AZAZGA (Tamurt) – Pour les parents et l’ensemble des citoyens d’Azazga, il fait aucun doute : le jeune homme a été victime d’un enlèvement. Tout plaide effectivement pour le cas de disparition forcée du jeune Saïd Djennad puisqu’il n’avait pas l’habitude de s’absenter du domicile parental sans avertir sa famille.
Il se trouve qu’en quittant son domicile lundi dernier dans la matinée, il n’a laissé aucun mot à sa famille ; ce qui laisse donc à croire qu’il avait l’intention de rentrer chez-lui une fois fait ce qu’il avait programmé de faire à l’extérieur. Or, depuis lundi , jour où il quitta le domicile familial, il n’est toujours pas rentré à la maison.
Aussi, pour protester contre cette disparition, synonyme d’un enlèvement, les citoyens d’Azazga ont marché aujourd’hui dans leur ville pour exiger sa libération et son retour saint et sauf auprès des siens.
Par ailleurs, une grève générale a été observée sur l’ensemble du territoire d’Azazga en sus du gel de toute activité festive durant la période restante du mois sacré du ramadhan. Cependant, la thèse d’un kidnapping aux fins d’obtenir une rançon commence sérieusement à être écartée puisque aucune demande de rançon n’a été demandée aux parents du jeune Saïd Djennad.
C’est peut-être ce qui fait causer plus d’inquiétude et d’angoisse à la famille et aux proches du jeune disparu. En effet, personne ne peut échapper à ces terribles questionnements : A-t-il fait l’objet d’un traquenard par quelque triste individu ou groupe d’individus ? A-t-il été victime d’un quelconque accident ? Dans ce cas, les pouvoirs publics auraient sans doute informé sa famille.
Tous ces questionnements demeurent sans réponse car le seul témoignage réel existant jusqu’à ce jour reste ce maigre indice : il quitta le domicile parental dans la matinée du lundi dernier sans avertir aucun membre de sa famille de sa longue absence. Et étant un garçon bien élevé, Saïd Djennad avait l’habitude d’informer sa famille de ses absences à la maison.