C’est tout le monde « officiel » qui veut célébrer le 20 avril cette année

5
428
ALGER (Tamurt) – Bizarrement cette année, c’est tout le monde qui se met de la partie pour célébrer le printemps amazigh.  Bien que marqué, cette année, par l’officialisation de Tamazight dan la nouvelle constitution, rien ne peut justifier la célébration du 20 avril par la police, par exemple, celle la même qui a réprimée la manifestation qui s’est déroulée ce jour historique.
 
La direction des affaires religieuses qui s’est limitée jusque là à l’organisation de l’opération de hadj et quelques concours de récitation du coran durant le ramadhan, a l’intention, elle aussi, de célébrer le printemps amazigh (hic). Bien entendu, au niveau des maisons de la culture et des théâtres régionaux, il y a des programmes très riches étalés sur toute la semaine pour y inclure, sciemment, la célébration de la journée du savoir « arabe » le 16 avril.
 
La grande instance amazighe du pouvoir, le haut commissariat à l’amazighité en l’occurrence, compte célébrer cette journée « avec davantage de fierté et d’enthousiasme qu’à l’accoutumée au regard du nouveau contexte induit et des perspectives d’essor ouvertes à tamazight par son officialisation dans la constitution ».   
 
L’événement majeur, soulignera un communiqué du HCA, prévu lors de ces festivités est l’organisation le 21 avril à l’Ecole supérieure des beaux arts « Ahmed et Rabah Asselah » d’une conférence autour du thème: « De l’origine des noms propres de lieux, de tribus et de personnes en Algérie » animée par Farid Benramdane, docteur en sciences du langage, professeur des universités, spécialiste en onomastique, précédée par l’inauguration d’une exposition réalisée par les étudiants. Dans le même cadre, le HCA consacrera, en collaboration avec Laboratoire d’aménagement et d’enseignement de la langue Amazighe (LAELA) de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, un colloque international au pionnier du roman moderne amazigh, Belaid Ath Ali, sous le thème générique: « Belaid Ait Ali (1909-1950), du 24 au 26 avril à la Maison de la culture « Mouloud Mammeri » de Tizi-Ouzou.
 
Pour faire plaisir au pouvoir d’Alger, Le HCA estime, à ce propos, que « le moment est venu, à la faveur aussi du long et appréciable processus d’accumulation scientifique, autre acquis important engrangé, d’amorcer la dynamique d’affirmation de tamazight dans sa dimension académique la plus féconde, avec la caution des compétences désormais attestées et avérées dans ce domaine ». Il a assure, que pour sa part, il est « d’ores et déjà engagé dans l’édification de la nouvelle étape résultant de l’officialisation de tamazight, sachant qu’il devra essentiellement contribuer à la mise sur rails des projets structurants et d’avenir qui engagent le destin de tamazight, patrimoine de tous les Algériens, en la propulsant vers la modernité ».
 
Amaynut 

5 Commentaires

  1. La nature a horreur du vide et comme il n’est rien de plus vide que l’arabisme, pour se donner quelque consistance il s’affuble de tout ce qu’il peut trouver ailleurs qu’en lui même.Le mutant arabo islamo mazigh fêtera le printemps Amazigh le 20 avril , le lendemain il rendra hommage a son Okba ibn nafouh sans qu’il n’y voit aucune contradiction .Les arabistes qui se découvrent soudain une amazighité de parade sont Tout et son contraire et avancent à reculons . Tout cela pour brouiller les pistes de leur araboislamisme et ainsi cachés ils espèrent continuer leur travail de sape . Mais les Kabyles , ne sont pas dupes de ce petit jeu et le 20 avril ils s’aligneront comme un seul homme derrière leurs seuls vrais porte drapeaux du MAK ,tandis que les apatrides défileront sous le drapeau de leurs oppresseurs ,cocufiés une fois de plus mais contents .

  2. Honte à ceux qui veulent maintenir la Kabylie dans le statut de province arabo algérienne. La Kabylie aux yeux de ses enfants est une nation, un pays, certes aujourd’hui colonisé par l’algérie arabo islamique, mais qui aspire à sa libération. La Kabylie ne doit pas vivre éternellement sans ses principes de la laïcité comme le veulent les lois de la majorité arabe algérienne et contre le souhait de ses propres enfants.

    Honte à ceux qui veulent maintenir les Kabyles dans le statut de minorité ethnique. Les lois étant votées par l’assemblée algérienne, les Kabyles sont réduits à une vingtaine sur 500 où ils n’ont pas leur destinée entre leurs mains. Ils ne peuvent même pas changer une virgule dans les lois votées par cette assemblée peuplée d’arabes fiers de leur idéologie arabo-islamique. Les Kabyles forts de plus de 8 millions d’âmes ne décident même pas de leur avenir dans une algérie colonialiste.

    Honte à ceux qui s’accommodent d’un wali en Kabylie. Le préfet en Kabylie est une tare, c’est une atteinte à notre dignité et notre honneur. Un peuple fier comme l’est le Peuple Kabyle ne doit pas être gouverné par un préfet parachuté par le pouvoir algérien. Il revient aux Kabyles de VOTER pour choisir démocratiquement leurs représentants et ceux à qui ils doivent confier leur destinées pour un temps déterminé.

    Honte aux partis croupions qui ne sont là que pour apporter une caution démocratique à un pouvoir sans foi ni loi, un pouvoir assassin des enfants de Kabylie. Ces partis dits d’opposition témoignent, contre le bons sens aux yeux du monde et de l’opinion internationale, de l’existence d’une vie démocratique en algérie.

    Honte aux Kabyles qui s’opposent à l’indépendance de la Kabylie sous de prétextes fallacieux comme si la liberté d’un peuple doit passer par des conditions. Les peuples doivent naturellement vivre libres qu’ils soient dits « évolués » ou non, « civilisés » ou non, « instruits » ou non.

    Refusons de vivre en tant que minorité nationale dans un conglomérat hostile. Refusons de vivre sous la bienveillance d’un autre peuple. Luttons pour avoir le Pouvoir de Décision en tant que Peuple Kabyle. Luttons pour une Kabylie Libre qui sera demain officiellement laique et démocratique où l’égalité des femmes et des hommes sera effective, refusons tout autre cadre où la Femme héritera moins que l’Homme des biens de ses ancêtres.

  3. Si la Femme plutard se marierait, son épouse profitra des biens qui n´est les leurs, c´est cea la problèmatique des inégalité sur les question d´heritage en pays kabyle mais tant que celle-ci n´est pas marié considrée comme egale a son frére, si celle-ci n´a de fréres alors tout l´héritage revient a elle ou entre elles marié ou non! alors aux sexes feminin de prier le dieux pour que il y aurait uniquement des naissances aux féminins, les hommes césses de naitre afin de tout hérité sans contrainte
    1

    • La femme Kabyle aura les mêmes droits que son frere, ni plus ni moins, dans une Kabylie libre à l’instar des femmes des pays démocratiques d’Europe. Il n’y a pas de conditions de plus par rapport a l’homme à mettre pour son héritage, il n’y a pas de mariée ou pas mariée, il y aura égalité parfaite entre hommes et femmes dans tous les domaines.. Mêmes droits et mêmes devoirs.

  4. Azul Baql. Ces kabyles anti-séparatistes,anti-autonomistes ne proposent RIEN pour stopper l’arabisation/salafisation du peuple kabyle.On ne peut être que révoltés par la démission et l’entêtement algérianiste des élites kabyles qui continuent à rêver debout.Il est scandaleux de voir des kabyles bardés de diplômes mais qui se mettent au service d’autres causes que celles de leur peuple. »Science sans conscience est ruine de l’âme »
    Nous devons une fière chandelle au MAK qui nous ouvert les yeux en brisant tous les tabous qui étouffaient la question kabyle.Les adversaires des souverainistes kabyles n’ont aucun argument sérieux à opposer au projet national kabyle.Ils savent que dans un débat public ils seront ridiculisés.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici