Les kabyles chrétiens : Une cible potentielle de l’Algérie arabo musulmane coloniale.

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BACCARO

TICHY (Tamurt) – Le village de Baccaro, relevant de la commune de Tichy, a été cette année au mois de ramadhan (juin) le théâtre  de persécution des chrétiens et des non jeuneurs. Le café « les platanes » situé à l’ouest du village a ouvert ses portes pour la clientèle chrétienne, pour les athées et les non jeuneurs. Cependant il ne servait pas les boissons et les sandwichs à la terrasse,  la porte de l’établissement est toujours fermée ou  entre-ouverte. 

Tout se passe bien jusqu’au 3e jour où Monsieur Farid le gérant qui ne se cache pas d’être chrétien dit avoir reçu  la visite des responsables de l’association cultuelle « At Lkhir » affiliée à la mosquée du village qui lui ont demandé gentiment de fermer pour ne pas offenser les fidèles et la population du village.

Puis le lendemain matin il dit avoir vu débarquer, dans son café, une horde de voyous non pratiquants agressifs qui ne font même pas le ramadhan et qui lui ont ordonné de fermer en le menaçant de tout détruire. Farid continue son récit : « Dans l’après midi, ce sont les services de sécurité, un commissaire  et  trois policiers en civil, qui sont rentrés dans mon café avec brutalité utilisant des termes injurieux et dégradants traitant tout le personnel de minables. Le commissaire nous a ordonné de fermer dans  10 minutes en disant qu’on est dans un pays islamique. Je lui ai répondu  que d’après la constitution Algérienne, nous sommes dans un pays laïc et que les minorités doivent être respectées. Le commissaire et les trois policiers ne sont reparti qu’après un contrôle rigoureux et la fermeture de l’établissement  puis ils nous ont menacé par des représailles en cas de réouverture.»

Les échos reçus par Farid disent que les responsables de la mosquée ont été plus que satisfaits de l’intervention de la police.  Mais de nombreux citoyens du village jeuneurs et non jeuneurs ont rendu visite au gérant et au propriétaire du café pour leur exprimer leur soutien et leur opposition à ces pratiques intolérables.

Kader DAHDAH

8 Commentaires

  1. – Quand on bâillonne trop de rêves, quand on rentre trop de larmes, quand on ajoute bois sur bois sur le bûcher, à la fin, il suffit du bout de bois d’un esclave amazigh, pour faire dans le ciel de Dieu et dans les cœurs des hommes, le plus gigantesque incendie.»

  2. L’islam est très clair : tout ce qui n’est pas musulman doit disparaître un point c’est tout. Il n y’a rien à espérer d’une telle philosophie crée et imposée par Mohamed lui même. la secte des musulmans disparaîtra avec l’apparition d’une autre secte encore plus barbare c’est la loi de la nature. l’islam ne mérite aucune compassion c’est l’extermination partout et pour tous; destruction des écoles coraniques, destruction des mosquées, assassinats des différents gourous ou imams, en un mot il s’agit d’appliquer leur politique contre eux mais en PIRE ! et bon débarras…

    • Araboislamocolonial Araboislamosatanique araboislamotetoriste Araboislamosatanique Il cherche de colonisée le reste de la Kabylie on nom moumouh arabi saoudit. Ici c’est chez nous votre islam satanique de okba iben chitàn ça marche pas avec la Kabylie. La Kabylie et kabyle berber amazigh. Votre arabisation. Et votre islamisation. Et un virus satanique colonial teroriste de Katar et saoudia

  3. On a le droit de hair, personne n’a le droit de mentir.
    Le christianisme était aramien et ne l’est plus, l’islam était arabe et ne l’est plus.
    La langue arabe n’est pas saoudienne, de même l’ hébreu n’est pas sioniste et la langue berbere n’est pas Algérienne.
    Actuellement, les premiers ennemis de l’islam sont des arabes.
    L’islam a un seul ennemi, le dicta de la pensée humaines, les religions n’ont jamais posé aucun problème.
    Un conseil : je n’ai pas raison parce que l’autre a tore et je ne vais pas bien parce que l’autre a mal.

  4. Minorités en Algérie: le pasteur Nourredine Benzid se confie à la BBC
    10 août 2016
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    Pasteur Nourredine Benzid, Secrétaire Général de l’Eglise Protestante d’Algérie (EPA).
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    « Nous travaillons tous pour le bien de l’Algérie »
    Le pasteur Nourredine Benzid, Secrétaire Général de l’Eglise Protestante d’Algérie (EPA), évoque pour la BBC la liberté de culte en Algérie et les problèmes que rencontrent les chrétiens protestants. Il dresse un constat positif de la coexistence des cultes dans le pays.
    BBC : Peut-on chiffrer les communautés chrétiennes en Algérie ?
    On ne peut pas rendre compte de la réalité ni savoir quels sont les chiffres réels, car de nombreux chrétiens ne peuvent joindre une église, pour des raisons géographiques ou familiales -par exemple une épouse mariée à un musulman ne pourra, selon notre culture traditionnaliste, sortir non accompagnée, surtout dans les régions rurales.
    BBC : Quelle est la répartition des églises dans le pays ?
    La majorité des églises sont en Kabylie, ce qui ne veut pas dire que tous les chrétiens sont Kabyles. Il y a une campagne de certains médias en ce sens. Ils nous accusent d’être des espions, de recevoir des aides financières de l’étranger, ce sont des contre-vérités. Dans notre église il y a aussi des Arabes. Et ce qui est sûr, c’est que toutes les églises protestantes sont nationales, et algériennes. Nous sommes des chrétiens algériens, des Algériens qui aimons l’Algérie.
    BBC : Quels sont vos relations avec les autorités ?
    Nous avons de bonnes relations avec les autorités. On nous invite aux cérémonies nationales, et réciproquement, lors de nos fêtes. Nous pratiquons notre culte le plus normalement du monde. L’Algérie est le seul pays musulman à avoir accepté la conversion de musulmans vers le christianisme. Et avant la nouvelle constitution, nous n’avions que la liberté de conscience, maintenant nous avons la liberté de culte, c’est un acquis démocratique.
    BBC : Les communautés protestantes rencontrent-elles des problèmes, et si oui, lesquels ?
    On n’a pas de problèmes avec la loi, mais avec des personnes, parfois trop zélées. Et nous avons des défis, oui, mais surtout techniques. Nous avons par exemple des difficultés à obtenir des permis de construire pour nos lieux de culte. Nous avons aussi des problèmes avec des procès intentés aux non-jeûneurs durant le Ramadan. Ou encore avec des divorces, par exemple une femme chrétienne que son mari répudie du fait de sa religion va perdre tous ses droits selon la charia, y compris sur ses enfants.
    BBC : En tant que minorité religieuse, êtes-vous parfois menacés ?
    On n’est pas menacé, la société nous accepte en tant que tel, mais on est toujours vigilant, car nous sommes une minorité. Cette église est jeune et les mentalités doivent s’adapter, on y va doucement, on ne veut pas choquer. On a besoin de temps. Le défi pour nous c’est de trouver un équilibre entre la société, l’église et la loi. Nous voulons le bien de notre pays. Et nous travaillons tous pour le bien de l’Algérie.
    BBC : Craignez-vous des contaminations extrémistes inter-religieuses, comme celles de l’assassinat du prêtre en France revendiqué par l’EI ?
    Non, il n’y aura pas de contamination en Algérie. Cet espèce d’extrémisme ne peut être accepté par aucune religion, on n’a pas le droit de toucher à la vie humaine. C’est aux sociétés de semer un discours de tolérance, partout, chrétiens, musulmans, bouddhistes, on doit tous agir en ce sens.
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