous nos fenêtres
et si l’humble garni ………qui nous servait de nid ………..ne payait pas de mine ……………
Le pays kabyle avait fait échouer democartiquement le projet de l´etat islamique des falano du FIS avec son 0%vote légendaire, mais l´assissnat de Maatub au centre de la kabylie, met des doutes sur le choix qui a était fait en l´occurence barré la route pour les fanatiques du FIS!
Si on analyse de pret le comportement des représentant du régime colonial et leur colabo dans notre pays, on peu constaté facillement que le règlement de compte contre la personne de Maatub vient directement des darkis(en 1988 une tentative similaire èchouer ), ces derniers dans la cadre de la lutte anti-terroriste dans les années 90 sont placé par l´armé colonial algerien concernant l´ordre de tiré au dessu des groupes d´auto-defance. Donc quelque part l´assassinat de Maatub est due au manque de vigilance de la part des GLD du pays kabyle(Mara dd-laqvayel), du moin obligé par les darkis de suivre leur ordre qui consiste d´eliminé physiquement le chanteur qui devenu désagréable avec son album aghuru, si ce n´est pas eux(les darkis) directement qui ont planifié parfaitement le crime, bien entandu avec des rensignement sur son mouvement, puis le jour j mortelement surpris leur victime ouvrant le feu sur elle en plein route à quelque km de chez lui!
Les algériens pas seulement de 20ans mais de tous les âges ne connaissent ni Matoub ni Slimane Azem ni Muhend U M’hend ni Cikh Muhend U l’hucin. Pour eux bled qbayel C bled lihud. Je ne rigole pas, c’est en ces termes que des algériens désignent la Kabylie. La Kabylie est la seule région d’algérie qu’on désigne sous le nominatif « bled »(pays) (« bled q’bayel) (tamurt leqvayel) (pays kabyle). Non seulement ils ne connaissent pas les chanteurs kabyles qu’ils n’écoutent jamais, la plupart ignorent même les commémorations du 20 avril. Dans les têtes, quand on dit bled qbayel, cela veut dire chez les kabyles. C’est claire, depuis toujours la KABYLIE est désignée comme étant un pays à part. On peut faire par exemple une révolution et tant qu’elle est circonscrite au territoire kabyle, Ils ne s’y sentiront pas concernés. La preuve: « wach bihum qbayel maa nsara ». Ensuite, cet appel à la télévision en 2001 à l’adresse des algérois pour défendre leur ville contre les envahisseurs kabyles. Quoi dire de plus?
Vous les avez apostrophés ? Vous voulez dire » interrogés », parce que ce n’est pas la même chose, revoyez votre mot.