Aokas commémore le 18e anniversaire de l'assassinat de Matoub

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AOKAS (Bougie) – Comme toutes les contrées de Kabylie, la station balnéaire d’Aokas a tenu à rendre hommage à feu Matoub Lounes à l’occasion du 18e anniversaire de son assassinat. Comme il est, désormais, de coutume, c’est la placette jouxtant la poste qui a abrité cet événement organisé en nocturne.

Juste après la rupture du jeûne, des militants du mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie et ceux du mouvement associatif local se sont regroupés au niveau du site cité pour procéder à l’allumage de plusieurs dizaines de bougies posés à même le sol. En plus de ces bougies, il y avait des pancartes accrochées qui en disaient long sur les revendications des présents.

On pouvait déduire, à travers celles-ci, que la population kabyle s’oppose fermement à la récupération de cette journée commémorative par le pouvoir et exige, encore un e autre fois, la vérité sur l’assassinat du rebelle. Pour donner un peu plus d’animation à cette soirée commémorative, des jeunes chanteurs locaux ont fredonné des chansons du défunt ainsi que celles d’autres chanteurs engagés tels que Ferhat, Oulahlou et Ali Ideflawen.

 Amaynut

2 Commentaires

  1. C’est bien que les populations Kabyles s’opposent à la récupération par la pouvoir de la journée commémorative de l’assassinat du barde qu’était Lounes, mais l’opposition devrait s’étendre à tous ce qui porte atteinte à cette Kabylie mille fois souillée, piétinée, malmenée et martyrisée. A cet effet, les gens d’Aokas seraient mieux inspirés de faire d’abord le ménage chez eux durant la période estivale où des hordes de hillaliens destructeurs s’invitent en Kabylie et envahissent les bandes côtières tout en se comportant comme s’ils étaient chez eux. Qu’on nous serinent surtout pas le prétexte fort réchauffé que ces énergumènes sont des touristes, parce que si c’est le cas autant lâcher dans la nature les locataires des zoo. Et je pèse bien mes mots. On ne peut prétendre à l’indépendance ou à tout le moins à l’autonomie si on est même foutu de nous réapproprier nos espaces et en être les maîtres des lieux. Non on ne rend pas encore suffisamment hommage à Matoub et à tous les martyrs de la Kabylie. Ceci dit, bienvenue chez nous aux vrais touristes du monde entier.

  2. Tura kan d acu i d-yeqqimen akken ad bedden ar gur-s iqvayliyen (ma bghan ad ilin ur neggeren ara) ilaq asen d i tmurt n iqvayliyen merra ur hedren ara taaravt i « zeyyar » aqi i d-yettasen akken a ken ad sfuhen tagnitt. Ihi, xilla n imezdaghen n tmurt n lleqvayel « kennun » i waaraven mara d-asen ar ghur-sen deg unevdu negh akken nnidhen. Ihi hatay wamek ara nexdem akken ttwaligh nekk: ur ilaq ara fell-awen a sen-ttmeslayem s taarvt nsen mara d-erzun ar ghurwen. Ur ilaq ara dighen ad ten-xaldhem negh ad tqevlem tiwelliyin nwen ad reclen ak d izukar. Ur ilaq ara ula d kunw ad treclem ak d taaravin nsen, maca tarwa ara d-ssuum yid sent ad ughalen ad ddefghen d aaraven macci d iqvayliyne; u azekka tarwa yagi ad ughalen d iadawen imeqranen mgal agdud aqvayli. Ihi cfut lewsaya yagi. (ayagi urigh-t-id s tmazight akken ur teqqaren ara izukar).

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