Marche à Boudjima (Tizi-Ouzou) : Des centaines de lycéens dans la rue

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marche des lycéens

BOUDJIMA (Tamurt) – Ils étaient plusieurs centaines de lycéens à avoir pris part à la marche qui a eu lieu en ce dimanche 8 janvier, premier jour du deuxième trimestre, au chef-lieu de la commune de Boudjima, située à vingt-deux kilomètres au nord-est de la ville de Tizi-Ouzou.

La marche en question a eu lieu suite à un appel lancé, il y a quelques jours, par le collectif des lycéens de la commune de Boudjima. Ces derniers sont las d’attendre la fin des travaux du nouveau lycée, construit en lieu et place de l’ancien lequel a été ravagé par un incendie il y a six ans. Les centaines de lycéens se sont donné rendez-vous devant le collège Challal, sis à une centaine de mètres du siège de la mairie. Après avoir organisé les carrés des marcheurs, la marche s’est ébranlée jusqu’au chantier du nouveau lycée où les manifestants ont marqué une halte avant de se diriger vers le siège de l’Assemblée populaire communale (APC). Ici, un sit-in de protestation a été observé.

Par ailleurs, en plus de cette marche, une grève a paralysé aussi bien le lycée de Boudjima que le CEM Challal. Les enseignants de ce CEM ont observé une grève afin de soutenir les lycéens, qui se battent depuis des années afin d’avoir droit à un lycée digne de ce nom.

Depuis l’incendie ayant ravagé ledit lycée, les élèves de ce dernier sont partagés entre les classes du CEM du chef-lieu et celui sis au village Yafagène. Les lycéens sont soumis à une véritable gymnastique pour assurer leur scolarité en l’absence de réfectoire mais aussi en étant obligé de faire des va-et-vient interminable et éprouvant entre un CEM et un autre. Les élèves de ce lycée ont honoré pourtant toute la région puisque le lycée de Boudjima a été classé premier à l’échelle de la wilaya de Tizi-Ouzou lors du baccalauréat 2016. Mais, au lieu d’être récompensés, les lycéens endurent le calvaire au quotidien en faisant face à cette situation inédite. Chaque année, les lycéens ont eu droit à des promesses que le nouvel établissement allait ouvrir ses portes lors de la prochaine rentrée scolaire. Mais les promesses sont toujours restées vaines.

Lyès Medrati    

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