Hamrouche pour succéder à Bouteflika ?

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ALGERIE (Tamurt) – Suite à la visite du premier ministre français, Manuel  Valls, en Algérie, c’est tout le monde qui a confirmé, à travers les images qu’il a postées sur son Twitter,  que Bouteflika est réellement malade et doit céder son poste en urgence.  Ceci, le pouvoir algérien l’a compris et c’est la raison pour laquelle, il a commencé à faire les contacts nécessaires.  Des va-et-vient incessants, entre son domicile et le siège de la présidence de la république, de Mouloud Hamrouche a mis la puce à l’oreille de la population. 

Hamrouche et Said Bouteflika
Hamrouche pour succéder à Bouteflika ?
 
Mouloud Hamrouche, ancien porte-parapluie de Boumediene et chef du gouvernement de Bendjedid rencontre de plus en plus les membres du clan présidentiel algérien. La dernière rencontre en date est celle qu’il a eue avec le frère du président, Saïd Bouteflika, lors de l’enterrement de Mohamed Saïd Mazouzi, ancien ministre sous Boumediene.   
 
En multipliant les conférences ces derniers temps, plus politiques que jamais, Mouloud Hamrouche veut être médiatisé au point, certainement, d’imposer sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Dégoutés par les partis politiques en scène et les politiciens sans principes que renferme l’état voyou qu’ils dirigent, les décideurs veulent mettre en avant un candidat pouvant brasser large et faire l’unanimité, selon leurs prévisions.
 
En sa qualité de chef de protocole de Boumediene et chef de gouvernement de Chadli sans omettre sa proximité avec Ait Ahmed, Hamrouche serait, aux yeux des décideurs, le candidat idéal. Bien sur qu’ils doivent trouver un candidat potentiel pour remplacer Bouteflika et s’engager à défendre les acquis de son clan sans que celui-ci ne soit inquiété outre mesure. C’est en la personne de Hamrouche que le clan a jeté son dévolu. Tout est une question de calcul machiavélique en Algérie. L’intérêt de la population est relégué au second plan.  
 
 Amaynut news 

2 Commentaires

  1. Voyons voir s’il va renouveler sa vision d’une décentralisation effective politico-administrative et de large autonomie pour certaines régions comme la Kabylie.

  2. 33 ans et 1/2 de pouvoir de l Est (Boumediene,Chadli,Kafi et Zeroual).20 ans de pouvoir de l Ouest (Ben Bella,Bouteflika) 6 mois de pouvoir du centre (Boudiaf,Allah irehmou).Pas une seconde pour la Kabylie,ni pour le Sud.Voila qu on fait,encore une fois, la promotion du pouvoir de l Est (Hamrouche). Decidement, le mouvement pendulaire du système algérien n est pas conçu pour s arrêter au Centre avec indication au Sud. C est pourquoi une révolution s impose.Espérant qu elle n emporte pas le pays tout entier.

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