Quand Rachid Boudjedra s’acharne sur Boualem Sansal

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LITTÉRATURE: Quand Rachid Boudjedra s’acharne sur Boualem Sansal
LITTÉRATURE: Quand Rachid Boudjedra s’acharne sur Boualem Sansal

ALGERIE (Tamurt) – Au lieu d’être fier de Boualem Sansal, qui honore tel qu’il se doit la littérature francophone, Rachid Boudjedra, qui semble avoir changé de métier et de vocation, ne cesse de vilipender, voire de s’acharner, contre l’auteur du «Le Serment des barbares ».

Après s’en être pris, à plusieurs reprises, à Boualem Sansal, Rachid Boudjedra rebondit récemment dans sa chronique électronique. L’auteur de « la répudiation » vient encore de consacrer tout un article non pas à exprimer sa fierté que les romans de Boualem Sansal soient salué à l’unanimité par les critiques littéraires français, mais pour dénigrer le romancier libre et incorruptible. Et comme qui chercherait des poux sur la tête d’un chauve, Rachid Boudjedra, en panne d’arguments littéraires pour s’attaquer à Boualem Sansal, il a sauté sur une déclaration de ce dernier à la presse où il déplorait la censure qui touche certains de ses romans en Algérie.

Rachid Boudjedra se fait alors l’avocat du diable (le pouvoir algérien). Il qualifie Boualem Sansal de menteur et affirme que les romans de Boualem Sansal ne sont guère censurés en Algérie. Or, tous les citoyens, et ils étaient des centaines de milliers ayant visité le dernier salon international du livre d’Alger, savent qu’au moins le dernier roman de Boualem Sansal (et le plus attendu), à savoir : « 2084, la fin du monde » n’était pas disponible au stand des éditions Gallimard où le livre a été publié. Et ce n’est pas Rachid Boudjedra qui dira le contraire. Rachid Boudjedra aurait pu s’épargner une animosité inutile et vraiment gratuite à l’égard d’un écrivain qui n’a, non seulement jamais répondu à ses attaques et insultes, mais qui a aussi eu la gratitude de dire à maintes reprises, qu’il a été influencé par Rachid Boudjedra dans son style d’écriture.

Mais quand on sait que Boudjedra  a déjà tiré à boulets rouges sur le Prix Nobel de littérature Gabriel Garcia Marquez, sur la membre de l’académie française Assia Djebbar et même sur Tahar Djaout et d’autres grandes figures de la littérature, on comprend vite que ce qui le fait courir, c’est plutôt la baisse de sa côte littéraire. Autrement, tout le monde sait que Rachid Boudjedra a toutes les facultés et capacités intellectuelles pour écrire une excellente note de lecture sur le dernier roman de Boualem Sansal en concluant que ce dernier est désormais notre plus grand écrivain francophone.

Lyès Medrati

17 Commentaires

  1. Laissez tomber cet aigri et jaloux d’un écrivain plus talentueux lu et apprécié à travers le monde!
    Si ce fon vient même à critiquer un monument tel que Garcia Marquez et le grand intellectuel tel le regretté t Djaout. C’est simple ce type vomi sur des esprits beaucoup plus brillants que lui. Il ne le lui reste plus que la glorification de la bassesse, d’un régime fétide arabo-islamique. C’est un c..

  2. Encore un etranger qui ose donner des lecons a ceux qui comme Sensal celebrent Tamazight dans ce cas l’ arabo-Tunizien Boudjedra! On est devenu des etrangers chez nous. SI ce n’est pas Saidani l’autre arabo-Tunisien ou Boutef l’arabo-Marocain , c’ est Boujedra l;e donneur de lecon et connu pour mepriser les Imazighen.

  3. On ne peut survivre parmis les serpents sans etre un serpent soi-meme. Mais que reproche-t-il a Sensal, de penser differemment ou d’etre Franc?

    J’ai meme lu une debilite’, c.a.d. une mechancete’ gratuite envers Ferhat Mhenni, d’un Kabyshe sur les reseaux sociaux – comme quoi qu’il est « raciste contre l’islam ». Meme le concept est impensable et n’a aucun sens.
    Pour clarification:
    1. le Coran est un texte.
    2. l’islam est une religion c.a.d. un ensemble de pratiques pour etre en conformite’ avec le coran. Et la encore, il y en a plusieurs, c.a.d. qu’il y a plus d’une autorite’, chacune accusant l’autre d’etre la fausse. En d’autres termes, se conformer a l’Islam, c’est se conformer a l’une de ces autorite’s, meme pas le suppose’ auteur-prophete, qui est analphabet, c.a.d. qui ne connait meme pas l’alphabet et ne sait ni lire ni ecrire.

    Ou est le bon Dieu dans tout ca? Nulle part.

    Cela etant generalise’, se foutre la langue Arabe dans la tete ou essayer de s’en servir revient a devenir fou.

    Ce que j’ai conclu est que ces gens, ne sont pas seulement foux, mais aussi dangereux, et s’attaque a quiconque qui n’est pas comme eux, mais aussi qui s’isole. Ils operent en troupeaux de loups, et on a interet a fonctionner de meme, c.a.d. a nous grouper par besoin de survie. Je ne m’enttend pas avec tous les MAKistes, mais j’y adhere, ne serait-ce qu’au moins, je suis parmis les miens et libre de dire ce que je pense, meme si a la fin c’est la majorite’ qui l’emporte. Fin de compte c’est une question de respect de soi-meme.

  4. Depuis des années Boudjedra est entré dans une idéologie stérilisante: l’arabisme.
    quand on lit ses chroniques on se demande si c’est vraiment lui qui a écrit la répudiation. Il doit y avoir une imposture quelque part.
    Quoi qu’il soit, Sensal pourra toujours lui citer un proverbe arabe: les chiens aboient, la caravane passe.

  5. Laissez le aboyer, Boualem ne le calcul même pas. Il est dans un autre univers. Dans les années 1970 il a fait partie des fameux comités de lecture chargés de censurer les auteurs ou journalistes indépendants. Personnellement je zappe sa chronique sur TSA. Il ne mérite que notre mépris.

  6. Pour ne pas trop m’étaler sur ce lugubre et mystérieux personnage, je dirais juste que sa face nous rappelle un certain fou furieux du nom de KADAFI. A la manière des tenants du pouvoir d’Alger, ce bouchkoupi s’en prend toute honte bue à tous ceux qui lui font de l’ombre. Il adopte la même posture que l’écrivaillon Tahar Ouatar. Ce n’est pas étonnant, ils sont tous les deux biberonnes à la même sauce haineuse et rétrograde. Au lieu de se ridiculiser à n’en plus finir, il ferait mieux de se dénicher une bonne maison de repos.

  7. Boualem Sansal est l’héritier d’une lignée d’écrivains responsables et largement reconnus, après Mimouni, Djaout, Mammeri …Leurs points communs : talent et humilité, ce dont tout le monde ne peut pas s’enorgueillir . Qu’il n’ait nul besoin de répondre à ces viles attaques est la meilleure façon de le démontrer.

  8. Pourquoi donner de l’importance à ce personnage arabe obscur raciste et jaloux envers les kabyles ,qui pour moi n’a ni l’envergure d’un écrivain ni d’un intellectuelle ,ce personnage qui se dit hâté et qu’il ne croit pas en Mahomet ancien membre du FLN condamné à mort par Boumedienne et qui essaye aujourd’hui de se racheter pour plaire au pouvoir d’Alger et se faire pardonner pour ses positions envers l’islam et son prophète Mahomet , en s’attaquant aux intellectuelles kabyles comme sensel ou d’ajoût aterhame rabi, qui ont l’esprit ouvert tolérants et démocrates ,il n’arrivent pas à leurs chevilles ,un arabe reste un arabe qu’il soit instruit ou pas ,sectaire méprisant insultant irrespectueux falsificateur ,usurpateurs et immoral

  9. sa me rappelle un certain Tahar ouattar très jaloux de la popularité et le génie littéraire de Tahar Djaout déclarait après l’assassinat de ce dernier par le pouvoir islamo arabe algérien ,que cet assassinat est une perte pour la famille de l’écrivain et pour la France,cela explique le degré de la haine qui range les cœurs des algériens arabophones pour tous ce qui est kabyle,surtout envers notre élite francophone et si on revient un petit peu en arrière à la décennie noire ,nous allons découvrir que la plus part des victimes du terrorisme algérien sont kabyles,il se trouve que le DRS et les islamistes se sont mis d’accord pour liquider physiquement tous les intellectuels kabyles ainsi le porte voix de la kabylie Matoub Lounes.Revenant à rachid boudjedra ce pauvre personnage est atteint d’une jalousie maladive à l’encontre de tous les grands écrivains,ce pseudo intellectuel ne recule devant rien pour cracher son venin sur les monuments de la littérature algérienne à l’instar de Kateb Yacine qu’il avait accusé d’incapable de produire d’autres ouvrages littéraires hormis SON SEUL ROMAN NADJEM ,pour cette raison j(invite notre grand écrivain Boualem Sansal d’ignorer ce pauvre idiot.

  10. Boudjedra est un  »intellectuel » de la gauche réactionnaire,
    dans les années 70, en Algérie, il faisait partie du comité de censure du ministère de la culture ou quelque chose du gendre. C’est romans sont indigestes. Il n’a jamais rien obtenu comme prix ou reconnaissance. Un romancier de… »l’aigreur ».

  11. C’est parce que Mr SANSAL est contre l’idéologie Islamiste, il n’est pas contre les idées du MAK, et il ne porte pas
    Les baathistes dans son coeur.

  12. Pour faire parler de lui, il a eu la géniale idée de s’attaquer a plus grand que soit. C la meilleure maniéré pour s’autodétruire. Nous ne sommes pas des cruches pour le suivre.

  13. le titre du premier roman de sansal est « le serment des barbares » mais pas « le serment du barbare » comme c´est écrit dans le texte, Et son dernier c´est « 2084, la fin du monde » mais pas « 2984,………… »
    Merci

  14. je crois qu’il vous a pourtant dit dans un de ses message codé que la s.m. etait á ses trousses pendant une époque et je me souvien qu’il disait qu’il avait une peur noire et qu’il ne pouvait pas tout dire ..
    a bon entendeurs .
    boudjedra sonne un nom berbere qui derive de / tajeddart / personnelement je connais ce mot mais je connais pas precisement la signification meme si je suis kabyle, car certains mots et appelation ancestrale reste mais on a oublié le sens parfois.
    tanemirt

    • Vou ljdra ou si vous voulez » LJDRA » en Kabyle veut dire le tronc d’arbre le support en quelque sorte, de là à dire que ce metèque est de chez nous je n’oserai m’avancer.
      thanmirth

  15. j connais bien ldjedra le tronc d arbre, mais tajeddart c’est autre chose, on dit parfois  » ad rẓaɣ tajeddart ‘ ik.
    Y a aussi un quqrtier à akbou connue sapplant ijeḍaren.
    Je pense que ce terme est lié étymologiquement au mot: akeddar qui est sorte de mur naturel en terre ou rocher plus ou moins vertical assez haut.
    Y’a aussi le mot que ma mere utilise rarement mais que j’entend plus maintenant : agadir qui est le nom d une ville bien connue, signifiant même que le precedent sauf que celui ci est composé de terre, à ne pas le confondre avec igidar un tré beau et grand rapasse des jurjura que j aime bien apprecier de voir voler sur les hauteur n azṛu n t’hor.
    Tanemirt

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