CULTURE (Tamurt) – Après une éclipse ayant duré deux années, à cause des mesures d’austérité imposées par la crise économique que vit l’Algérie, le Festival culturel national annuel du film amazigh est de retour dans la ville de Tizi-Ouzou, ont annoncé les organisateurs ce lundi.
En effet, la 16 ème édition de ce festival aura lieu du 24 au 28 décembre prochain dans les différents établissements culturels de la wilaya de Tizi-Ouzou à l’instar de la maison de la culture Mouloud-Mammeri, le Théâtre régional Kateb-Yacine, la cinémathèque de la ville de Tizi-Ouzou et le centre culturel d’Azazga ainsi que le centre culturel Matoub-Lounes de Michelet, apprend-on en outre. Dans un communiqué rendu public ce lundi, le Commissariat du Festival Culturel National Annuel du Film Amazigh (FCNAFA), a annoncé l’ouverture des dépôts des films pour la participation à la 16éme édition de cette manifestation cinématographique. « Le Festival du film amazigh qui sera marqué par la Commémoration du centenaire de la naissance de l’écrivain, anthropologue et linguiste Mouloud Mammeri (1917-2017), sera axé sur le volet de la formation, considéré par le comité d’organisation comme pierre angulaire de ce rendez-vous.
Cette édition s’est fixée comme objectif principal l’implication des professionnels autour des problématiques du champ de l’audiovisuel, du cinéma et l’initiation des jeunes cinéphiles aux techniques audiovisuelles et réalisation de films », précise le commissariat du festival dans le même communiqué transmis à la presse. Ce dernier indique que les catégories de films, concernés par cette compétition, sont les films de fiction longs-métrages, les films de fiction courts-métrages et enfin, les films documentaires. Par ailleurs, il y a lieu de préciser que la date limite du dépôt des films soumis au Festival Culturel National Annuel du Film Amazigh est fixée au 5 décembre 2017. Les films déposés doivent être accompagnés du dossier d’inscription au siège du Festival Culturel National Annuel du Film Amazigh, sis à la Maison de la Culture Mouloud-Mammeri.
Tahar Khellaf
