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COUR DE SETIF (TAMURT) – Tard dans la soirée de mercredi 13 décembre, la cour d’appel de Sétif a confirmé la peine de trois ans de prison ferme contre le militant indépendantiste kabyle Djahid Mendil. Il est en détention depuis décembre 2021, soit deux ans déjà.
Les condamnations iniques contre les militants politiques kabyles se poursuivent. Bien qu’il soit acquitté de l’accusation de ‘’terrorisme‘’, liée à l’article controversé 87 bis du code pénal algérien, le militant indépendantiste kabyle Djahid Mendil a été condamné en appel à trois ans de prison ferme pour ‘’ diffusion de discours de haine‘’. Une accusation farfelue contre un militant pacifiste, qui prône la non-violence dans son combat pour l’autodétermination de la Kabylie. Originaire du village Souk El Had, dans la région kabylophone de Bousselam (Sétif), Djahid Mendil a été arrêté le 07 décembre 2021 par la gendarmerie algérienne avant qu’il ne soit placé sous mandat de dépôt, une semaine après. Il a été aussi poursuivi pour « appartenance au Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie », arbitrairement classé par le régime colonial algérien ‘’organisation terroriste‘’, depuis mai 2021. Par ailleurs, et dans le même dossier, l’ancien coordinateur national du mouvement AKAL (Alliance pour une Kabylie Libre), en l’occurrence Bouaziz Ait Chebib, a été acquitté en appel.
Lyes B.