TUNISIE – Le gouvernement dirigé par Ennahda revendique une grande fermeté vis-à-vis de la mouvance jihadiste après que le calme est revenu lundi…
Le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda semblait lever l’ambiguïté en se disant déterminé à lutter contre la mouvance jihadiste désormais qualifiée de «terroriste», tandis que le calme était revenu lundi à Tunis après des heurts entre policiers et salafistes.
Le Premier ministre Ali Larayedh, en déplacement au Qatar, a indiqué à l’AFP qu’environ 200 personnes avaient été arrêtées. Le ministère de l’Intérieur a annoncé lundi 274 interpellations entre vendredi et dimanche.
Le parti islamiste au pouvoir a longtemps entretenu des relations ambiguës avec les jihadistes malgré leur essor depuis la révolution de janvier 2011.
Confronté à des bandes armées liées à Al-Qaïda à la frontière algérienne et aux menaces de «guerre» formulées la semaine dernière par Ansar Ashariaa, le gouvernement avait déjà réagi en interdisant le congrès de ce mouvement à Kairouan (centre), entraînant le rassemblement dimanche en banlieue de Tunis, qui a dégénéré en heurts à la cité Ettadhamen.
AFP