DRS-FLN, le faux bras de fer

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ALGERIE (Tamurt) – Le patron du FLN a fait des déclarations à la presse des plus surprenantes. Il s’est attaqué ouvertement au patron du DRS, le redoutable général Toufik. Pour Saadani, ce général est derrière tous les malheurs de son parti et de celui du FFS ainsi que du parti de Djabalah.

Il a même poussé le bouchon plus loin en reprochant au patron des services secrets algériens d’avoir «failli dans la protection et la sécurité du président Mohamed Boudiaf. Il n’a pas su protéger Abdelkader Benhamouda, ni les moines de Tibehirine, ni les bases de pétrole dans le sud, ni les employés des Nations-unies en Algérie, ni le Palais du gouvernement. Cette direction n’a pas su bien protéger le président à Batna où il avait été la cible d’une tentative d’assassinat. A mon avis, Toufik aurait dû démissionner après ces échecs !».

Des phrases qui font croire aux citoyens qu’une guerre a éclatée entre le DRS et le clan de Bouteflika. A vrai dire ce n’est qu’une simple mise en scène. Tout le monde sait qu’un compromis a été trouvé entre le clan du président et le DRS. Les intérêts et les influences de chacun sont préservés. Les deux clans veulent faire croire aux Algériens que Bouteflika est le candidat des civils et mène une guerre contre le DRS, mais à vrai dire , toute cette mise en scène n’est autre qu’une tempête dans un verre d’eau dont le motif n’est autre que le maintien des deux clans au pouvoir et empêcher toute autres force politique d’émerger. C’est le scénario de 2004 qui se répète.

Saadani, Bouteflika, le DRS ou son patron, le général Toufik, sont tous pareils. Le changement auquel aspire le peuple algérien ne verra pas le jour tant que ces gens-là rodent toujours au sommet de régime. Qui peut croire que les attaques de ce Saadani sont réelles ? Pourquoi il n’a pas fait ses déclarations avant ?

Saïd F.

23 Commentaires

    • M.F Said, ne trouves-tu pas ton analyse un tantinet légère voire naïve? Tu parles d’un jeu de rôles!!! C’est une bête blessée- hantée par le spectre de la perte des mal acquis qui le guette; à présent que la candidature de son protecteur et promoteur Boutef en l’occurrence- qui déballe des « vérités ». La grande inconnue concerne plutôt les conséquences de ces déclarations hystériques sur l’avenir du pays en général et la Kabylie en particulier.

  1. Le manège continue….Cette famille diabolique de pervers n’a pas fini de tirer les marrons du feu..

    Seul l’éveil du peuple pourra lui venir à bout…pour l’instant les citoyens ne savent plus quoi faire ni à qui se vouer, ils ont fait confiance à des lâches on voit bien le résultat.
    Finalement le problème n’est pas seulement Toufik et le clan d’Oujda mais tous les rapaces qui tournent autour pour avoir leur part de la rente…
    Des indignes ,des voleurs ,des menteurs qui ont vendu leur âme…
    Ce n’est pas pour demain. Le changement..

    TOUFIK ,peut continuer sa diabolisation…si un jour un changement devait se fait cela se ferait avec sans l’effusion de sang et la détermination des citoyens..Car on ne fait un régime aussi satanique par des manifestations. C’est mon point de vue..

    • LE STADE SUPREME DE LA DIVERSION ET DE L’INTOX’.

      Les Clans rivaux qui forment la Junte militaro-mafieuse sont  » unis contre la population civile », bien que  » désunis entre eux ! Voilà la caractéristique de ce qui est appelé la  » lutte des clans  » qui a toujours existé depuis la formation du Régime militaire algérien, au plus fort de la Guerre d’indépendance même….

      Dans le cas présent, on remarque bien que Saadani  » vise  » Mediene en parlant  » d’incapacité  » à assuré la sécurité, mais ne formule aucunement d’accusation contre le DRS et son/ses Chef-s responsables et coupables de crimes contre l’humanité : massacres, assassinats politiques, viols de masse, attentats, création et manipulation de groupes salafistes terroristes…..

      C’est aussi façon de donner une image plus moderne, soft,  » démocratique  » du Pouvoir en place; de l’humaniser, de le présenter sous une forme, avec des  » habits neufs  » .

      • LA PERTINENTE EXPLICATION DE SAMIR :

        « Je crois que nous assistons encore une fois à des manœuvres visant à faire passer dans les meilleures conditions (pour les décideurs) cette autre étape dans la vie du Régime illégitime qui dirige l’Algérie »: l’Algérien qui s’exprime ainsi au Soir s’appelle Samir Hchicha, il blogue depuis Paris. « Je suis de ceux, poursuit-il, qui ne croient en rien toute la communication qui vient des Hautes instances du Régime algérien. Cette ‘ attaque ’ frontale du Secrétaire général du FLN contre le Chef du DRS rentre donc, à mon avis, dans un schéma qui vise au mieux à faire passer Saâdani (et son groupe) comme des ‘opposants’ aux vrais décideurs. En réalité, le Régime algérien est une Oligarchie militaro-financière (ou mafieuse), et ce genre de déclarations n’a aucun sens réel dans la mesure où le Régime existe et perdure autrement que par ces ‘guéguerres médiatiques’ qui sont destinées à la consommation des opinions publiques interne et internationale.»

        Selon certains analystes, en effet, l’armée, incapable de s’entendre sur un successeur à Bouteflika, aurait opté faute de mieux pour un nouveau mandat de ce dernier. Ce qui revient à reculer pour mieux sauter: vu l’état de santé du «raïs», la question de sa succession se reposera de toute manière très vite.

        Dans l’article de Beaudoin LOOS, Le Soir, Bruxelles (Belgique), le 05/02/2014 : Guerre des Clans….

      • UNE  » MISE EN SCÉNE  » SOFT, AU TOP !

        Les Clans rivaux existent avant même l’indépendance, avant 1962 : c’est au plus fort de la Guerre de libération qu’ils sont constitués, le Clan d’Oudjda, le plus fort, car amarré au MALG), le Clan du Bec de canard ou BTS (Batna-Tébessa-Skikda), puis en 62 le Clan de Tizi-Ouzou (Boudiaf-Krim-Ouamrane) en 62 et le Clan de Tlemcen (Ben Bella-Boutef’-Boumedienne)….C’étaient les configurations de l’époques, donc ces Clans n’existent plus maintenant, parce que les Clans se font et se défont tout le temps, changent constamment, perpétuellement, selon les circonstances, les liens familiaux, les humeurs même…Mais les Clans n’ont pas de  » caractère ethnique ou régional « , comme le Régime militaire ! Bref !

        Pour le cas en question ici, la  » sortie médiatique  » de Saadani, et les répliques des  » organes de propagande  » du DRS ne sont qu’une mise en scène. Car, en réalité le DRS avait ordonné à ses relais-et-officines FLN-UGTA-RND de soutenir Boutef. Quant aux mots….ils n’ont aucun sens, ça ne veut rien dire, c’est du pipo, destinés à tromper, leurrer et amadouer l’opinion !

        • CRISE AU SOMMET : DES GÉNÉRAUX ARRÉTÉS ?

          Alors que le climat politique délétère n’agite depuis de longs mois que la seule question de la candidature éventuelle – pour un quatrième mandat – d’un Président très diminué physiquement à l’élection présidentielle prévue le 17 avril prochain, une « bombe médiatique » a explosé le 3 février dernier : dans une sortie publique sans aucun précédent, Amar Saâdani, le Secrétaire général du FLN, s’est attaqué très violemment au Général-major Médiène (74 ans), alias « Tewfik », l’inamovible (depuis septembre 1990) et tout-puissant Chef du DRS, la Police politique au cœur du Régime militaire. Et trois jours après, le jeudi 6 février, le quotidien El-Khabar annonçait que le Président Boutef’ (75 ans) aurait « démis de ses fonctions » le Général Médiène, « ainsi qu’une centaine d’officiers de l’armée, de la gendarmerie et du DRS » – une annonce ni démentie ni confirmée à ce jour-. Et le 8 février, on apprenait qu’un ancien adjoint de Tewfik, le Général Ait Ourabi, dit Hacène, avait été arrêté manu militari trois jours plus tôt, car accusé d’« activités séditieuses ».

          Face à la surprise provoquée par ces événements, à l’avalanche de commentaires le plus souvent confus et biaisés de la presse locale et à la perplexité de nombreux médias internationaux, il est souhaitable d’avoir des réponses à certains questions de bon sens que pose cet événement, lequel constitue à l’évidence un tournant important dans l’histoire du pays. Des réponses nourries par le constant travail de veille sur la situation algérienne que certains militants intègres (ils sont rares), grâce notamment à certains vrais opposants et des analystes chevronnés…. .

          1. La charge de Saâdani contre le Chef du DRS est-elle le signe que le Général Mediene a perdu la confiance et la protection du « système militaro-mafieux » – une étrange similitude avec le modèle de Cosa Nostra, Ndrangheta, etc.)? Saâdani, proche de Saïd Bouteflika, n’a accepté de jouer le rôle d’accusateur public en chargeant le général Tewfik de tous les maux affligeant l’Algérie, de la « sale guerre » des années 1990 à ceux des déconfitures sahariennes des années 2000, que parce qu’il a l’assentiment et les garanties d’un « centre de pouvoir décisif », l’Etat-major en l’occurence. En son sein, le chef d’Etat-major Gaïd Salah, et son adjoint Saïd Bey, et le Général Hamel, Patron de la DGSN, ainsi que les généraux commandant les six régions militaires, qui sont à la tête de la nouvelle « Commission spéciale de sécurité », officiellement créée en décembre 2013 pour gérer la carrière des officiers de l’armée (et du DRS). Cette Commission semble bien être désormais le « bras armé » de l’Etat-major pour mettre au pas le DRS…

          2. Derrière l’écran de fumée de la « lutte de clans » qui opposerait celui du Président Boutef’ à celui du Général Tewfik, il est clair que le vrai conflit pour le pouvoir est celui opposant les Chefs du DRS à l’Etat-major de l’ANP, qui souhaite récupérer l’intégralité de ses prérogatives. Aux yeux de ce dernier, le DRS doit retrouver sa vocation stratégique, essentielle, de défense de la sécurité nationale. Depuis 1962, derrière des paravents civils, la Police politique a constitué la réalité du pouvoir politique, maître d’œuvre de la répression et de la manipulation, gestionnaire occulte et irresponsable de la vie économique et sociale de la société tout entière. Après le coup d’État du 11 janvier 1992, les Chefs du DRS et ceux de l’Etat-major étaient parfaitement unis pour conduire de concert une terrible guerre « contre-insurrectionnelle » contre le peuple, afin de préserver leurs privilèges et leurs circuits d’accaparement de la rente pétrolière et gazière. Mais depuis le début des années 2000, des tensions sont apparues entre ces deux pôles du pouvoir réel, notamment avec la sombre affaire Brown & Root Condor en 2006. Et depuis 2013, de nombreux indices indiquent que la position auparavant hégémonique du Général Médiène s’est nettement affaiblie face à ses pairs de l’Etat-major.
          Comment interpréter les changements annoncés au sein du DRS et la rumeur de la mise à la retraite du général « Tewfik » Médiène ? Ces mouvements et médiatiques sont-ils liés à l’élection présidentielle ?

          3. L’approche des élections présidentielles contextualise certainement le conflit au sommet de l’appareil sécuritaire, mais beaucoup sont persuadés que ce qui se déroule est essentiellement la sanction d’un échec majeur, une des conséquences « organiques » de l’onde de choc de Tiguentourine. La gestion désastreuse par le DRS a semé le doute sur ce département, les militaires ont été écartés sans ménagement de la gestion de cette affaire, qui a abouti à un carnage aveugle : c’est le général Tartag, alias Bachir Sahraoui), qui a décidé contre l’avis des généraux de l’armée présents sur le site d’éliminer « les terroristes » à coup de missiles tirés par les hélicoptères du DRS, tuant en même temps leurs otages occidentaux. Au-delà, le drame de Tiguentourine a mis en relief l’incapacité flagrante du DRS à fournir du renseignement opérationnel sur les mouvements de groupes terroristes notoires et que ce service aurait, dit-on, infiltré et manipule depuis l’origine. Les militaires ont fort peu goûté d’être « secondarisés » et plus ou moins rendus responsables de la prise d’otages et de son issue sanglante….L’incompétence du DRS, criante depuis l’affaire de la capture de trois humanitaires européens dans un camp de réfugiés Tindouf en octobre 2011, revient souvent dans les critiques de plus en plus ouvertement formulées dans l’armée contre cette Police politique. Les militaires n’ont pas compris ni admis qu’un commando terroriste du MUJAO puisse intervenir dans un périmètre hautement sécurisé, quasiment à l’intersection de trois bases aériennes de haute valeur stratégique. Médiène avait alors sacrifié Le Général Kherfi, et rappeler son ami et collaborateur de sinistre mémoire, le Général Tartag, l’un des artisans de la terrible « machine de mort » construite alors par les Généraux criminels. Mais cette très grave défaillance (ou manipulation délibérée ?) a été suivie par l’enlèvement de diplomates algériens à Gao en avril 2012 et l’intervention de l’armée française au Mali en janvier 2013, officiellement pour défendre l’intégrité de ce pays menacée par des groupes djihadistes. Du coup, beaucoup dans l’armée, dans sa périphérie et parmi les cadres « autonomes » reprochent au DRS d’avoir contribué à « pourrir » la situation au Nord-Mali et de jouer dans le Sahara algérien des jeux dangereux en manipulant divers groupes terroristes islamistes. Et donc d’avoir favorisé le retour, visiblement préparé de longue date par l’armée française, dans la région d’une présence militaire néocoloniale et de provoquer des fractures éminemment dangereuses pour l’unité nationale.

          4. Il ne fait guère de doutes que ces influences externes – en particulier des Gouvernements britannique et américain, mais sûrement aussi des milieux d’affaires français – ont joué un rôle décisif dans l’impulsion de la réorganisation du DRS en cours. L’affaire de In Aménas avait offusqué fortement les compagnies pétrolières, notamment British Petroleum, et ont naturellement réagi en exigeant d’assurer elles-mêmes la sécurité des sites. Et les Gouvernements occidentaux, comme celui du Royaume-Uni, ont « proposé » une assistance sécuritaire directe de leurs Services secrets. Si les Généraux continuent à démontrer leur incapacité à protéger des intérêts vitaux pour le pays et d’une importance cardinale pour l’Occident, ils seront alors subrogés et à concéderont de facto des pertes de souveraineté. L’incompétence du DRS, mais aussi ses manipulations et provocations devienent alors un handicap insupportable, et un risque certain pour la survie du Régime militaire…. C’est sous cet angle que s’explique le rattachement de la DCSA à l’Etat-major et l’éviction d’Officiers de ce service, dont son Directeur le Général M’henna Djebbar, spécialiste de la répression de civils désarmés mais visiblement pas à la hauteur des missions réelles de la DCSA. Autrement dit, pour les Chefs de l’Etat-major, il serait vital du point de vue de la sécurité nationale que le DRS abandonne son rôle de police politique et de « service du personnel » du régime pour retrouver sa mission de renseignement….

          5. Les médias présentent le conflit comme étant essentiellement l’expression d’une opposition entre la Présidence et le DRS, or les principaux relais civils (UGTA-FLN-RND-etc) de la Police politique ont confirmé leur soutien à la candidature de Bouteflika. Des décideurs (Les Généraux) dans leur ensemble étaient d’accord pour la continuité . Dans les faits, hormis quelques inimitiés tenaces, Bouteflika a joué son rôle de façade civile du régime de manière plutôt satisfaisante depuis 1999. La presse – à l’exception de quelques sites Internet appartenant à des figures du régime – ne s’est pas frontalement élevée contre sa reconduction à la tête de l’État. On n’apprendra rien à personne en rappelant que la presse dite « indépendante » et l’écrasante majorité des associations de la « société civile » sont notoirement encadrées par le DRS. Il existe bien entendu quelques journalistes réellement autonomes comme quelques personnalités libres de toute allégeance aux « organes de force » consacrée –, mais ils sont les rares exceptions à une règle établie depuis 1992. La remise en question du quatrième mandat s’est brutalement imposée dans l’actualité des journaux aux ordres quand les premiers décrets de mise à la retraite d’officiers du DRS ont été annoncés, le 13 janvier dernier. Avant cela, il semble que malgré l’état évident – au point d’en être gênant pour le téléspectateur – d’épuisement du président, peu de voix contestaient son éventuelle candidature à l’élection d’avril 2014. Le président Boutef’, sa famille et les hommes d’affaires qui l’entourent ne représentent pas des pièces maîtresses sur l’échiquier du Pouvoir réel. Boutef’, qui n’a pas pu empêcher la mise à l’écart des Ministres qu’il avait imposés, qui n’a jamais pu nommer un Chef de cabinet ni un Secrétaire général en quatorze ans de « règne », se serait-il transformé, entre Val-de-Grâce et Invalides, en centre de pouvoir en mesure d’affronter le DRS ? À l’évidence non. D’autant que Boutef’ est très affaibli et ne paraît plus en mesure d’assumer très longtemps une fonction particulièrement exigeante. Son frère Saïd, qui joue le rôle de Chef de cabinet informel, tente bien de s’assurer des alliances dans les appareils ; mais face à l’omnipotence du DRS et à la puissance de l’Etat-major, ces alliances paraissent bien précaires.

          6. Ce conflit, latent depuis plusieurs mois – rappelons que l’annonce d’une « réorganisation du DRS » date de septembre 2013 –, s’est accéléré avec l’aggravation de l’état de santé de Boutef’. L’Etat-major souhaite clôturer l’ère Tewfik avant les élections présidentielles. Les généraux autour de Gaïd Salah appréhendent les interférences de Tewfik et de ses collaborateurs dans le processus électoral. L’histoire ne se répète jamais, dit l’adage. Sauf en Algérie, ou Sisyphe a, semble-t-il, la vie dure. Avec des motivations différentes de celles qui étaient les leurs à l’époque, on retrouve en effet aujourd’hui les mêmes protagonistes qu’en 2004 : l’état-major et le DRS. Le Général Tewfik l’avait alors emporté face à l’ancien Chef d’Etat-major Mohamed Lamari (décédé de mort naturelle en février 2012, sans avoir eu à rendre compte de ses crimes), écarté sans tambours ni trompettes, et sans effusion de sang…

          Car il est arrivé, surtout dans la période de folie sanguinaire du pouvoir que furent les années 1990, que les conflits au sommet se règlent dans la rue et sur le dos des civils. La crainte des citoyens est que la crise actuelle entre les deux Pôles du pouvoir (DRS & Etat-major) soit une réédition de celle ayant entraîné la démission du Président Zeroual en 1998. Une série de massacres de très grande ampleur avaient eu lieu dans les régions d’Alger et de Rélizane, causant des milliers de morts dans des circonstances indicibles. Perpétrés par des « escadrons de la mort » relevant du DRS – les trop fameux « groupes islamistes de l’armée » –, ces massacres, point culminant de la « sale guerre », avaient créé un halo de psychose précipitant le départ sans gloire d’un homme respectable et bien intentionné, mais sans autorité sur l’armée et les appareils de sécurité.

          À l’heure actuelle, aucune confirmation officielle – ni aucun démenti d’ailleurs – n’étaye la mise à la retraite du Chef du DRS. Mais la crise est bien réelle et si elle dure ou dérape, elle risque de menacer la stabilité du pays. Or la population a déjà payé un très lourd tribut à l’impéritie de ses dirigeants, en particulier depuis 1991. Le pays a urgemment besoin de sortir du tunnel de désespoir dans lequel les Généraux sanguinaires et aventuriers de la rente l’ont alors jetée. Le pays est épuisé par un règne arbitraire et inepte exclusivement fondé sur la rente et la violence. La population est abandonnée à elle-même et des appareils dévoyés n’ont plus que la manipulation et la division pour amener le pays vers l’éclatement. Si cette dérive suicidaire n’est pas enrayée, aucune force au monde ne pourra arrêter l’explosion à venir.

          Difficile, à ce stade, d’en dire plus sur les issues possibles de cette énième crise : les informations sont parcellaires et bien des retournements restent possibles. Si elle devait être le prélude à la recomposition politique autour d’institutions démocratiques, de la réhabilitation de l’État de droit, du rétablissement d’une justice indépendante et équitable et de la pacification des rapports politiques, alors elle est bienvenue. Le pays a besoin, plus que jamais, d’un gouvernement représentatif composé d’hommes et de femmes intègres et compétents, d’un Chef de l’État dans la force de l’âge pour mener à bien le redressement vital et urgent du pays, d’une armée puissante et moderne pour assurer la défense des frontières et de services de renseignements efficaces pour la protection des intérêts de la Nation dans un environnement international des plus incertains, et non pour la répression, les provocations et manipulations comme le fait le DRS.

  2. Le changement auquel aspire le peuple algérien?la seule chose a laquelle le peuple algerien,s’il existe d’ailleurs,aspire,c’est de y’aller au paradis aprés la mort,c’est pour cela qu’ils sont mort avant l’heure mais ils ne sont au paradis!

    • Cette photo est de Janvier 1992. A l’Aéroport d’Alger, attendant l’arrivée de Boudiaf, venant du Maroc.

      Cette photo prise, donne la preuve que dans le DRS même il y’a des  » Factions adverses « , comme les  » Clans rivaux  » / adverses ( mais uni-e-s contre la population civile).

      On y voit le Général Belkheir, le grand  » parrain  » du Régime militaire, Le Général Mediène, Chef du DRS, et Le Premier ministre S.A Ghozali,  » âme damnée des Généraux faucons et ultras….

  3. c est parce que ils choisissent ces moment des election pour endormir le peuple avec des scenario de conflit claniques, les loups ne se mangent jamais entre eux.

  4. Machiavele abdelaziz ,said et leur clan ont depuis la premiere annee ,en 2000,avec les conseils de l’assassin zerhouni des kabyles et voleur de pharmacie;qui fait aussi bien dans le vol que le chef de son clan! édifiaient une stratégie pour {{EFFACER LA LIGNE ROUGE tracée par mohand lamine medienne,nezzar,les 2 lamari,elmokh et le cardinal la poisse belkheir.}}

    {{Chekib khelil}} leur suggera qu ‘avec la SH pétrole,son gaz et son argent,lui{{ le « missionné » fera en sorte que washington,aprés la francarabia du quai dorsay,pourra l’aider à effacer la ligne rouge et avertir medienne,nezzar et les autres que BOUTEFLIKA est leur HOMME ,pas question qu il suive le même sort que le naif boudiaf!…sinon LE TPI…}}
    {{Washington et le quai dorsay savent TOUT! et de la guerre pédagogique et du vrai terrorisme de la vermine islamiste propagee par belhaj et madani et du faux vrai terrorisme de la guerre pédagogique ….!}}

    Souvenez vous lorsque bouteflika sur une chaîne de tv française ‘avertissait en menances à peine voilees,sous l’aval de washington LE CABINET DES DECIDEURS GENERAUX,suite à une question d’un journaliste de france 2 sur l’assassinat des moines que{{ « TOUTE VERITE N’ETAIT PAS BONNE A DIRE »!!}}

    {{Medienne and co ont bien enregistré!}}

    {{Nezzar avala son livre sur boutef et s’en excusa même en disant de lui ,aprés l’avoir traité de « felon » que c’etait le moins mauvais des présidents!!!!}}
    {{Pourtant ce même nezzar avait averti tout au début médienne ,le cardinal luciférien bel khir que son âme soit maudite à jamais et leur cabinet noir et lugubre que bouteflika se retournera tôt au tard contre eux!!}}

    Les deux rois de la corruption et de rapine ,abdelaziz et said,qui se sont emparés ,aidés d un clan arabe tlemcenien de. Hnayia sans foi ni loi ,prédateur et cheville ouvrière de ces deux prédateurs de l Algérie ,ont bien manœuvrés pour mettre hors d état de nuire médienne et sa clique du drs .chakib n était pas seulement un prédateur de SH au service des deux frères ,mais a utilisé la société nourricière des peuples d Algérie pour que Paris et Washington avertissent médienne and co qu’effectivement LEUR HOMME est bouteflika et qu il ne doit pas subir le sort de Boudiaf .sinon…….le TPI!..
    Washington reussi à avoir meême une base dans le sahel algerien,et la france à faire survoler ses avions sur le « territoire algerien »avec toute la logistique fournie par l’armee!!! Qui l’aurait cru!!!
    Bravo machiavele boutef! n’est ce pas khaled nezzar?!

    Les deux frères sachant le drs maitrise et tombe dans leur escarcelle se sont peu a peu occupés par la prédation et la corruption tout azimut à asseoir leur règne maffieux sur l Algérie et ses pauvres peuples.

    {{Le saltimbanque et vil saadani ne va t il pas en toute impunité insulter et jeter de l opprobre sur médienne et sa clique du drs en toute impunité,,?qui l aurait cru que ce drebki pouvait demander la liquidation du drs sans l aval du frère raspoutine said qui présidé l Algérie et ses pauvres peuples a la place de son hémiplégique et grabataire de frère?}}

    La suite c est l horreur du scénario mise en scène par les deux frères machiavélisme et de leur clan prédateur de l Algérie qui continue….
    Que la providence protégé{{ l Algérie et ses peuples}} de ce clan et de ces deux frères maffieux!
    {{En pensant à ce cher mr MALTI ,le drs de tewfik est out,c’est la police politique de said et abdelaziz et de leur clan qui a pris le relai.

    El ghouti ,ce pauvre ali tounsi,l’avait compris mais trop tard!!!}}

    • azul

      @win n’tura,donc le candidat des generaux sanguinaires séappelera bouteflika ,mais plus exactement said bouteflika et c’est vendable pour leurs maitres de paris en crise de dollars.

  5. MAGOUILLES,DIVERSIONS,PROPAGANDES,FAUX SEMBLANTS,SOURNOISERIES,TRAFIC ETC……
    RÊVEZ PAUVRES ALGÉRIENS. EUX ILS SONT CONDAMNES A RESTER AU POUVOIR POUR ÉVITER
    LA PRISON…….

  6. Toute cette mise en scène n’est autre qu’une tempête dans un verre de vin rouge{ {{(sidi brahime)}} } dont le motif n’est autre que l´hallucination du régime qui voient le projet de l´indépandence de la kabylie comme menace contre l´unité national et le scènariste de cette supposé unité ont été les thouwares{{ {(en franceais, le pluriel du taureau)} }} parti unique!
    Cette situation qui perdure depuis 62 nous rappeles la blague des années 80 sur chadli et la parti unique:

    { {{Cahdli seduit par une nana egyptienne, alors pour l´abordée, il veut savoir quoi cette fille fait dans la vie?
    La meuf lui repond ana ba-ara fi elgamiaa et lui pose la meme question, la résponse de chadli été sans se faire attendre, ana tawroun fi hizb djbhet tahrir el watani.}} }
    Le parti unique ne changera jamais de politique mais si des siecles sont ecoulé!

  7. {{ { Saadani, Bouteflika, le DRS ou son patron, le général Toufik, sont tous pareils. Le changement auquel aspire le peuple algérien ne verra pas le jour tant que ces gens-là rodent toujours au sommet de régime. Qui peut croire que les attaques de ce Saadani sont réelles ? Pourquoi il n’a pas fait ses déclarations avant ?} }}

    Vous posez la question dans la question?
    Tel peuple tel derigent, de toute faceon il n- y-a pas de peuple, il y a des peuples en algerie qui sont repartie sur une surface de 2.350.000 km2 dont 89% de cette surface dominé par le sahara.
    L´Etat algerien existe dans la théorie sans aucun pouvoir ayant du moin une compétence, le fln, drs, ffs, rcd,les géneraux, les islamiste, les laics sont tous des accessoires.

    L´idée de Farhet Mehani sur la clarification de la position de la kabylie vis-a-avis de l´invisiblité algerieniste n´est pas bete! ou contenuer de vivre dans la supposition, comme chez les singes, ni voir, ni entendre, ni ecouté.

  8. Le clan dit présidentiel de said et de son hémiplégique de frere dont le porte parole est sâadani commence à paniquer lorsque{{ l’option ouyahia et celle de benflis semblent prendre forme au sein du drs}}!

    Ce clan commence à désigner mohamed lamine médienne,par{{ « elkabayli »}}……

    {{Le clan qui sous la houlette de said,zerhouni ,hamel et gaid salah,(qui soit dit en passant n’a pas levé un petit doigt pour défendre médienne lui le chef d’état major des armees}}!!!),avait préparé le remplacement {{du drs par la police politique,avant de « répudier » ouyahia en ne le nommant que par aussi elkabayli!}}!!

    Le clan du drs ou du moins de généraux qui restent fidéles à médienne et nezzar,va t il{{ utiliser comme en octobre 88 l’arme de la propagation des « troubles et du chao » pour contercarrer le clan présidentiel}}?
    En tout cas la kabylie ,aprés le mzab,devrait déjouer ce sinitre diabolique futur scénario si tel à dieu ne plaise serait le cas!

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