 - La célébration de Yennayer 2974, nouvel an Amazigh, qui coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien, est assurée depuis la nuit des temps par les populations de toute l'Afrique du Nord, y compris par certaines régions arabophones. Toutefois, cette année, il semble que les célébrations prennent une dimension plus importante.){kind=link}
TAMAZGHA (TAMURT) – La célébration de Yennayer 2974, nouvel an Amazigh, qui coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien, est assurée depuis la nuit des temps par les populations de toute l’Afrique du Nord, y compris par certaines régions arabophones. Toutefois, cette année, il semble que les célébrations prennent une dimension plus importante.
D’importants événements culturels sont au programme à travers toutes les villes du Maroc, et même des régions les plus reculées pour célébrer Yennayer. Chez les Kabyles et les Mozabites, aussi, le nouvel an revêt un intérêt particulier. Certes, la plupart des activités sont folkloriques, mais le fait que la célébration de Yennayer se propage à travers toute l’Afrique du Nord relève déjà d’un exploit pour les mouvements culturels amazighs.
Même en Libye, est devenu l’une des célébrations les plus importantes de l’année. Plusieurs associations ont organisé des galas et autres conférences sur Yennayer. La Tunisie aussi renoue graduellement avec la célébration de Yennayer.
Par ailleurs, les islamistes radicaux, notamment les imams salafistes, mènent une guerre sans merci contre Yennayer et tout ce qui est relatif à la langue, culture et histoire amazighe.
L’éveil culturel se propage grâce aux sacrifices des militants culturels et politiques, depuis le début des années 1960 à ce jour. Les réseaux sociaux aussi ont joué un rôle de premier plan dans la promotion de la culture amazighe. Ils permettent de communiquer efficacement et de nouer des contacts entres les peuples des îles Canaries jusqu’à l’oasis de Siwa.
Idir Yatafen