Ils appellent aux boycotts des prochaines élections : Les gardes communaux sortent dans la rue à Tizi-Ouzou

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TIZI-OUZOU (Tamurt) – Les éléments de la garde communale sont revenus ce matin encore à la charge. Ils ont organisé une marche à la capitale du Djurdjura pour réclamer, pour la énième fois, la réintégration pure et simple de trois de leurs collègues radiés. Ils ont été mis à la porte, après des loyaux services des années durant rendus dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Un coup de couteau dans le dos pour cette frange de la société, ciblée par les forces du mal mais surtout victime de la trahison de l’Etat.

Les gardes communaux ont marché du centre ville jusqu’au siège de la wilaya. L’un des trois éléments radiés de ce corps de sécurité le mois d’octobre dernier, Haïd M’Hena, a entamé une grève de la faim illimitée devant le siège de la wilaya pour dénoncer l’injustice dont il est victime. « Les terroristes sont pris en charge par l’Etat. Eux qui ont mis le pays à genoux. L’Etat nous a trahit et nous n’abdiqueront jamais. Je vais entamer dès cet après-midi une grève de la faim jusqu’à ce que l’on ne soient réintégrés tous les trois », dira le concerné. Il est utile de rappeler que les trois gardes communaux qui ont été radiés le 23 octobre dernier exerçaient dans les localités d’Ath Aissi, At Zmenzer (Daïra de At Douala) et dans la commune de Tadmaït.

Les responsables militaires leurs reprochent plusieurs griefs. Ils sont accusés d’« attroupement», d’ «atteinte à l’ordre public» et d’ «agression contre des agents de sécurité» lors du sit-in tenu le 08 octobre dernier de la wilaya de Tizi-Ouzou. Des accusations que les concernés et leurs collègues réfutent catégoriquement. « Nos collègues sanctionnés sont victimes d’une injustice grave. C’est plus qu’un devoir de les soutenir », nous dira l’un des marcheurs.
Le sort réservé aux éléments de la garde communale ne diffère pas de celui des anciens rappelés de l’armée de la décennie noire. Le pouvoir central d’Alger leur tourne le dos, après plus d’une année de protestation pacifique.

Izem Irath

4 Commentaires

  1. Tiens ! Ils se sont trompés de drapeaux !!! Avant, quand je voyais le drapeau algérien, j’avais la peau qui se hérissait, çà me faisait quelque chose, de l’émotion mélangée à de la joie et de la fierté, plus maintenant, je n’ai plus d’affinité avec cet emblème et ce pays qui ne me représentent plus ! Par contre, quand je vois le notre, drapeau Kabyle, je ressens une fierté indescriptible parce que j’ai un pays magnifique ! Timanit i tmurt Iqvayliyen !

  2. azul fallawen ay iqvayliyen , c’est ma vision des choses souvenez vous bien un jour les kabyles de services dont nos élites de l’autre fois que tout le monde connaissent marcherons pour dénoncer la trahisons du pouvoir arabomuzmuz exactement comme ses gardent gendarmes ( communaux) ou ses terroristes du système qui ont jouer le jeu pour éradiquer la démocratie de la kabylie et préparaient le terrain aux terroristes d’état sur notre kabylie , leurs taches est finis ils ont tout détruit sur leurs chemins ils ont fait de la kabylie UN BORDEL si c’est non pourquoi ils protègent et ils font parti des patrons des grandes boites (bordele) de la kabylie qu’ils son leurs amis,ils sont des futur traitres ils rejoignent les K.D.S. tannemert

  3. Ces communaux brandissent le drapeau colonial de la francarabie! Que dire sinon qu’ils devraient cesser de collaborer avec le régime colonialiste d’Alger et se mettre au service de leur patrie la Kabylie pour protéger leurs enfants contre les terrorisme des généraux criminels d’Alger !

    Vive la Kabylie indépendante!

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