L’art de la diversion du régime algérien : Une propagande salafiste contre la Kabylie pour détourner le débat sur l’absence de Bouteflika

0
311

ALGÉRIE (Tamurt) – Détourner l’attention du citoyen est le seul credo du régime central d’Alger qui, paniqué, use de toutes les astuces et méthodes machiavéliques pour soigner l’image d’un système miné de toute part, par un antagonisme intrépide.

Le président, qui a sombré de nouveau dans une absence prolongée, a mis les décideurs dans la gêne. Ils sont donc contraints de recourir à des méthodes malsaines dont l’objectif est de tenter de domestiquer les citoyens. La non- apparition de Bouteflika à l’écran lors de la soirée du 27ème jour du mois de ramadan est un fardeau de plus à expliquer en cette période d’agitation électorale et de division dans les hautes sphères. Mais, sans complexe et sans scrupule, les services algériens trouvent toujours des subterfuges pour sauver les apparences et dévier la réalité pour dire que «tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes».

Les hostilités lancées par le pouvoir et ses acolytes salafistes à l’endroit de la Kabylie, sont comme une preuve tangible et irréfutable des visées inavouées du régime dont la longévité est conditionnée par l’existence physique d’un président même s’il est hémiplégique. La prière des fanatiques islamistes contre les non-jeûneurs en Kabylie donne du file à retordre au régime qui s’appuie sur la béquille islamiste pour jouer ses dernières cartes. Par là, on veut faire oublier toutes les histoires de corruptions et les scandales successifs qui éclaboussent dans leur majorité des ministres de l’Ouest de l’Algérie.

A bien y réfléchir, on peut indubitablement conclure de manière très claire que les sources de ces scandales de corruption peuvent remonter jusqu’au sommet et atteindre le président et son frère qui seront, peut-on le rêver un jour, entre les mains de la justice si leur clan venait à être éjecté à la tête du régime. La diversion est le moyen pour se prémunir de la contestation populaire et préparer en douceur la succession de Bouteflika. Des pratiques d’un régime mal-en-point.

Farid. D

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici