Des hijabistes candidates à Tizi Ouzou, le FFS est-il devenu un parti islamiste ?

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KABYLIE (Tamurt) – Décidément, on ne reconnait plus aucune identité dans les partis politiques dits d’opposition, surtout le FFS et le RCD. Alors que depuis longtemps, les connivences de ce dernier avec le pouvoir et surtout certains généraux connus et puissants hier, est un secret de polichinelle, voilà que le FFS ne cesse de nous surprendre et de nous décevoir davantage à chaque nouvelle occasion.

Censé être un parti démocratique voire laïque même si cette option n’était pas assumée aussi clairement que chez le RCD des années quatre-vingt-dix, on découvre que le FFS semble avoir changé complètement d’identité et même de visage.

En voyant les photos des candidats du Front des Forces Socialistes à l’Assemblée populaire communale de Tizi-Ouzou, on reste éberlué devant la présence de deux dames en hidjab (voile islamique). On n’a pas besoin d’aller plus loin. Par exemple, connaitre le profil professionnel de ces deux dames candidates, ni de connaitre leurs capacités professionnelles et de gestion. Le fait qu’elles soient voilées veut absolument tout 15dire.

Le voile islamique n’est pas une simple tenue vestimentaire dont le but consisterait à préserver un certain côté pudique pour les femmes qui le voudraient, autrement la robe kabyle est amplement mieux indiquée. Le hidjab est une tenue qui reflète des choix idéologiques. En mettant le hidjab, une femme veut s’affirmer en tant que telle : c’est-à-dire son appartenance à un monde islamique bien particulier, celui qui a émergé depuis environ une vingtaine d’année avant de se généraliser.

Il suffit par exemple de savoir que le voile dit islamique est d’origine proche-orientale. Qu’est-ce qui pousserait une  nord africaine kabyle de surcroît de porter ce hidjab s’il ne s’agissait pas de s’aliéner à ce Proche-Orient ? Mais quand un  parti comme le FFS propose des candidates voilées pour devenir des élues en son nom, on se demande vraiment si le FFS est devenu un parti islamiste ? Il y a quelques années, toutes candidates  voilées étaient systématiquement celle d’un parti islamiste comme Hamas de Mahfoud Nahnah par exemple. Même le FLN qui a ruiné et détruit l’Algérie, a souvent proposé des candidates non-voilées.  

Tahar Khellaf

6 Commentaires

  1. Tout a fait previsible, ce sont des partis algerianistes c’est a dire des khobzistes. L’autre « genie » qu’est Mohcene Belabbes du RCD a tenu un discours a la salle Harcha a Alger en debutant par des versets sataniques, je veux dire coraniques.

    Ces deux partis ne pesent plus rien en Kabylie. Ils sont aux abois et son totalement desertes par leurs militants. Le peuple Kabyle a deja tranche pour sa liberte et son independance, ceux qui se leurrent a defendre le pays voisin l’Algeristan sont voues aux oubliettes.

  2. Si ca fait longtemps que vous n’êtes pas allée a Tizi-Ouzou, ne soyez pas surpris quand mettrer les pieds en ville.
    Ce n’est plus la ville des genêts mais c la ville aux milles mosquées ……elle est infestée de barbus et de hijdabs ….même les institutions étatiques sont devenues islmiques. Maintenant il ne faut plus parler de l,algérie comme étant un pays musulman mais plutôt un état islamique.

  3. Le FIS en a rêvé, Bouteflika l’a réalisé: Il s’agit bien sûr de l’état islamique, qui, certes, ne dit pas encore son nom mais qui, dans les faits, progresse vertigineusement et outrageusement. Un homme politique algérien a vu juste quand il déclara (en 2012) dans un colloque : « Quand les islamistes seront au pouvoir, ils vont chômer, car tout a été déjà fait par leur prédécesseur ! » Effectivement, en Algérie, le religieux et le politique sont en phase et se complémentent. Les secteurs névralgiques, à savoir: l’éducation, le social et les médias lourds sont confiés aux islamistes.
    L’école, telle une coquille vide, s’est vue amputée de ses prérogatives sociales, éducatives et civiques. Ce sont les mosquées qui remplissent le vide qui existe dans le préscolaire, où des familles désorientées confient leurs enfants (entre 4 et 5 ans) aux imams, sans aucune pédagogie d’enseignement, ni de connaissances sur la psychologie de l’enfant, ni un environnement propice pour une scolarisation adéquate.

    Ces jeunes enfants sont livrés, dès leur tendre enfance, à une dogmatisation et à une religiosité loin de nos traditions cultuelles et culturelles. Ce phénomène plonge la société dans des circuits d’intolérance, d’incivilité et d’une violence interminable !

    Après avoir fragilisé les institutions de l’État – de la justice à l’éducation, en passant par la fonction publique –, l’État-voyou a fini par vider la République de sa substance, c’est-à-dire les valeurs citoyennes et républicaines, pour l’éloigner définitivement de la sécularisation des institutions de l’État…

    Ce constat est, malheureusement, valable aussi pour la Kabylie. Il n’y a pas que les candidates aux élections qui portent l’abominable hijab. L’uniforme du fascisme vert a conquis monts et plaines pour s’ériger en maître sur les cimes du fier mais triste Djurdjura. La concurrence bat son plein pour exhiber le plus rétrograde des voiles et à ces immondes défilés de « mode » participent toutes les tranches d’âge et indépendamment du niveau intellectuel de notre gent féminine.

    Les hommes n’émergent pas non plus du lot, puisqu’ils arborent avec fierté leur lugubres gandouras (Qamis) et leurs épouvantables barbes. La Kabylie ressemble de plus en plus à …Kaboul. La seule prolifération, qui d’ailleurs saute aux yeux, sont les mosquées qui poussent comme des champignons et dont les décibels du muezzin crèvent les tympans.

    L’islamisation n’est pas uniquement d’ordre vestimentaire: elle a ravagé les cœurs et les cerveaux. Allah est devenu l’âme de leur esprit et Mohammed l’esprit de leur âme. La langue kabyle est vomie par ses propres enfants, dont le langage se limite à des expressions du genre « Bismillah », « Inchallah », « Machallah », « Alhamdu li Llah » etc…

    L’ultime salut de notre chère Kabylie est son indépendance! Il est urgent de la libérer de cette Algérie qui ne dormira sur ses deux oreilles que lorsque la Kabylie prendrait les rênes de l’islamisme pour le propager comme Tarek l’Amazigh l’avait fait en Espagne.

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