KABYLIE (TAMURT) – Le chanteur kabyle Idir est décédé dans la nuit du 2 au 3 mai à l’hôpital « Bichat-Claude » de Paris. La triste nouvelle s’est propagée telle une trainée de poudre dans les quatre coins de la Kabylie.
Au début, la majorité des citoyens ont pensé qu’il s’agissait encore d’une rumeur comme celle qui avait circulé il y a quelque temps sur la mort de Idir. Mais l’information n’a pas tardé à se confirmer durant la nuit avec notamment l’annonce de la mort de Idir faite par les personnes très proches du regretté artiste. Une fois l’information avérée, les réactions ne se sont pas faites attendre. Les condoléances pleuvaient de toute part ainsi que les regrets de voir un artiste qui a tant marqué la scène artistique kabyle et internationale nous quitter.
En plus des citoyens, les réactions ont été aussi enregistrées de la part des artistes et des hommes de culture de manière générale qui voit tous en la disparition de Idir un vrai choc pour la culture orale kabyle. « Idir, notre chanteur-ambassadeur amazigh par excellence, celui qui a porté la voix des ancêtres très haut dans le monde vient de nous quitter. Avec ce décès, tamazight vient de perdre un immense artiste, un grand intellectuel, et un sage parmi les sages. Idir restera cet homme modeste et généreux qui a donné le meilleur de lui-même sans tricher et sans trébucher. », écrit l’écrivain Brahim Tazaghart de Bgayet.
Le célèbre artiste Medjahed Hamid a affirmé ne pas trouver les mots pour décrire ce qu’il ressent suite à la disparition de Idir. La même émotions a caractérisé toutes les réactions ayant succédé à l’annonce du décès de Idir.
Tarik Haddouche
Une triste nouvelle.
Mais la mémoire de ce grand artiste et ce grand homme qui a hissé haut au la culture kabyle ne s’éteindra jamais.
Il ira rejoindre le panthéon des grands hommes que la Kabylie est fière d’avoir enfanté et qui ont permis à notre peuple et à notre identité de demeurer encore et toujours vivante en refusant obstinément de mourir.
Hommage à celui qui a fait connaître à travers le monde la langue Taqbaylit avec ses très belles chansons, et qui était à la fois un artiste très exigeant et un poète. À titre personnel, je regrette ses prises de position en faveur de ce régime totalitaire, arabo-islamiste illégitime, tout en étant quant à lui exilé en France où il avait choisi de s’installer depuis des décennies. C’est incompréhensible.
Paix à son âme , malgré qu il ait détourné les chansons du terroir kabyle dont il s est attribué les droits d auteur exclusifs » vava-inuva, zwits rwits, sendu, azwaw , sont des chansons que nos aînés chantaient dans les fêtes Et mariages . Sur ces CD et cassettes ils est inscrit paroles et musique IDIR .
il a usurpé des droits d auteur et dérobé le patrimoine des kabyles , sans rien lui devoir au retour , même pas un centime symbolique sous forme d aide . C est si vrai !
Faux, Idir n’a jamais tricher avec le patrimoine ancien et a toujours dit d’où venaient les sources de ses chansons.
Si sur les cassettes produites en Algérie souvent illégalement, il est parfois écrit « Paroles et musique », sur les pochettes de ses disques ou auprès de l’administration (SACEM) il a toujours écrit « traditionnel ».
J’ai 60 ans, je le suis depuis mes 15 ans dans le détail, j’ai assisté à tous ses concerts à travers le monde.
Condolléances aux proches et un grand Au revoir à Idir qui n’est pas mort et que nos ancetres retrouveront dans leur somptueuse demeure.
Triste nouvelle ! .Un grand artiste qui a fait honneur à sa profession et sa Kabylie natale qu’il a fait connaître aux quatre coins du monde. Condoléances à sa famille !
Vraiment un jour triste, après Louanas, un autre chantre de notre culture qui disparaît, j’ai appelé mon fils Idir pour lui, ma fille s’appelle aussi Tanina, mais ça c’est dû au hazard. Merci l’artiste reposes en paix, merci merci pour toutes années de bonhneur
Grand artiste du patrimoine culturel kabyle. Paix en son âme.
Condoléances à sa famille et proches ainsi qu’au peuple kabyle.