 - De source sûre, des dizaines de militants indépendantistes kabyles sont sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la justice algérienne aux ordres de la junte militaire au pouvoir. Parmi ces militants figurent Ferhat Mehenni, président du MAK-Anavad et Lyazid Abid, porte-parole de l’Union pour la République kabyle (URK).){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – De source sûre, des dizaines de militants indépendantistes kabyles sont sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la justice algérienne aux ordres de la junte militaire au pouvoir. Parmi ces militants figurent Ferhat Mehenni, président du MAK-Anavad et Lyazid Abid, porte-parole de l’Union pour la République kabyle (URK).
« L’Algérie vient de lancer un mandat d’arrêt contre des dizaines de militants indépendantistes kabyles. Une enquête a été ouverte par les services algériens pour lister un bon nombre indépendantistes en vue de les arrêter », selon la même source de Lyazid Abid, joint au téléphone. Ainsi, la chasse aux indépendantistes kabyles lancée par le pouvoir colonial algérien répond à une stratégie bien élaborée dans les officines des services secrets algériens, qui contrôlent et instrumentalisent l’appareil judiciaire.
Il est clair que le but recherché à travers ces mandats d’arrêt est de pousser les militants indépendantistes à la clandestinité, alors qu’ils deviennent la première force politique en Kabylie. Les marches populaires du 20 avril dernier, qui avaient drainé des milliers d’indépendantistes à Tuvirett, Tizi Wezzu et à Vgayet, malgré les vaines tentatives du pouvoir algérien de les empêcher, est une preuve de la montée en puissance du courant indépendantiste kabyle.
Au lieu de répondre au problème politique soulevé par les Kabyles de manière pacifique, le régime algérien, fidèle à lui-même, a opté pour la répression, le mensonge et les manœuvres machiavéliques.
Arezki Massi