ALGÉRIE (Tamurt) – « Les lendemains du cessez-le-feu, espoirs et désillusions » est le titre du tout nouveau livre de l’ancien maquisard Salah Mekacher que ce dernier vient d’éditer à compte d’auteur, à Tizi-Ouzou.
Après avoir livré ses témoignages sur une multitude d’aspects de la guerre de libération dans de nombreux livres, Salah Mekacher revient avec cette nouvelle publication de 300 pages. Avec une langue française digne des grands auteurs, Salah Mekacher raconte les derniers jours de la guerre d’Algérie à travers de nombreux chapitres et ce, à partir de l’annonce du cessez-le-feu ainsi que les différentes autres étapes comme l’installation de l’Exécutif Provisoire et le scrutin d’autodétermination, le scrutin du 1 er juillet 1962… Salah Mekacher aborde, en outre, d’autres épisodes des dernières semaines de la présence française en Algérie comme la manière dont le Poste de commandement de la wilaya III a vécu ces instants avec notamment : la récupération des armes et des archives, la crise de l’été 1962, le coup de force de Ben Bella le 22 juillet 1962 puis les affrontements et le dénouement.
Ce qui est nouveau dans ce livre de Salah Mekacher, c’est que ce dernier aborde la guerre intestine ayant déchiré les différentes fractions à la veille et au lendemain de l’indépendance à cause de la course effrénée au pouvoir. Ce qui est original dans ce livre, c’est le fait que l’auteur raconte cette étape telle qu’elle a été vécue à l’intérieur du PC de wilaya III. Rappelons que Salah Mekacher est né à Tizi-Ouzou, le 15 décembre 1932. A l’appel de l’Union générale des étudiants musulmans algériens, il interrompt ses études le 19 mai 1956 et rejoint le maquis. Il est affecté par le Colonel Amirouche, secrétaire du PC de la wilaya III.
Tahar Khellaf
Les motivations des Algériens qui se sont engagés dans la guerre d’Algérie sont différentes :
– Ceux dont l’engagement était dicté par un nationalisme zélé, mal défini et de type chauviniste.
– Ceux dont la seule motivation était la haine et le ressentiment qu’ils éprouvaient à l’égard des colons.
– Ceux parmi les truands et autres délinquants qui trouvaient une double occasion d’échapper à la justice et de se refaire une virginité.
– Ceux qui l’ont fait sous pression et par peur de représailles.
– Ceux qui étaient de simples suivistes et qui accompagnaient la vague.
– Les opportunistes qui espéraient des retombées avantageuses.
– Les infiltrés de la dernière minute.
– Les mercenaires et autres agents au service de puissances étrangères.
En fin de compte, les quelques rares élites qui se projetaient sur l’avenir et qui avaient réellement un projet pour leur pays ont fini par être décimés par leur crédulité, leur manque de vigilance et par les trahisons des uns et des autres.
On ne va pas à la guerre comme on va à la chasse aux lapins, et il n’ y a pas pire que de se sacrifier sans objectifs bien précis. Chacun se bat pour ses idéaux ou des valeurs qui sont les siennes qu’elles soient temporelles ou spirituelle peu importe, mais force est de constater que ceux de Novembre 1954 se sont battus pour rien ou presque et on peut même être tentés de dire qu’ils s’étaient trompés d’ennemis à un moment donné durant cette guerre.
Encore un autre livre qui je crois ne ne diras pas la verite sur les trahisons qui ont pris place dans les corps armes Kabyles de la revolution, a savoir la Willaya 3 et 4, pour donner le pouvoir aux Oujdistes supportes par la France et les pays arabes. Meme Ait AHmed est parti sans reveler la verite. Une complicite absurde pour proteger leur passe.
Historiquement les colonels Mohand oulHadj et Amrane et leurs complices ont vendu l’Algerie aux Oujdistes
Je ne crois aux témoignages formulé par ce vieux mbr du l´UEGA sous la forme d´un livre de 300 pages, raconte vraitablement ce qui s´est passé l´année 1954 jusqu´a 1962 et le developpement des événements qui ont précédé la periode la plus dangereuse de l´histoire du pays kabyle,marqué par le doute et l´incértitude agravé par les affres de la guerre.
Azul.
Toutes ces tentatives de nous renvoyer dans le passé pour nous enseigner une soit disant leçon de nationalisme ne sont que des parties mobiles d’une même machine, avec ses contradictions et autre, qui est l’Algérie. Ce mythe crée de toutes piéces qu’on essaye de toute force de préserver lui donnant un semblant d’identité un semblant d’histoire et un semblant d’avenir.
Loin d’accuser cet auteur. Je crois que le kabyle (l’Amazigh) aujourd’hui essaye par tout les moyens de s’approprier la maison Algérie d’ou il a été éjecté avant même la soit disant indépendance. Le devoir aujourd’hui nous intepelle tous sur la priorité de se définir comme un peuple libre et souverain loin de toute influence étrangére a notre nature et appartenance.
« To be or not to be. That is the question » ainsi parla Hamlet.
Le poids et la profondeur de cette vérité, et conviction, dépasse toute véléité de nous assomer avec de nous nouveau mensonges intentionnels ou non. L’heure est à le réafférmissement de soi comme entité libre indépendante souveraine et surtout résponsable.
Tanmirt.
la France est sorti .mais nous les KABYLES toujours coloniser par une race plus destructive .alors le problème il faut voir comment s en sortir des ses griffes .surtout qu ils ne viennent pas nous raconter des histoires sur le colonisateur français
oui mais c’est un ennemie plus faible ,de tout les peuples qui ont subie une colonisation de peuplement on est le seule a s’être libéré ,on aurait put devenir comme les amérindiens ou les aborigènes.
Vive l’Algérie malgré les critiques, c’est comme ça, Et on fera la même chose avec les prochains colonisateurs qui voudront venir en Algérie. Voilà, j’espère avoir su me faire comprendre. Imazighene .
@Tallut
Tu es colonise en ce moment. Si tu ne te rends pas compte alors tu n’es pas in Kabyle
Mes respects MR SALAH MEKECHER pour le combat que vous avez mener .mais aujourd’hui on veux s avoir ce que vous pensez de la colonisation arabo-islamique qui est pire que la colonisation française .