Une rencontre de formation en Droits de l’Homme s’est déroulée le 27 mars à la Maison des Droits de l’Homme et du Citoyen de Tizi-Ouzou. Une intéressante conférence sur la terminologie juridique et une introduction aux droits de l’homme, est présentée par Mme Boussaid, une ensiegnate à la faculté de doit de Ben Aknoun à Alger.
Une trentaine de militants des droits de l’homme, et de cadres associatifs venant d’Oran, d’Alger, de Boumerdes, de Bougie et de Tizi-Ouzou ont participé à la rencontre.
Cette formation rentre dans le cadre du projet « Certificat en Droits de l’Homme ». Un projet prôné par la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) en partenariat avec l’Institut des Droits de l’Homme (IDH) de Lyon. Il est inauguré le 27 février à la Maison des Droits de l’Homme et du Citoyen de Tizi-Ouzou. Le projet se déroulera sous forme de rencontre de trois à cinq jours avec des formations d’une journée au bureau de la LADDH à Alger, à la MDHC de Tizi-Ouzou et au Centre de Documentation en Droits de l’Homme de Bejaia. Des enseignants universitaires de l’Institut des Droits de l’Homme de Lyon et des universités algériennes vont intervenir dans ces séminaires, autour des thèmes : Terminologie juridique, droit économique, sociaux et culturels, Etat de droit et gouvernance, religion et laïcité… Au terme de cette formation, un certificat en droits humains sera délivré aux participants ayant suivi les enseignements et présenté un mémoire de fin d’études.
Selon M. Arezki Abboute, coordinateur de la Maison des Droits de l’Homme et du Citoyen et membre du comité directeur de la LADDH, « La situation des droits de l’homme en Kabylie es à l’image du reste du pays. C’est une consequence de l’état d’urgence depuis février 1992; violation des droits, oppression, refus de l’autorisation de reunion, etc. «Nous comptons donner des outils aux militants pour qu’ils puissent devenir à leur tour les propagateurs de l’idée du changement», a déclaré M. Abboute
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