Alors que Raconte-arts a pris fin, le festival de la poterie et la fête du bijou battent leur plein à Tizi Ouzou

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fête du bijou
fête du bijou

CULTURE (Tamurt) – Les fêtes populaires continuent de battre leur plein dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ainsi, après la fin du salon de la poterie d’Ath Khir, il y a dix jours, dans la région de Mekla et le grand festival multidisciplinaires, Raconte-arts, de Tiferdout, c’est au tour du festival local de la poterie de Maâtkas et de la fête du bijou d’Ath Yanni de prendre le relai. Ces deux événements culturels et artistiques battent leur plein depuis mercredi et jeudi dernier.

Des milliers de personnes se sont déjà rendus dans les deux localités de Maâtkas et Ath Yanni pour visiter les différents stands d’exposition où des dizaines d’artisans ont pris place. Selon les premiers échos qui nous sont parvenus d’Ath Yanni et de Maâtkas, les deux fêtes se déroulent dans d’excellentes conditions. Même le climat a été plutôt clément ces trois derniers jours. Ce qui permettra aux visiteurs de circuler plus à l’aise entre les différents stands d’exposition et de passer d’agréables journées pendant plus de cinq jours.

En plus des stands et des expositions de plusieurs produits d’artisanat mais principalement le bijou et la poterie, le festival local de la poterie de Maâtkas et la fête du bijou d’Ath Yanni, offriront aussi au public des animations artistiques très variées  dont des galas de chants, des présentations théâtrales, de la poésie ainsi que des conférences. Les deux événements, pour rappel, se tiennent malgré d’énormes difficultés auxquelles font face aussi bien les comités qui les organisent que les artisans eux-mêmes. Les deux métiers de bijoutier et de potier ne se portent guère bien.

Les promesses d’ériger des musées de la poterie à Maâtkas et du bijou à Ath Yanni, faites maintes fois par plusieurs ministres, lors de visites officielles, n’ont pas été tenues. Une fois, le festival de Maâtkas et la fête d’Ath Yanni terminés, les artisans seront de nouveau confrontés à leur solitude et à leurs difficultés qui menacent ces deux métiers dans leur existence-même.

Tahar Khellaf  

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