On ne les reverra plus, les nigériens qui faisaient l’aumône à Tizi Ouzou sont partis !

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TIZI-OUZOU (Tamurt) – On ne reverra désormais plus ces bébés souriant agrippés au dos de leurs mamans sous un soleil de plomb et ces petits enfants courant dans tous les sens, toujours dynamiques, demandant quelques dinars aux passants. Ils ont déjà laissé un grand vide dans la ville de Tizi-Ouzou et ses environs.

Malgré l’image de misère sociale qu’il offraient, les citoyens de Tizi-Ouzou, en quelques mois seulement, les ont adopté. On a même commencé à les aimer et à les estimer, surtout les petits enfants pleins de courage 24car n’ayant rien, ils continuaient quand même à sourire et à jouer. A dormir à même le sol des trottoirs de la ville de Tizi-Ouzou sans avoir peur ni de tomber malade ni d’être agressé. C’est le résultat d’une vie où l’on a désormais plus rien à perdre dès lors que l’on a tout perdu.

Désormais, les nigériens qui écumaient la ville de Tizi-Ouzou, après avoir fui la mal vie dans leur pays, ont été rapatriés ce lundi, selon un communiqué rendu public par les services du cabinet du wali de Tizi-Ouzou. Ainsi, le communiqué de la cellule de communication de la wilaya précise que le rapatriement vers la wilaya de Tamanrasset de 602 ressortissants Nigériens en situation irrégulière depuis plusieurs mois dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a eu lieu le 22 octobre 2017.

« Ces ressortissants, ajoute la même source,  ont été transportés à bord de 17 autobus. Le convoi comprenait également deux ambulances médicalisées, deux semi-remorques pour le transport des effets des intéressés, un camion frigorifique pour le transport des kits alimentaires, dons du Croissant Rouge Algérien (CRA). Quelques trente agents bénévoles du CRA ont encadré cette opération », conclut la même source.

Tahar Khellaf

1 COMMENTAIRE

  1. Il y a de ces malheureux, mais y a aussi parmi ces sub-sahariens ceux qui vous insultent si vous ne mettez pas la main à la poche. Certes, il y a l’impression que les autorités ont laissé faire pour exacerber l’impatience des populations; mais, ce qui est certain, c’est que le constat est là.
    Hélas, c’est toujours azegza igla s uquran.

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