Tizi Ouzou : la campagne électorale peine à démarrer

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Legistlatives-juin-2021-sans-campagne-electorale
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KABYLIE (TAMURT) – La campagne électorale pour les prochaines élections municipales du 27 novembre prochain, a démarré officiellement jeudi dernier. Mais, sur le terrain, les citoyens ont la tête ailleurs.

La mission des candidats aux prochaines élections municipales du 27 novembre s’avère des plus difficiles pour ne pas dire impossible. Qu’il s’agisse des candidats du FFS ou des candidats indépendants, ces derniers n’arrivent pas à capter l’intérêt de la population en dépit du fait que, depuis plusieurs semaines, ils n’ont pas cessé de s’y préparer et de mobiliser des moyens importants pour réussir cette mission. Mais la population n’exprime aucun intérêt envers ces élections et ont plutôt les yeux rivés sur les difficultés de la vie quotidienne et sur la cherté de la vie qui a battu tous les records depuis des décennies. Jamais de mémoire d’homme le prix de la pomme de terre n’a atteint un tel seuil : 150 DA le kilo. Ceci sans compter les autres produits alimentaires de première nécessité qui ont connu une véritable flambée inédite dans les annales depuis quelques mois. Pour ces premières journées de la campagne électorale, le FFS, à sa tête son Premier secrétaire, a tenté de marquer l’événement, qui n’en est pas un. Mais en vain, car les citoyens ont montré une froideur totale à l’égard des sorties du FFS à Tizi Ouzou.

Les citoyens, à Tizi Ouzou, se demandent comment peut-on parler d’élections et de campagne électorale au moment où des centaines de militants croupissent injustement dans les prisons pour leurs opinions. Mais le FFS a décidé de prendre part à la feuille de route du pouvoir sans scrupule. D’ailleurs, les responsables du FFS ne cessent de se contredire dans leurs différentes interventions. Pour sa part, le député Ouahab Ait Menguellet, qui parraine des listes indépendantes, n’a pas, non plus réussi, à drainer les foules. Il s’est limité, dans une première sortie électorale effectuée dans un village de Tizi Ouzou, à serrer la main à quelques citoyens qu’il croisait au gré du hasard sur son chemin.

Juba Gacemi

2 Commentaires

  1. On ne peut acheter que les vendables, comme l’amour, la confiance est une denrée subjective que les peuples désabusés ont comme arme fatale. Si depuis 63 la Kabylie avait bien illustré l’incohérence systémique qui la met en totale divergence avec le régime arabe d’importation, toutefois ce message ne peut être perçu dans sa vraie portée vu que la culture politique caractérise les différences entre les peuples.
    Une vérité identitaire qui fait que la Kabylie refuse la normalisation dans cette fumeuse unité nationale qui repose sur une grande bulle, l’arabislamisme. En effet, si l’Algérie s’est faite couper de la Kabylie le Maroc qui voulait en capitaliser cette donne a essuyé un refus autant instructif, qui met dos à dos les deux régimes et leur fratrie hypocrite.
    Il est encore temps pour que les peuples apprennent que leur force est interne et leur faiblesse aussi. Paradoxalement l’Algérie qui insiste dans le caractère arabe de son État se trouve dans la condition d’être seule. Qui coupe la branche….

  2. oser vouloir se présenter à une mascarade ,après tant de prix payé ,par les dignes kabyles et la Kabylie est une insulte impardonnable aux lâches qui ne sont pas à une traitrise de plus. Vouloir aider le pouvoir à reprendre le contrôle contre des intérêts sur le dos du peuple et de la Kabylie est très grave . L’esclave volontaire n’est pas à un non sens pré..

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