Démissions en série au RCD, le silence du journal « Liberté »

0
423
Mohcene Bellabas, RCD
Mohcene Bellabas, RCD

TIZI OUZOU (Tamurt) – L’ensemble des démissions enregistrées dans les rangs du Rassemblement pour la culture et la démocratie, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou, depuis les dernières élections législatives organisées le 4 mai 2017, ont été passées sous silence par le journal « Liberté ».

Aucune ligne n’a été publiée par le journal d’Issad Rebrab, proche du général démis Tewfik, n’a été diffusée pour évoquer, ne serait-ce que de façon laconique, ces démissions. Pourtant, à l’ère des médias électroniques, une information comme par exemple celle de la démission du maire de Tizi-Ouzou, Ouahab Ait Menguellet, du RCD fait le tour du monde en une fraction de seconde. Malgré cette impossibilité à cacher de telles vérités, « Liberté », qui a pour devise : « Le droit de savoir, le devoir d’informer »,  n’a parlé d’aucune démission au RCD, ni de celle d’Ait Menguellet, ni de celle des 28 cadres et militants de la commune de Tizi-Ouzou ni d’aucune autre dont la plus récente, celle des militants de la section d’Iboudrarene.

De quelle liberté d’expression peut-on parler quand des informations connues de tous sont sciemment censurées surtout de la part d’un journal qui s’érige en donneur de leçons en matière de liberté d’expression ? Il faut également souligner que depuis l’exclusion de Nordine Ait Hamouda du RCD, le même journal ne cite jamais le fils du Colonel Amirouche, même quand ce dernier fait l’actualité, comme suite à son élection aux élections législatives du 4 mai dernier.

Pourtant, Nordine Ait Hamouda est le premier candidat à une élection législative à se présenter sur une liste indépendante et à réussir à se faire élire devant le FFS et le RCD dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Le journal « Liberté », créé au lendemain de l’ouverture dite démocratique par trois anciens journalistes d’« El Moudjahid » (Ali Ouafek, Hacene Ouandjeli et Ahmed Fattani), en association avec l’homme d’affaires Issad Rebrab,  ne couvre pas, non plus, le cycle de conférences culturelles et historiques qu’organise la Fondation « Amirouche » pour la simple raison que Nordine Ait Hamouda n’est pas en odeur de sainteté au RCD.

Tahar Khellaf

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici