Recrudescence des vols ces jours-ci : La police fait le ménage à Bougie

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BOUGIE (Tamurt) – Les vols, avec violence parfois, se multiplient, ces jours-ci, dans la région de Bougie.

Deux voleurs, presque la trentaine, ont arraché du cou d’une dame un collier en or avant de prendre la poudre d’escampette à bord d’une voiture.
Arrêtés par les services de police, ils ont été écroués, ce dimanche, par le procureur de la république près le tribunal de Bougie.

Dans un autre registre, les mêmes services ont procédé à l’arrestation d’une bande de quatre voleurs spécialisée dans le vol de voitures. Ces derniers agissaient dans les localités de la vallée de la Soummam et au chef-lieu de wilaya.
Après avoir identifié le chef, un certain M.N résidant à Bougie-ville, les policiers ont pu mettre le grappin sur les autres membres de la bande.

Âgés entre 30 et 60 ans, ces voleurs, dont les griefs retenus contre eux sont le vol et la complicité de vol, ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’Akbou.

Amaynut

6 Commentaires

  1. La terreur sexuelle pratiquée par l’organisation et son système juridique draconien pourrait causer sa perte

    Au moment où les frappes américaines en Irak ont un retentissement jusqu’en Syrie, les combattants de l’Etat islamique sont de plus en plus anxieux. Plusieurs preuves indiquent que les combattants de l’EI se cachent à Racca, capitale auto-proclamée du Califat, de peur des représailles américaines. D’autres sources, en provenance de Mossoul affirment que les djihadistes ont abandonné plusieurs positions stratégiques autour de la ville, et ne soutiennent pas seulement le djihad et autres actes de martyrs, mais cherchent aussi le calme et la sécurité.

    Il y a d’autres sources d’inquiétude pour l’EI, outre les frappes de la coalition sous l’égide des Etats-Unis et la traque des dirigeants de l’EI par les forces peshmergas kurdes. Le problème vient du profond mécontentement de la population locale face à l’administration du califat islamique et son système juridique imposés.

    Depuis de nombreuses années, les habitants de Syrie et d’Irak souffrent du manque d’encadrement juridique et du despotisme des autorités locales. Un exemple révélateur de cet autoritarisme a eu lieu en mars 2011 lorsque des adolescents ont été arrêtés et assassinés par des policiers pour avoir taggué des inscriptions anti-Assad dans la ville de Deraa, un événement qui a été l’un des déclencheurs de la révolution syrienne. Pourtant, même en Syrie les femmes pouvaient se promener en sécurité dans les rues, même jusque dans la nuit si elles étaient amenées à se déplacer ou à travailler loin de la maison. La situation était bien pire en Irak depuis 2003, et encore – les codes d’éthiques locaux fournissent un éventail de protection des femmes et des jeunes filles.

    La situation a radicalement changé depuis que certaines régions de Syrie et d’Irak ont été capturées par l’Etat islamique. Les chefs de cette organisation meurtrière ont recours à la terreur sexuelle pour effrayer les femmes musulmanes, ou non, selon de nombreux témoignages. Depuis le début de l’expansion de l’Etat islamique, des milliers de femmes et de filles, en Syrie et en Irak, ont été violées par des militants de l’EI et par d’autres, en particulier les Chiites, Yazidis et Kurdes qui les ont transformées en véritables esclaves sexuelles, vendues aux pays voisins, y compris dans les pays du Golfe, en Syrie et en Jordanie. Les dirigeants de l’EI citent les versets du Coran qui mentionnent l’esclavage, et justifient ainsi leurs actions par la Sunna (coutume, ndlr) du Prophète. Il y a également des problèmes dans les régions sunnites où les drapeaux noirs volent au-dessus des minarets.

    Selon les témoignages de musulmans européens et américains contactés par les recruteurs de l’Etat islamique, et grâce à certains tweets et messages publiés sur internet, l’organisation promet d’offrir à ses combattants des « femmes décentes » pour se marier. Bien que certaines femmes étrangères, originaires de pays arabes et européens s’étaient déplacées en Irak et en Syrie afin de soutenir les efforts des djihadistes et s’engager dans ce qui est appelé le « djihad sexuel », elles ne sont pas plus d’une douzaine, et certainement pas assez pour assouvir les désirs des militants de l’EI. De ce fait, les autorités du Califat ont trouvé une autre solution : marier les femmes locales des régions conquises aux djihadistes étrangers afin de calmer les ardeurs et éviter les viols massifs des femmes musulmanes des localités.

    Récemment, de nombreux cas ont été rapportés par les médias arabes en Syrie et en Irak, où les dirigeants islamiques des localités poussent les familles à donner leurs filles en mariage. D’après certains rapports de la chaîne télévisée Emirati Al-Aan, dans de nombreux cas, les jeunes femmes sont mineures. Les familles sont évidemment furieuses, même si les militants organisent eux-mêmes le mariage islamique approprié avec les femmes de la région et leur offrent même une (petite) dot.

    La raison vient du fait que les hommes étrangers sont souvent violents, certains d’entre eux toxicomanes, avec un passé inconnu et un avenir tout du moins confus. « Il va devenir un ‘shahid’ (martyr, NDLR) et va laisser ma fille enceinte et seule. Peu après, elle deviendra une proie facile pour les autres militants de l’EI », raconte une mère de Racca, qui a été forcée de marier sa fille à un djihadiste arabe étranger. Il est facile de le prédire puisque les forces de l’EI sont essentiellement étrangères, arabes et occidentales.

    Cette situation ne sera pas simple à résoudre et ces continuelles tactiques de terreur sexuelle vont provoquer encore plus de mécontentement et de colère au sein de la population locale. Il est nécessaire tout de même de mentionner le fait que cette tactique est vieille comme le monde, et fut employé dans maintes guerres et conquêtes. Mais ici, ce serait plutôt l’importance du terme « sharaf » (honneur, ndlr) aux yeux des Musulmans et des Arabes qui peut avoir beaucoup plus de sens pour les combattants de l’EI.

    Une autre question importante est celle de la gouvernance. Après avoir capturé un quart de la Syrie et un tiers de l’Irak, les chefs de l’Etat islamique se sont rendus compte qu’ils n’étaient pas à même de construire un Califat comme ils le pensaient. Leur forces, qui mêlent djihadistes arabes et occidentaux, n’ont pas été entraînées à un état de paix au sein d’une population locale. Evidemment, le régime politique et l’application de la loi de la Charia diffère d’une ville à l’autre. La situation rend le commerce presque impossible, puisque les questions de taxes ne sont pas totalement résolues et que les dirigeants locaux appliquent chacun à leur manière l’imposition des taxes.

    La nouvelle version du système juridique imposé et la stricte interprétation de la Charia ont causé beaucoup d’indignation dans de nombreux quartiers de Syrie et d’Irak, où des hommes et des femmes ont été exécutés par lapidation et ont eu les avant-bras coupés pour cause de vol. Contrairement aux premiers Musulmans du califat historique du 7ème siècle, qui a conquis des terres en maintenant la bureaucratie et certaines lois déjà instaurées, les croyances ainsi que les idées extrémistes de l’Etat islamique ne permettent pas à l’organisation d’instaurer le dialogue ou de faire des compromis. Il semblerait que l’arme de l’EI soit à double tranchant et que l’organisation soit vouée à s’effondrer de l’intérieur, pas seulement grâce aux actions de la coalition internationale.

  2. Les djihadistes de l’Etat islamique (EI) se sont emparés de seize villages dans les environs d’Aïn al-Arab (Kobane), dans le nord de la Syrie, prenant en tenaille la troisième ville kurde du pays, selon une ONG syrienne.

    Si l’EI parvient à prendre Kobane (nom kurde d’Aïn al-Arab), ce groupe extrémiste menacerait les régions kurdes du nord-est syrien.

    « Au cours des dernières 24 heures, les combattants de l’EI ont lancé une vaste offensive qui leur a permis de prendre au moins 16 villages à l’est et l’ouest de Kobane », a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). « L’EI utilise des armes lourdes, son artillerie et ses chars », précise-t-il, indiquant que la ville, défendue par des milliers de combattants kurdes, est « désormais prise en tenaille » par l’EI.

    Située à la frontière avec la Turquie, Kobane est la troisième ville kurde de Syrie après Qamishli (nord-est) et Afrine (Alep). Pour les djihadistes de l’EI, qui cherchent à établir leur autorité du nord-ouest de la Syrie jusqu’à l’est de l’Irak, la prise d’Aïn al-Arab permettrait d’obtenir une continuité territoriale sur une grande partie de la frontière entre la Syrie et la Turquie. Pour les Kurdes, il s’agit d’une bataille vitale, car s’il prend Aïn el-Arab, l’EI avancera plus rapidement vers d’autres régions kurdes de Syrie comme Hassaka (nord-est).

    En juillet, les Kurdes avaient repoussé une large » offensive de l’EI, mais celle des dernières 24 heures est « plus importante », précise M. Abdel Rahmane. Des centaines de Kurdes en provenance de Turquie avaient afflué en juillet à Kobane pour prêter main forte à leurs frères

    Depuis l’apparition de l’EI en Syrie en 2013, les combats font rage entre Kurdes et djihadistes, les premiers défendant à tout prix leurs zones où ils avaient instauré une sorte d’autonomie depuis le début de la guerre en Syrie. Lors de l’offensive éclair de ce groupe en Irak voisin, l’EI s’était emparé de territoires revendiqués par les Kurdes, mais les peshmergas (combattants kurdes) avaient ensuite lancé une contre-offensive appuyée par des frappes aériennes américaines.

  3. http://www.dz.undp.org/content/algeria/fr/home.html

    http://www.dz.undp.org/content/algeria/fr/home/presscenter/articles/2013/09/24/meet-up-alg-rie-2030now-l-implication-des-jeunes-dans-le-d-veloppement-des-technologies-de-l-information-et-de-la-communication-tic-/

    Le PNUD Algérie a organisé un Meet up (rencontre) le 24 Septembre dans le cadre du Social Good Summit #2030NOW en Algérie et a participé au débat mondial aux côtés de 61 Meet ups impliquant plus de 20.000 personnes à travers le monde. En collaboration avec Algérie Télécom l’Algérie a rejoint la conversation globale sur notre futur et le rôle que la technologie peut et va jouer.

    Le Meet up algérien portait sur l’implication des jeunes dans le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’évènement était organisé par Algérie Telecom, dans leur siège à Alger en partenariat avec l’ANSEJ (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes), l’Université des Sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB) de Bab Ezzouar et le PNUD Algérie.

    Les technologies de l’information et de la communication (TIC) est appelée à jouer un rôle important dans le développement économique et d’être un moteur de l’innovation en Algérie. Il offre un immense potentiel pour la création de micro-entreprises et les entreprises starter-up.

    « Les jeunes entrepreneurs sont des porteurs d’idées … ils représentent l’avenir de cette industrie », a expliqué M. Ferroucki Merzak, représentant de l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle des Diplômés de l’USTHB. Dans son allocution d’ouverture, M. Azouaou Mehmel directeur général d’Algérie Télécom, a également souligné «l’importance de l’implication des jeunes dans le développement des TIC … et le besoin de développer un réseau fiable de sous-traitants». C’est dans cet esprit que Algérie Télécom a lancé son nouveau programme en collaboration avec l’ANSEJ qui consiste à offrir de soutien et d’assistance aux jeunes entrepreneurs dans la création de leurs propres micro-entreprises spécialisées dans le domaine des TIC.

    Bouchakour Sami est un des premières bénéficiées du programme, il a fondé “Pronet Work” en Janvier 2012; «Au début, je n’en croyais pas… Quand j’étais contacté par Algérie Télécom pour un partenariat j’ai dit: Eh pourquoi pas? « . Le jeune homme explique que le personnel d’Algérie Télécom l’ont appuyé avec des formations et dans la sélection du personnel et des questions juridiques, comme la rédaction d’un contrat; « un contrat avantageux aussi bien pour nous que pour nos clients». Le jeune entrepreneur a regardé autour de lui en exclamant: « ça marche, enfin ça marche…au début j’étais tout seul et je ne connaissais pas le secteur du TIC. Maintenant j’ai 6 employés et nous travaillons ensemble. Maintenant, je suis content, mes employés sont heureux d’avoir un emploi et Algérie Télécom est satisfait de notre travail  »
    Jeune entrepreneur Bouchakour Sami raconte son histoire
    Jeune entrepreneur Bouchakour Sami raconte son histoire/ UNDP
    UNRC/ UNDP RR Mme Amaral lors de son discours au Meet up
    UNRC/ UNDP RR Mme Amaral lors de son discours au Meet up/ UNDP

    Depuis le début de ce programme, 53 micro-entreprises dans 29 régions ont été créées par des jeunes entrepreneurs en partenariat avec Algérie Télécom.
    Le 2013 Meet up en Algérie cadre dans le Social Good Summit a été l’occasion pour l’affirmation du potentiel des TIC pour l’innovation, les micro-entreprises, la création d’emplois et, finalement, le développement.

    Dans son discours Coordonnateur résident des Nations Unies et Représentant résident du PNUD Mme Amaral a indiqué qu’un pays comme l’Algérie peut compter sur ses ressources humaines comme une «intelligence collective qui est le véritable moteur de développement».

  4. http://www.dz.undp.org/content/algeria/fr/home.html

    http://www.dz.undp.org/content/algeria/fr/home/presscenter/articles/2013/09/24/meet-up-alg-rie-2030now-l-implication-des-jeunes-dans-le-d-veloppement-des-technologies-de-l-information-et-de-la-communication-tic-/

    http://www.dz.undp.org/content/algeria/fr/home/countryinfo/

    Taux total d’alphabétisation des adultes 73% ( non arabe )

    Le PNUD Algérie a organisé un Meet up (rencontre) le 24 Septembre dans le cadre du Social Good Summit #2030NOW en Algérie et a participé au débat mondial aux côtés de 61 Meet ups impliquant plus de 20.000 personnes à travers le monde. En collaboration avec Algérie Télécom l’Algérie a rejoint la conversation globale sur notre futur et le rôle que la technologie peut et va jouer.

    Le Meet up algérien portait sur l’implication des jeunes dans le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’évènement était organisé par Algérie Telecom, dans leur siège à Alger en partenariat avec l’ANSEJ (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes), l’Université des Sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB) de Bab Ezzouar et le PNUD Algérie.

    Les technologies de l’information et de la communication (TIC) est appelée à jouer un rôle important dans le développement économique et d’être un moteur de l’innovation en Algérie. Il offre un immense potentiel pour la création de micro-entreprises et les entreprises starter-up.

    « Les jeunes entrepreneurs sont des porteurs d’idées … ils représentent l’avenir de cette industrie », a expliqué M. Ferroucki Merzak, représentant de l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle des Diplômés de l’USTHB. Dans son allocution d’ouverture, M. Azouaou Mehmel directeur général d’Algérie Télécom, a également souligné «l’importance de l’implication des jeunes dans le développement des TIC … et le besoin de développer un réseau fiable de sous-traitants». C’est dans cet esprit que Algérie Télécom a lancé son nouveau programme en collaboration avec l’ANSEJ qui consiste à offrir de soutien et d’assistance aux jeunes entrepreneurs dans la création de leurs propres micro-entreprises spécialisées dans le domaine des TIC.

    Bouchakour Sami est un des premières bénéficiées du programme, il a fondé “Pronet Work” en Janvier 2012; «Au début, je n’en croyais pas… Quand j’étais contacté par Algérie Télécom pour un partenariat j’ai dit: Eh pourquoi pas? « . Le jeune homme explique que le personnel d’Algérie Télécom l’ont appuyé avec des formations et dans la sélection du personnel et des questions juridiques, comme la rédaction d’un contrat; « un contrat avantageux aussi bien pour nous que pour nos clients». Le jeune entrepreneur a regardé autour de lui en exclamant: « ça marche, enfin ça marche…au début j’étais tout seul et je ne connaissais pas le secteur du TIC. Maintenant j’ai 6 employés et nous travaillons ensemble. Maintenant, je suis content, mes employés sont heureux d’avoir un emploi et Algérie Télécom est satisfait de notre travail  »
    Jeune entrepreneur Bouchakour Sami raconte son histoire
    Jeune entrepreneur Bouchakour Sami raconte son histoire/ UNDP
    UNRC/ UNDP RR Mme Amaral lors de son discours au Meet up
    UNRC/ UNDP RR Mme Amaral lors de son discours au Meet up/ UNDP

    Depuis le début de ce programme, 53 micro-entreprises dans 29 régions ont été créées par des jeunes entrepreneurs en partenariat avec Algérie Télécom.
    Le 2013 Meet up en Algérie cadre dans le Social Good Summit a été l’occasion pour l’affirmation du potentiel des TIC pour l’innovation, les micro-entreprises, la création d’emplois et, finalement, le développement.

    Dans son discours Coordonnateur résident des Nations Unies et Représentant résident du PNUD Mme Amaral a indiqué qu’un pays comme l’Algérie peut compter sur ses ressources humaines comme une «intelligence collective qui est le véritable moteur de développement».

  5. Arab Bank accusée de financer le terrorisme : début des délibérations vendredi

    Arab Bank objecte que les bénéficiaires ne figuraient sur aucune liste terroriste.

    New York – Un jury new-yorkais commencera vendredi à délibérer sur la culpabilité de la banque Arab Bank accusée d’avoir financé des attentats islamistes et transféré des millions de dollars au Hamas durant la deuxième Intifada.

    La prestigieuse banque multinationale basée en Jordanie comparaît depuis mi-août devant la cour fédérale de Brooklyn à New York, à la suite d’une plainte déposée par quelque 300 Américains, victimes ou ayants-droit de victimes d’une vingtaine d’attentats terroristes entre 2001 et 2004 en Israël, Gaza et en Cisjordanie. Selon l’un de leurs avocats, les plaignants réclament un milliard de dollars en réparation.

    Jeudi, la défense d’Arab Bank a fait valoir qu’aucun élément n’attestait que les cadres de la prestigieuse banque arabe aient soutenu le terrorisme.

    Il n’y a pas un mot de témoignage dans cette affaire qui vous conduira à conclure qu’une de ces personnes a délibérément soutenu le terrorisme. Pas un mot, a plaidé l’avocat Shand Stephens à l’adresse du jury, en concluant un mois de procès à New York.

    La banque est accusée d’avoir versé 5.300 dollars aux familles d’auteurs d’attentats suicides pour le compte de l’organisation non-gouvernementale Saudi Committee.

    Arab Bank ne nie pas avoir transféré de l’argent à des Palestiniens à la demande de Saudi Committee, qui a des comptes chez elle. Mais elle objecte que les bénéficiaires ne figuraient sur aucune liste terroriste.

    Aucun d’entre eux, pas un seul ne figure sur la liste des Etats-Unis, de l’ONU ou de l’UE, a martelé l’avocat de la banque, au cours de plus de trois heures de plaidoiries devant le tribunal fédéral.

    Rien ne prouve que l’argent transféré par la banque ait été utilisé pour financer des attentats terroristes, comme ceux revendiqués par les mouvements islamistes tels que le Hamas et le Jihad islamique, a-t-il repris.

    Il a argué qu’entre 2000 et 2004, aucun gouvernement n’avait taxé le Saudi Committee d’activité terroriste et que ses versements tous les mois à quelque 15.000 personnes étaient publics et approuvés par Israël.

    Ce n’est pas le rôle d’une banque d’arrêter des paiements qui ont été approuvés par tous ceux qui sont impliqués, a ajouté l’avocat. On ne punit pas la famille de quelqu’un qui commet un acte criminel. On ne fait pas ça aux Etats-Unis (…) et ils ne le font pas en Cisjordanie et à Gaza.

    Arab Bank possède 600 succursales dans 30 pays

  6. Le Congrès américain autorise Obama à armer les rebelles syriens

    Obama salue le feu vert de la France à des frappes en Irak

    Washington – Le Congrès américain a adopté jeudi le plan de soutien du président américain Barack Obama destiné aux rebelles syriens afin de les aider à combattre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), qui gagnent du terrain dans le nord de la Syrie.

    Le Sénat a adopté par 78 voix contre 22 ce premier volet de la stratégie anti-jihadistes présentée par M. Obama la semaine dernière.

    Le président américain s’est exprimé dans la foulée de ce vote, saluant la réponse rapide du Congrès.

    Le plan approuvé par la Chambre des représentants mercredi, ne donne pas carte blanche au gouvernement pour équiper et entraîner les rebelles syriens.

    Il impose à l’administration de soumettre au Congrès tous les 90 jours un rapport sur son exécution, le nombre de combattants formés, la sélection des groupes syriens bénéficiaires de l’aide, et l’utilisation des armes et équipements livrés.

    Il n’inclut pas de crédits supplémentaires pour financer l’opération. Et stipule clairement que cela ne constitue en aucun cas une autorisation pour le déploiement de soldats américains dans le conflit.

    Les républicains de la Chambre des représentants ont sciemment fixé une date de péremption au 11 décembre, afin de forcer l’administration Obama à revenir devant le Congrès d’ici là pour clarifier sa stratégie contre l’EI.

    Beaucoup estiment que Barack Obama n’a pas de plan B, au cas où les rebelles syriens ne parvenaient pas à prendre l’avantage sur l’EI sur le terrain. Et s’inquiètent que l’entraînement des rebelles prendra de toute façon plusieurs années.

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